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Hunted by unseen horror. (Euginelle)

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✧ Parchemin envoyé Mer 16 Jan - 1:57 ✧





Hunted by unseen horror.

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EUGENE & PIMPRENELLE

Il n’y a que dans l’ombre qu’elle se sentait bien, oiseau de nuit, elle n’aimait pas les rues bondées de Paris les dimanches, même si l’hiver les parisiens se pressaient dans les cafés et les brasseries plutôt que dans les rues. Elle fuyait les gens, leur présence, leur compagnie, cherchant une solitude salvatrice. Thérapeutique même.  Elle fuyait souvent la clarté en s’enfermant chez elle, menant des expériences pour déterminer la particularité et l’efficacité de chaque sang face à la magie qui était la sienne. Sa vie se résumait à sa magie, qu’elle pratiquait assidument, et à ces enfants dont elle s’occupait, ces petits Montrose qui bientôt partiraient à Beauxbâtons. Elle ne se plaignait jamais Pimprenelle, bien que ces nuits soient courtes et éprouvantes. Les cauchemars étaient de plus en plus fréquents et les sueurs froides aussi. Si au début, ses nuits avaient simplement été agitées. Maintenant, elle se réveillait, tremblante comme une feuille. Il n’y avait que le temps qui parvenait à calmer ces derniers. Quelque chose s’était brisé sans qu’elle ne sache quoi. Il n’y avait rien de pire que de ne pas savoir. Plus elle y songeait, plus elle avait l’impression d’avoir quelque chose qui clochait chez elle. Sans se douter de l’effroyable vérité.  L’horreur invisible.

Elle s’occupe l’esprit pour ne plus songer à ce qui la ronge de l’intérieur. Ce qu’elle ne peut savoir, ne peut identifier. N’y avait-il rien de plus destructeur que de se sentir faillir sans pouvoir comprendre ? Alors, elle fait ce qu’elle faisait de mieux. La magie noire, c’était ce qui la faisait se sentir vivante, ce qui la faisait se sentir importante. Il n’y avait rien de plus grisant que de sentir la magie au bout de ses doigts, le pouvoir de guérir comme celui de tuer. Elle n’usait que très peu de sa baguette, maladroite avec celle-ci, difficilement capable de canaliser ce flux ésotérique qui perfusait son existence. Une énigme magique, Pimprenelle, tant de puissance en un être si ordinaire. Les mots étaient ceux de sa mère. Douloureux, l’horrible sensation de ne pas être assez.  Elle n’avait jamais voulu être extraordinaire, comme si c’était une insulte de l’être. Passer inaperçu, c’était le meilleur moyen de ne s’attirer aucun ennuis. Mais, là où Pimprenelle allait, les ennuis suivaient. C’était de pire en pire. Sa quête l’avait cette fois conduite dans les catacombes Parisienne, porte d’entrée du marché noir le plus important de France.  Il n’y avait pas un endroit que Pimprenelle préférait à Paris. Si ce n’était peut-être le bout de l’île la cité à la tombée de la nuit, où elle s’en allait parfois observer la Seine se mouvoir dans la pénombre naissante. Ici, sous terre, ne subsistait aucune lumière si ce n’était les torches incandescentes qui donnaient des allures de prélude à l’enfer. Mais l’enfer, elle y était déjà – elle ne faisait que se leurrer chaque jour un peu plus.  

Habituée, elle avait le panier d’osier dans la main. Sachant très bien ce qu’il lui fallait. Il lui fallait quelques herbes, quelques racines, un peu de poudre d’os par ci, un peu de sang par là. La magie n’était utile que si elle était créative, ce à quoi elle s’employait tentant de sortir des sentiers battus, au grand damne de Lucifer. Le panier dans une main, elle remet la petite bourse de cuir dans la sacoche de cuir en bandoulière qu’elle portait sous sa cape de sorcière.  Une cape pour affronter l’hiver rude de Paris, mais sous terre, elle n’était que peu utile. Juste bonne à se couvrir la tête quand on voulait passer inaperçu. Ici, n’étaient conviés que les initiés. Elle se souvenait avoir accompagné sa mère alors qu’elle n’était que haute comme trois pommes. Elle avait bien grandi, troquant la sombre robe noire d’enfant par une jupe lui arrivant jusqu’en dessus de la cheville bordeaux, un simple chemisier blanc, et une paire de chaussure à petits talons bordeaux. La simplicité de ses tenues ne variaient que très peu.  Elle s’approche du dernier stand lui permettant de compléter son panier déjà bien rempli. ‘Je cherche de la poudre de crocs de Basilic.’ Dit-elle, un sourire sur les lèvres au vendeur. Il était toujours étonnant de voir un bout de femme d’un mètre soixante-dix, bien coiffé, et habillé correctement demander ce genre de chose.  ‘Combien vous en faudrait-il ?’ Maugrée l’homme, parfois servir une femme c’était trop leur demander ; mai contrairement à Deversy, celui-ci ne lui faisait pas l’affront de lui demander de revenir avec son époux. Il lui parlait simplement avec dédain.  ‘Une cinquantaine de gramme.Je vous prie. Elle retient sa formule de politesse simplement parce qu’il ne le méritait pas. Elle soupire en le voyant lui tourner le dos pour marmonner quelque chose, en préparant sa commande. Le regard divague. Le cœur se serre, et rate un battement. Elle l’aperçoit dans le marché, un américain à Paris, quelle drôle d’idée. Elle reporte soudainement son attention sur le marchand, sortant sa bourse pour le payer tandis qu’elle le voyait galéré à la pesée. Elle lève les yeux au ciel, contrariée par le temps que cela prenait. Avait-il besoin de lunette ? D’un coup de main ? Ou juste d’un coup de pied au cul ? ‘S’il vous plait,  dépêchez-vous.’ Presse-t-elle un peu sèchement, les dent serrés.  C’était l’instinct de survie qui la pressait au fond, elle se disait juste qu’elle n’avait pas envie de perdre son temps à lui parler. Dans ses souvenirs, la dernière fois qu’elle l’avait vu, ils s’étaient juste quittés en haussant la voix. Rien de plus, rien de moins. La vérité édulcorée de ses terribles horreurs.



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Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Sam 19 Jan - 0:37 ✧


Tu penses que ça te fait plaisir ? D’être là, d’être en train de trainer les rues pour une miette d’attention, une miette de satisfaction. La voir détourner le regard dès qu’elle croisera le tien, car elle refuse de te croiser. Histoire qui s’est finie dans les cris. Histoire qui s’est plutôt mal finie sans qu’elle n’en sache rien. Que c’est doux l’amertume quand tu la fais partager aux ingrats et aux personnes que tu ne peux pas dominer, que tu ne peux pas avoir. Oui, sans doute est-ce exaltant de te voir aller et venir dans les couloirs du Sénat, tourner comme un lion en cage, mais quand tu t’échappes et que tu quittes tes tours d’ivoire, tu redeviens le petit sorcier de La Nouvelle-Orléans. Ce petit sorcier que tu admires, ce petit sorcier emplit de noirceur et qui n’aspire qu’à toucher les autres, ce toucher presque divin qui les faire flétrir pour les soumettre toujours mieux à ta volonté. Alors oui, tu souris, tu te perds dans les couloirs sombres, tu te perds, tu suis cette odeur de sang… Perdue entre les crânes et les ossements. Cette cour des Miracles, c’était le sanctuaire de l’illégalité parisienne. Ici personne ne semblait venir avec de belles attentions. Surtout pas toi. En chasse voilà tout ce que tu faisais. Tu la cherchais, tu voulais croire qu’une passant du temps ici, tu saurais la croiser. Peut-être que tes idées te mèneraient loin, peut-être que tu avais raison. Oh Merlin, que c’était agréable de retrouver les odeurs des ingrédients que tu sentais dans le Vieux Carré, comme un souvenir doux amer qui te manquait. Tu travaillais. Pourquoi ? Simplement pour obtenir de la reconnaissance, pour faire ce qui te plaisait du haut de ton statut d’homme presque puissant. Et tu aimais ça, tu jubilais chaque jour de ta misérable vie. Les étales, les tentures, la fumée et le sang, c’était exaltant, paisible et ça t’apportait une plénitude qui calmait tes appétits malsains. Si quelques gouttes de liquide carmin et un peu de cendres pouvaient t’apporter le repos, la petite enfant Deveraux ne serait pas en proie à d’horribles maux… Hélas… Elle avait eu un défaut, celui de te résister, celui de te contrarier.

Alors finalement la petite sorcière du solstice, tu la remarques et tu tentes de ne pas sourire lorsque tu croises son regard. Tu n’oublies pas les cris, les supplices, tu n’oublies rien, tu en jouis de ce souvenir, là où elle est privée de ta fabuleuse monstruosité. Elle ne sait pas ce qui lui en coûte, elle ne sait pas, elle ne le saura que quand il l’aura décidé. Tu seras tendre, doux lors des révélations, tu lui ferais bien pire encore. Pourtant, tu portes cette main à ta crinière bouclée, des boucles que tu n’arrives pas à dompter alors qu’elle semble si propre sur celle cette sorcière. Cette cape cachant des formes que tu connais malgré elle. Ce qu’elle faisait ici t’importait peu. C’était le tourment que tu voulais lire dans ses iris qui t’intéressait. Horrible monstre, tu savais de quoi elle avait peur, tu t’en amusais, là où elle voyait juste l’ombre d’une haine familiale. Qu’elle était naïve la sorcière. Quand il approche pour regarder l’échoppe, le sorcier bourru donne le prix, c’est là que tu sors de ta transe à force de recarder son échine avec insistance. « Je règle pour Mademoiselle » que tu dis avec ton accent américain, tendant le du de Pimprenelle à cet homme. Il avait l’apparence et l’odeur d’un porc, là où tu ressemblais à un bel homme avec un diable, voire pire à l’intérieur. Le paquet, tu le gardes entre tes doigts, le temps de faire quelques pas, de t’éloigner de ce sous-homme. « Pimprenelle Deveraux. Quelle surprise. » Pouvais-tu simplement dire qu’elle était heureuse alors que tu forçais le destin depuis des jours. Et pourtant, son visage de poupon ne te trompe pas sur sa nature, elle voulait partir. Tu avais lié ta vie à la sienne, alors elle devait se tenir tranquille. Hélas, tu tends le sachet rempli de poudre. « Mais je t’en prie. Accepte donc pour excuser mes cris de l’été veux-tu ? » Un vague sourire charmeur, tu prends ce faux air coupable, laissant tes yeux vagabonder sur son visage. Merlin, pas si longtemps, elle pourrait mal croire. Non tu préfères regarder les échoppes autour de vous. Puis reporter ton regard sur elle. « Tu sembles si pressée… Est-ce que tu es encore offensée Pimprenelle ? » Voix doucereuse, tu n’étais pas un mauvais bougre, tu étais bien pire, cacher au fond de toi, il y avait sans doute l’un des sept royaumes de l’enfer et ça te plaisait.

Eugène Bellerose

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Eugène Bellerose
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✧ Parchemin envoyé Dim 20 Jan - 17:59 ✧





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EUGENE & PIMPRENELLE

Il n’y a rien qu’elle détestait pus que l’on la rabaisse, que l’on la fasse passer pour quelqu’un de femme, ou bien qu’on la réduise à la place que les femmes avaient malheureusement dans cette société. C’était exactement ce que Eugène allait faire sous ses yeux, la rabaisser à cette place qu’il estimait qu’elle devait avoir. Parce que les hommes sont selon lui bien-pensant.  C’était le souci des hommes, quel que soit l’époque, ils pensaient toujours avoir le fin mot de l’histoire et que leur parole était celle de l’évangile.Elle n’avait pas été élevée pour croire la parole d’un homme Pimprenelle, elle avait été élevé pour toujours la remettre en question. Il n’y avait qu’un homme qu’elle respectait réellement parce qu’on le lui avait appris. Lucifer avait tout son respect. Enfin, avait. Maintenant, rien n’était plus pareil, elle avait perdu bon nombre de ses certitudes avec la mort de ses ‘parents’, la rendant doublement orpheline, de parents qui l’avaient élevé, et de ceux qu’elle n’avait jamais eu.

Elle espère qu’il passera son chemin. Qu’il ne lui adresse pas la parole, elle n’avait pas envie de perdre son temps avec quelqu’un qui n’en valait même pas la peine. Mais c’était peine perdu, le sorcier qui n’est ni plus ni moins qu’un prédateur s’approche d’elle comme on vient piéger une proie facile. 'Je règle pour Mademoiselle.' Le son de sa voix et l’accent qui est le sien dérange la sorcière. Ça lui donne la chair de poule. La mémoire effacée, mais rien ne part jamais vraiment n’est-ce pas ? La mémoire d’un corps qui se sent presque faillir. Elle tourne la tête vers lui, le regard noir, et tente de donner ce qu’elle doit à l’homme de l’échoppe, tendant la main. ‘Monsieur !’ Le hèle-t-elle en vain.  Mais, les hommes ont la fâcheuse tendance à ignorer les femmes qui se permettent de leur parler. Comme ce vieil homme dans son Cabinet de Curiosité qui voulait absolument faire affaire avec son ‘mari’ et non avec une femme. Il avait fallu que ce crétin manque de mourir et qu’elle l’aide pour qu’il daigne commercer avec elle. C’est le Bellerose qui récupère la commande. Elle aurait bien envie de le lui arracher des doigts mais quelque chose l’en empêche. La peur, l’instant de survie, appelez ça comme vous le voudrez. C’était viscéral. 'Pimprenelle Deveraux. Quelle surprise.' Egale, froide, elle lâche une. ‘Eugène Bellerose. Quel dommage.’ Aucune délicatesse Pimprenelle, jamais.

Le voilà qui lui tend le sachet de poudre qu’elle avait voulu acheté mais qu’il avait pris à sa place, payant. Elle détestait les cadeaux car elle savait qu’ils avaient toujours un sens, que rien n’était gratuit dans la vie. Rien du tout. Qu’avait-il a acheté, qu’avait-il a demander ? 'Mais je t’en prie. Accepte donc pour excuser mes cris de l’été veux-tu ?' Il a beau sourire, c’était comme si elle n’en croyait pas un seul mot. Il était le genre de personne capable de mentir aussi aisément qu’il respirait. Elle n’avait aucune confiance en lui, à vrai dire même s’ils avaient vécu ce qui aurait pu dans un sens ressembler à une relation, elle n’avait jamais eu confiance en lui. Jamais. 'Tu sembles si pressée… Est-ce que tu es encore offensée Pimprenelle ?' Il joue les attentionnés, les doux. Elle n’y croit pas, tout du moins plus. Si elle n’avait jamais eu confiance en lui, elle aurait espéré qu’il ne soit pas tel qu’il était. De ses souvenirs, il ne restait que la partie émergée d’un iceberg maléfique. Elle avait oublié le pire, et pourtant si les souvenirs avaient été effacés, le corps n’oubliait pas. Les cauchemars la nuit étaient là pour en témoigner. Tout comme cette proximité qui lui donnait mal au ventre.

Elle brave ce qui la paralyse un instant. Les souvenirs absents ne sont pas là pour la mettre en garde. Et que Merlin sache, le danger n’avait jamais été quelque chose qui l’avait arrêté. Elle avait passé une nuit de pleine lune en pleine forêt, et en était sortie vivante, alors, affronter Bellerose lui semblait être une alternative acceptable. La meilleure défense avait toujours été l’attaque selon Madame Deveraux, ‘Ton existence même est offensante Eugène.’ Et Pimprenelle n’avait jamais été une adepte des stratégies défensives. ‘Tes manières le sont aussi.’ Elle était sèche, comme souvent lorsqu’elle n’était pas dans sa zone de confort. Habituellement, elle se sentait à l’aise dans  les bas-fonds de Paris, mais pas cette fois ; il bouleversait cette quiétude. ‘Je n’ai ni besoin que l’on parle pour moi, et encore moins que l’on paie mes dus.’ Elle détestait cela, qu’on la renvoi à cette place de femme soumise qu’elle ne voulait jamais être. Il venait de l’offenser d’une manière qu’elle jugeait odieuse ignorant que c’était une pâle affaire en comparaison du reste.  ‘Alors garde-y, je doute que tu saches quoi en faire, ça n’est pas pour les amateurs.’ Elle est sèche, mais fière, parce qu’elle sait ce dont elle est capable en magie, et elle sait très bien qu’Eugène pourrait difficilement rivaliser. Selon Lucifer, ou même selon feu-Madame Deveraux, Pimprenelle relevait du petit génie de la magie noire.



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Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Fév - 15:03 ✧


Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait que tu l’aimes cette supériorité que ton genre procure. Tu en jubiles plus que tu ne voudrais bien l’afficher sur ton visage blafard. Ciel que Paris était mauvais pour toi, il ne rendait à ta gloire une chose fade qu’est la nostalgie. Elle était belle l’époque où elle n’était qu’un oisillon et qu’elle ignorait, mais elle ignore toujours, elle a oublié et Merlin que tu aimes ses gestes que tu devines retenus quand tu as en main cette précieuse poudre. Sa froideur n’est d’égal qu’à cette once de faiblesse, de doute et de peur que la perte des souvenirs, que tu gardes précieusement, engendre. Tu le deviennes, et ça te met à l’aise malgré ce qu’elle voudrait faire passer comme émotion. Horrible diable. « Eugène Bellerose. Quel dommage. » Tu souris malgré tout. Un diable, c’était certain. Quel dommage, l’unique dommage de cette ville ça devait être elle et son existence, peut-être ne le pensais-tu pas à une époque, mais désormais qu’était-elle hors un grain de sable dans une ville pathétique, elle gâchait tant de capacité à Paris plutôt que dans une congrégation à la Nouvelle Orléans. Pourtant, il lui faut quelques minutes pour reprendre cette force de parler, tu ne jubiles, oh c’est puissant d’avoir ce type de contrôle sur des oublis, sur quelque chose que tu gardes précieusement, une boite de pandore personnelle qui te rappelle à quel point ton atrocité n’a pas d’égal en ce bas monde, pas encore tout du moins. Punir les gens de la façon dont tu le voulais, garder cela pour toi, c’était d’une extase, ça n’avait aucun prix si ce n’est ta satisfaction pleine et immédiate. Qu’est-ce qui pourrait tendre si ce n’était pas ça ? Pourtant, elle semble reprendre la parole, et Merlin, oh que oui, c’était amusant de la voir devenir agressive pour une chose enfouie, une chose plus profonde, qu’une simple querelle entre deux familles. « Ton existence même est offensante Eugène. Tes manières le sont aussi. » Tu ricanes doucement en en l’observant, gardant le sachet près de toi, pour le mettre finalement dans la poche de son manteau, ça lui serait utile plus tard. « Par Morgane, que la France vous va mal à vous les Deveraux, oh, c’est vrai pardonne moi, il n’y a que vos promesses qui sont offensantes. » Oui, tu faisais directement référence à sa naissance. « À moins que ça soit juste toi… » Bien que tu aurais pu y ajouter Lucifer, ce bon à rien de demi-sorcier, plus cracmole à cause de la malédiction de ta famille sur lui, à cause de la naissance de la brune. Elle était le nœud de bien des maux, mais le lien de ton infini plaisir, tu la revoyais hurler, te demandant d’arrêter et cette vision te laisse une nouvelle fois un sourire condescendant sur le visage. « Je n’ai ni besoin que l’on parle pour moi, et encore moins que l’on paie mes dus, alors garde-y, je doute que tu saches quoi en faire, ça n’est pas pour les amateurs » si elle savait qu’une fois dans ta vie, elle était la brebis et que tu étais le loup, elle cesserait sans doute d’avoir cette attitude, mais elle ne supplierait jamais, tu n’étais pas dupe, cela te révulserait, ce qui t’exciterait dans le futur, ça serait de la voir se débattre pour ne plus être lier à toi. D’ici là, elle n’était qu’une revancharde qui te faisait perdre de ton précieux temps. « Oh… Eh bien. » Sembles-tu faire en la regardant de haut. En ne croisant pas ses yeux, quelle importance cela pouvait bien avoir qu’il la regarde, non tu préfères poser ton regard sur les échoppes. Tu savais sans peine que la poudre de basilic pouvait être vue comme une drogue pour certains sorciers, à petite dose. Et tu te penches un peu en avant. « Pour des gens d’une autre classe, elle sera bien plus utile, amateur ou ‘professionnelle”, les plaisirs dangereux de la vie ne se résument pas à l’opium Miss Deveraux. » Puis finalement tu te redresses. « Alors, à quoi bon savoir quoi en faire dans ce cas n’est-ce pas ? La gent féminine aurait-elle besoin de maudire quelqu’un ou bien d’empoisonner une maîtresse ? C’est un poil réducteur pour tes talents me semble-t-il. N’est-ce pas le coven de la rive gauche qui te voulait avec eux l’été passé ? »


Eugène Bellerose

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Eugène Bellerose
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 0:41 ✧





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EUGENE & PIMPRENELLE

Elle l'avait apprécié Eugène, peut être même qu'une part d'elle - celle qui lui avait ouvert son cœur d'adolescente maladroite - avait pu ressentir quelque chose. mais, ce n'était plus le cas, il y avait comme quelque chose de brisé entre eux, comme si elle avait ouvert les yeux sur le visage de cet homme qui n'était en rien pour elle. Elle même avait ouvert les yeux sur ce qu'elle était, et sur ce qu'elle voulait être. Elle ne voulait pas être faible, elle ne voulait pas pas exister vis à vis de quelqu'un, elle voulait juste être elle même forte et affirmé, comme ce que sa 'mère' le lui avait appris. A cet instant ses cheveux se teintaient d'une couleur bien plus foncée, exprimant malgré elle qu'elle n'était pas à l'aise, qu'elle était sur la défensive.  Parce qu'ils avaient un passé. Un passé qu'elle ne connaissait qu'à moitié, qu'elle ne connaissait qu'en partie. Elle ne connaissait pas l'horreur de cette histoire, l'horreur de ce qu'il lui avait fait subir, l'horreur de cette nuit, elle ignorait ses cris, et la torpeur. Il ne subistait qu'une sensation de dégout en le voyant, et elle l'associait simplement à ce qu'ils avaient vécu : une rupture a grands cris. Bon sang, la vérité était tellement plus sale. Plus sale qu'une dispute d'adolescents.  Quand on était des membres de leurs familles respctives, on savait qu'il n'y avait jamais rien de bon qui pouvait ressortir de ce qui avait été leur 'amourette d'été' comme lui avait cracher Lucifer au visage. Rien de bon. Pimprenelle faisait les mauvais choix de vie, elle s'en rendait compte.  Sortir une nuit de pleine lune, boire à un bal, embrasser un loup garou, et sortir avec Eugène, c'était de très mauvais choix, elle le savait. Et elle ne regrettait aucun d'entre eux, elle préférait les prendre comme des expériences, et en tirer des leçons plutôt que de se nourir de regrets.

Elle ne supporte pas vraiment ce petit ricannement. Il le met hors d'elle sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Cette entrevue la mettait à fleur de peau. Elle détestait cette sensation, celle de ne pas tout maitriser. Ce malaise, elle aurait pu si elle avait été une ingénue le mettre sur le compte d'une émotion ambigue, mais, elle n'était pas ingénue. Pas du tout. Elle se contente d'essayer de ne pas montrer son agacement quand il dit : '  Par Morgane, que la France vous va mal à vous les Deveraux, oh, c’est vrai pardonne moi, il n’y a que vos promesses qui sont offensantes. ' Ils étaient à la Nouvelle Orléans, ça leur posait problème, ils étaient en France ça lui posait problème ? Elle fronce un peu les sourcils, ne pouvant cacher que ces mots l'énervaient. Mais, elle n'était pas vraiment une Deveraux, ce n'était pas ce nom qui devrait apparaitre sur son extrait de naissance, non. ' À moins que ça soit juste toi… ' S'il savait... s'il savait qu'elle n'était que la fille de Viola, et non une Deveraux comme les autres. Mais elle se garde bien de lâcher ces informations elle même avait encore besoin de temps. Alors quand il lui dit que c'était elle qui était offensente, elle comprend bien qu'elle parle de ces stupides serments que sa famille avait soit disant brisé en la faisant naitre là bas, elle ne réagit même pas, ça lui passait au dessus, sa naissance était un problème assez complexe, et ça ne le regardait pas. ' Merci. ' Lâche-t-elle un sourire fier sur les lèvres, elle n'a aucunement honte de sa naissance, au moins, elle était une sorcière de la Nouvelle Orléans, elle se fichait d'être offensante, au moins, elle avait le mérite d'exister, et même de déranger. 'Au moins mon existance déchaine les passions, contrairement à d'autres.' son ton est sec, un brin arrogant.

Cette situation ne lui plaisait pas. Elle avait besoin de cet ingrédient, mais elle n'allait pas le supplier, ça certainement pas. Jamais Pimprenelle ne réclamait la pitié de qui que ce soit. Elle ne veut pas le faire, ni même croise rce regard à vrai dire. Ce quelque chose qui la mettait terriblement mal à l'aise, ce quelque chose qui lui donnait l'impression d'être au bord d'un gouffre. ' Oh… Eh bien. ' lui non plus, il ne la regarde pas, comme pour ne pas lui donner de l’importance. Tant mieux, elle n'était pas certaine de pouvoir supporter ses yeux sur elle. Il semble s’intéresser à une échoppe sur laquelle il se penche tout en disant, ' Pour des gens d’une autre classe, elle sera bien plus utile, amateur ou ‘professionnelle”, les plaisirs dangereux de la vie ne se résument pas à l’opium Miss Deveraux. ' Les plaisirs de la vie, à vrai dire elle n'y connaissait pas grand chose. Elle savait juste qu'elle en avait besoin, de cette poudre. Il se redresse, elle se fige sans comprendre pourquoi. '  Alors, à quoi bon savoir quoi en faire dans ce cas n’est-ce pas ? La gent féminine aurait-elle besoin de maudire quelqu’un ou bien d’empoisonner une maîtresse ? C’est un poil réducteur pour tes talents me semble-t-il. N’est-ce pas le coven de la rive gauche qui te voulait avec eux l’été passé  ?' Elle était officiellement gouvernante, il le savait très bien. Mais il la connaissait aussi très bien, c'était déconcertant pour Pimprenelle que quelqu'un soit capable de la connaitre. Elle avait fait l'erreur d'ouvrir ce coeur dont elle ignorait le fonctionnement à Eugène. Elle était capable d'empoisonner, de maudire, et sans doute même de tuer aussi froidement que sa propre mère. Cette mère et ses mensonges, ces non-dits qui la perturbaient actuellement. Il parlait de ce Coven de la Nouvelle Orléans, l'envie de fuir outre-atlantique lui avait effleurer l'esprit, là bas, elle pourrait être qui elle voulait, fuir les Deveraux, fuir ce 'père' qu'elle ne voulait pas spécialement connaitre, fuir Viola. Elle pouvait aisément fuir.

'Je n'ai pas besoin de tes lumières quant aux dangereux plaisir de la vie, merci.' Lâche-t-elle. Elle bluffait, elle n'y connaissait rien, mais ça il n'avait pas besoin de le savoir. 'Il est toujours facile pour ceux qui en sont dépourvu de reconnaître le talent chez les autres.' Lâche-t-elle avec un sourire suffisant. Elle savait qu'elle avait du talent, elle ne s'en cachait même, sa propre mère le lui avait dit, que ses capacités magiques étaient au delà de ce qu'elle avait pu espérer de sa 'fille'.  Elle était douée, c'était un fait, une vérité. Son talent, il venait de sa rigueur, de cette soif de connaissance qu'elle avait. Tout cela était permis par d’exceptionnelle capacité sortie de nulle part - mais qui lui venait de Lucifer sans qu'elle ne le sache, à mesure que lui se privait de sa magie, la sienne grandissait un peu plus. Des vases communicants qui un jour seront peut être percés à jours.  'Peut être que je compte te maudire ou peut être tenter de t’insuffler un peu de jugeote ?' Lâche-t-elle sarcastique avec un sourire en coin.  Elle fait une moue boudeuse, songeuse, et reprend alors, l'air un peu dégoûtée : 'Non, ça ne m'intéresse pas,  parce que mon monde ne tourne pas autours de toi.' Elle avait d'autres problèmes, sans se douter qu'il était un réel problème dans sa vie.  Un sérieux problème. Mais présentement, sa famille, Lucifer, tout ce qui s'était passé, ses colères incontrôlables, cette rancœur qu'elle avait en elle, c'était ça le problème. C'était elle le problème.



Pimprenelle parle en pims

Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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