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Somebody i used to know. #SKANDETTE

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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Fév - 19:04 ✧





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#SKANDETTEISBACKMOTHERFUCKER

Paris en hiver était tout aussi détestable qu’en plein été. Rien dans la vie parisienne ne trouvait grâce aux yeux de Skander.  Certainement pas ces français, il remerciait son maître d’être revenu en Europe, ces américains lui avaient encore plus donné la nausée. Pourtant, il y avait quelque chose de différent à arpenter les rues de Paris à celle de New York, un je ne sais quoi qui était presque perturbant, une étrange sensation de déjà-vu qui était des plus dérangeante pour le sorcier. Il ne se doutait pas que Paris avait fait partie intégrante des trente premières années de sa vie, que la France avait été sa patrie, et qu’officiellement il était mort en défendant la liberté d’un pays qui avait su triompher de ses ennemis, qu’il était mort en sauvant les membres de son escouade. Il ignorait tout de cette vie, il n’avait pas cherché à savoir autre chose sur ce passé, se contentant d’un présent qui n’avait rien de doux, mais qui avait ses avantages notables. Cette vie passée, elle devait lui manquer dans le fond. Il n’avait plus de famille dans sa tête, pourtant, au bercaille l’y attendait une fiancée, un fils, deux soeurs, et des amis, tous ces gens qui l’avaient perdu en retour quand il n’était jamais revenu au camp. Il n’était pas un déserteur, il était un dommage collatéral de cette guerre.  Ils étaient tous des victimes de la guerre. Grindelwald avait su exploiter ses faiblesses, ses désirs de grandeur et de reconnaissance. Cet homme avait su tirer les ficelles pour faire de lui un pantin.

Le pantin déambulait dans les rues de Paris, fantomatique - ils attendaient les dernières instructions pour achever l'arrivée de son maître dans la capitale française. Il a le temps d’errer dans les rues, bravant ce froid qui pourrait lui glacer le sang s’il n’avait pas été habitué aux rudes hiver de Nurmengard, la neige avait laissé la place aux pavés sans âme.  Il pousse la porte du café de la Gargouille, trouvant le nom aussi stupide que puisse l’être les français. Il fait bien plus chaud à l’intérieur, Skander n’aimait pas vraiment les endroits clos, mais bien qu’il comprenne très bien la français, il était bercé par le brouhaha de leurs paroles incessantes, et de leurs pensées combinées. Il était difficile pour un légilimens de son niveau de se trouver dans les foules, c’était toujours perturbant. Ce qui est le plus troublant dans le bruit, c’est d’y trouver du silence.  Le silence autour d’une femme à la chevelure blonde, penché sur sa table entrain de boire ce qui semblait être un café.  Le même silence qui entourait la femme blonde du bal, celle à qui il avait volé ses lèvres un instant sous le ‘joug’ du gui. Il y a ce quelque chose de troublant chez elle, mais au delà, le silence est intriguant, il est tellement plus jouissif de voir ce qui se trame dans la tête des êtres faibles. Ne pas savoir sonnait comme une invitation à creuser dans cet esprit pour voir les faiblesses et les forces. L’occlumencie faisait d’elle une femme intéressante mais aussi dangereuse parce que capable de penser par elle même - à priori.

L’intriguante blonde assise seule à l’une des tables contre les fenêtres du café donnant sur la place semble seule, puisque son unique boisson est sur la table. Elle est un blanc dans l’océan de pensée qui l’entoure continuellement, il y a toujours quelque chose d’apaisant. Ce qui l’attire est plus profond - indéniablement belle, l’allemand en ferait bien l’une de ses conquêtes, sans  se douter qu’elle avait été la femme de son ancienne vie. Les souvenirs enfouies tentaient peut être de guider ses pas, qui sait. Un pas vers sa table, et le sans gêne tire la chaise en face d’elle pour s’y installer. ‘Fräulein, j'étais certain qu'il s'agissait de vous, je saurais reconnaître vos lèvres, tant elles furent douces et agréable.’ Qui a dit que Skander était quelqu’un de recommandable et de fréquentable ? Il était franc, et dérangeant pour l’époque, et il n’en avait rien a faire.  



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Skander Lazarevitch

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Skander Lazarevitch
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Date d'arrivée : 01/11/2018

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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Fév - 23:36 ✧





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Noël et les fêtes étaient passés à une vitesse folle. Entre son travail au Paradise ou les demandes de la Reine, Odette n’avait pas eu un instant à elle. Et à dire vrai, elle ne cherchait pas à penser elle-même. Elle évitait de penser à vrai dire. Gaspard avait eu neuf ans il y a quelques mois, encore une fois il avait été gâté par bien des personnes qu’elle connaissait. La reine dans un premier temps, puis les Duchannes de tous horizons. Ce petit avait une bouille d’ange à ne pas nommer, mais on lui donnerait le Bon Dieu sans concession et il savait en jouer. Il n’y avait qu’elle qui savait y faire à vrai dire, quand on a eu Alexandre Fronsac sur le dos des années durant, on savait comment traiter avec leurs caractères orageux et leurs lubies. Cette pensée a le mérite de lui arracher une grimace. C’était difficile de continuer à avancer alors que Gaspard avait presque traits pour trait le visage de son père, il n’avait d’elle que la forme de ses yeux et sa peau claire. Elle soupire en tournant une page du recueil de poèmes. Baudelaire, spleen de Paris, quoi de plus naturel d’être si perturbée avec le temps et… Le bal. Morgane, Viviane et Merlin réuni le bal. Elle ne voulait pas y penser. D'une part, car c’était un ami de Marianne qui avait fait un malaise, d’autre part parce qu’elle avait été piégée par ce foutu gui. Piégée face à une personne assez rustre Odette avait malgré elle, appréciée le moment et depuis, c’était un supplice de se dire que finalement, elle était peut-être passée à autre chose, alors qu’elle s’y refusait. Se sentant coupable face à Gaspard et au souvenir qu’il renvoyait. C’était cette horrible sensation qui l’avait poussé à le laisser à sa mère ce matin et demander sa journée pour la gestion du rayon dame au Paradise. Elle avait besoin de souffler. Et ça s’était vu ces dernières semaines.

Comme toujours à chaque fois qu’elle sortait, elle bloquait sa tête, l’accès à ses pensées qui étaient noires depuis des années, il n’y avait que son fils qui avait pu y ramener un peu de lumière. C’était le pouvoir de Gaspard malgré lui. Mais plus il grandissait, plus il demandait des informations sur son père, et la blonde n’était pas prête à lui donner, pas encore. Rien que de voir un cliché d’Alexandre la mettait dans un état innommable, alors lui parler de lui de longues minutes, ça serait trop difficile pour elle. La Duchannes prend une nouvelle gorgée de son café avant de le reposer dans la soucoupe et de tourner une page, alors que la chaise en face d’elle bouge. Elle n’y prête pas attention, son visage toujours sur les lignes du petit livre qu’elle avait pris. « Fräulein, j'étais certain qu'il s'agissait de vous, je saurais reconnaître vos lèvres, tant elles furent douces et agréable. » Malgré elle, Odette rougit dans ses cheveux blonds, passant une main dans ses mèches en tournant une nouvelle page, ne daignant pas le regarder. Il parlait allemand et désormais, elle lui ne voulait sans savoir qui il était. Mais c’était à cause d’eux qu’elle avait perdu son Alexandre, elle ne saurait pas leur pardonner, jamais. Même si cet homme n’avait peut-être pas combattu, elle ne voulait, ni le voir, ni lui parler. « Sachez, Monsieur, que ce n’est en rien réciproque » Elle aurait préféré oublier ce baiser presque forcé par le coup de la tradition. Sans lever les yeux vers lui toujours, elle finit sa tasse de café. Et clos son livre d’un geste sec. « Si vous consentez à m’excuser, j’aimerais éviter la gêne de votre présence pour lire en pleine quiétude. »

Et pleurer le peu de culpabilité qui lui restait à pleurer. Elle n’oublierait pas Alexandre. Elle préférait mourir vieille fille avec un enfant, que de retrouver l’amour. C’était hors de question pour la blonde. Prête à se lever et à prendre le manteau qui était disposé sur le dos de sa chaise, elle a l’audace de lever les yeux vers lui. Et merci, elle était assise. Car malgré elle, elle défaille. Peut-être le prendrait-il comme un compliment à ce qui était son incontestable beauté. Mais Odette aurait pu hurler de douleur en voyant ce visage. Meurtrie par des sentiments lointains et la peine toujours vive de la perte de l’amour de sa vie. Son visage habituellement radieux prend une teinte livide alors qu’elle place la paume de sa main sur la bouche en retenant un cri, sans doute un haut de cœur. C’était lui, malgré l’âge, malgré les presque dix ans de séparation, elle était certaine que c’était lui. Et même si elle voulait se lever pour fuir et oublier l’image qu’il renvoyait, ses jambes ne sauraient pas la porter. Elle était tremblante, mais tenait son esprit comme Alexandre lui avait appris il y a des années. C’était une façon de pouvoir garder les informations de chasse que parfois il laissait s’échapper dans une discussion, pour le protéger lui et sa famille. Et aujourd’hui, il était, comme si de rien n’était en face d’elle. Il lui faut plusieurs minutes pour reprendre ses esprits, ne plus trembler. Mais sans doute était-ce une chance pour elle, elle n’arrivait pas à verser une larme sentant la colère ternir ses iris plus elle le regardait. Elle semblait reconnaître le moindre de ses traits. Et sa voix est presque éteinte, froide et sèche quand elle ajoute. « Comment oses-tu revenir ici devant moi … T’es vraiment… Arschloch comme tu dirais ! » Elle se retient d’ajouter un sale Bosch à la fin de sa phrase alors qu’elle manque de se lever pour le prendre par le collet et qu’elle se retient sans doute de le tuer. « Ça fait dix ans, dix années que je fais mon deuil et tu te crois permis de revenir à Paris comme si de rien n’était Alexandre Léon Fronsac ! POUR QUI TE PRENDS-TU ? La reine de Saba ?! » La blonde était véritablement bouleversée et elle n’arrivait à rien d’autre qu’à la regarder alors que son visage passait par différentes expressions. Et que finalement elle se lève comme une furie en récupérant son manteau et son livre. Mauvaise dans le son de sa voix. « Et si c’est une farce, Monsieur, sachez que ce n’est en rien drôle. » Conclut-elle avait mépris alors qu’elle s’approche vers le bar pour régler sa note, les bras tremblants.


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Odette Duchannes

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Odette Duchannes
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 14:23 ✧





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Odette avait été l'amour de sa vie passée. Dans ce passé qu'il avait oublié, il n'avait jamais cessé de l'aimer, ou de la chérir. La promesse de l'épouser à la fin de la guerre, il comptait bien la tenir. Quand l'escadron qui était le sien avait entamé une offensive, les forces allemandes étaient dangereusement entrain de reculer. Il avait su que l'issue du conflit était bientôt possible.  Bientôt, la dernière ligne droite, la dernière offensive. Et pourtant ce qui aurait pu être un heureux dénouement était devenue une tragique histoire. Il était mort au combat pour les siens, c'est ce qu'avaient dit ses camarades lors de son éloge funèbre.  S'il était revenu du front, sa vie aurait été différente, il l'aurait épousé sa Odette, et ensemble ils auraient élevé cet enfant né de leur amour, conçu dans un pêcher encore mal vu pour l'époque.  Il ne le saurait jamais, mais, dans un sens si l'homme était en vie, cette part de lui n'avait pas survécu à la guerre. Alexandre Léon Fronsac était mort sur le front, de ces blessures grave, et il ne pouvait en être ainsi. Cette fin ne pouvait être remise en question. Il était trop tard. Jamais l'homme n'aurait la réponse à cette question. Il était Skander, Alexandre avait disparu, il ne restait qu'une image fantomatique de ce qu'il avait été.

Alexandre n'était plus, cette part de lui était bien enfouie au fond de son être, peut être aurait-il un soubresaut de ce qu'il avait été tôt au tard. Peut être que le Fronsac tente de briser les chaines de cette mémoire défaillante pour hurler à Odette que c'est bien lui, qu'il est vivant.  Mais ce n'est que Skander qui est en possession de ce corps, les souvenirs manipulés pour n'être qu'une machine à tuer, un être capable de sonder les esprits sans trop de précaution, de détecter des failles, et de les exploiter pour le plus grand des biens. Ne pas pouvoir sonder l'esprit de cette blonde l'intriguait grandement. Sans savoir que si elle l'en empêchait c'était parce que son 'soi' passé le lui avait appris. Parce qu'il ne voulait pas aimer quelqu'un en qui il pourrait lire comme dans un livre ouvert. Parce qu'il voulait que personne ne puisse s'en prendre à son esprit. ' Sachez, Monsieur, que ce n’est en rien réciproque. ' Lance-t-elle sans doute dans l'espoir de faire fuir l'homme qui s'est assis en face d'elle, sans se douter qu'il faudrait plus qu'une sommation dans ce genre pour le faire reculer. Elle était fascinante. Même si elle ne levait pas les yeux vers lui, il se souvenait de ce regard azur au bal. Deux grandes billes bleues. Elle se clos son livre, non sans une pointe de nervosité, il peut le lire dans sa gestuelle. Skander n'avait pas besoin de sonder son esprit pour le comprendre. Il adorait mettre les gens mal à l'aise. Cela avait quelque chose de parfaitement jouissif; ' Si vous consentez à m’excuser, j’aimerais éviter la gêne de votre présence pour lire en pleine quiétude. '  Il ne saurait le permettre, il venait seulement de se mettre à jouer.

Il ne dit rien, il la laisse. Il savait très bien que les silences étaient bien plus souvent malaisant que les mots. Créer le malaise chez les gens était une chose qu'il appréciait tout particulièrement. Il croise finalement ces deux magnifiques billes bleues, et il al voit comme défaillir. Etait-elle éblouie devant un tel charisme ? Il aurait pu sourire à cette pensée, mais il se retient souhaitant garder une certaine prestance. Il voit la blonde trembler l'avait-il menacé par le passé ?  ' Comment oses-tu revenir ici devant moi … T’es vraiment… Arschloch comme tu dirais ! ' Il hausse un sourcil amusé. Il ne comprend rien à ce qu'elle est entrain de lui raconter, mais elle vient de le traiter de trou du cul dans la langue de ce cher Goethe, ce qui est peu commode dans la bouche de qui lui avait sembler être une délicate fleur française. Elle semble réellemet en colère, et il se dit qu'il s'agissait peut être d'une aventure qu'il avait oublié au détour d'une soirée un peu trop alcoolisée.  Il commencerait à avoir des réponses à ses questions quand elle ouvrirait la bouche, '  Ça fait dix ans, dix années que je fais mon deuil et tu te crois permis de revenir à Paris comme si de rien n’était Alexandre Léon Fronsac ! POUR QUI TE PRENDS-TU ? La reine de Saba ?!'  Il y a tant d'information en une seule phrase, plus qu'il n'avait pu en rassembler en dix longues années. Mais, il n'écoute pas vraiment. Il n'entend pas ce nom qu'elle lui dit il n'entend pas le nombre d'années qu'elle lui repproche d'abandon. Il n'entend pas tout cela. Il entend une femme en colère, ce qui l'amuse. Pourtant, elle vient d'éveiller le doute. '  Et si c’est une farce, Monsieur, sachez que ce n’est en rien drôle. ' Une farce ? Certainement pas.

Elle s'était déjà levée telle une furie pour se rendre au bar afin de régler sa consommation. Mais, d'un geste rapide, il lui attrape le bras. Il n'aimait pas qu'on lui tourne le dos, il n'aimait pas qu'un esprit lui résiste. Il détestait cela. Skander détestait ne pas avoir le Control, c'était quelque chose qu'il méprisait.  'Vous faites erreur, ma jolie.' Sa voix  est bien plus froide que lorsqu'il l'avait abordé. Ce n'était pas un ton poli, c'était plus une sombre affirmation qui indiquait que ça ne lui plaisait pas du tout. C'était peut être un trou du cul, mais, il n'acceptait pas que quelqu'un le lui dise. Certainement pas une bonnefemme blonde et française de surcroit. Elle l'avait appelé 'Alexandre Léon Fronsac', qui était ce type ? Est-ce que c'était parce qu'il lui ressemblait ? C'était ce qu'il voulait bien croire, plutot que ce qui pourrait lui paraitre évident.  Le contact de sa main sur son bras, n'était que purement utile. Utile, parce que si son esprit était clos à distance, un simple contact aidait parfois le légilimens à briser les dernières barrières. Elle ne pouvait pas être plus expérimentée que lui. 'J'aimerais bien savoir ce qui dans votre tête de linotte initiée à la légilimencie vous incite à songer à de pareilles inepties.'  Une part de lui cherchait encore ce qu'il avait pu être dans le passé, mais une part de lui façonnée par Grindelwald ne voulait pas chercher ce passé perdu qui avait fait un trait sur lui. Etait-il, cet 'Alexandre Fronsac' ? Il n'en sait rien. Mais dix ans, dix ans, ça coïncidait avec tout, absolument tout. Il ressere son emprise sur son poignet. Il veut creuser, un peu plus. Elle sait fermer son esprit, mais il le fixe d'un regard perçant avec lequel il arrive généralement à briser les esprits les plus faibles. Il entend un nom 'Odette', c'était la seule chose qu'il arrive à laisser passer. Il pourrait creuser un peu plus, mais le serveur vient les interrompre, sans doute parce qu'il voit la sorcière trembler comme une feuille.  'Monsieur, je vous prie de lâcher Madame.' L'un des serveurs le lui demande. Recevoir un ordre ne faisait pas partie de ses choix de vie, surtout pas venant d'un serveur, mais soit. Il s'y résoud. Il n'était pas là pour chercher les problèmes.  'Détendez-vous, nous ne faisions que discuter, n'est-ce pas, Odette ?' Lâche-t-il, en jettant un regard à la sorcière, dont il avait décelé le nom dans les pensées. Il n'avait eu qu'un maigre aperçu, mais, c'était suffisamment utile.


Skander parle en skander

Skander Lazarevitch

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Skander Lazarevitch
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✧ Parchemin envoyé Mer 3 Avr - 2:22 ✧





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Il n’y avait pas plus de peine dans ses gestes, que dans ses mots. C’était trop. C’était trop pour elle. Comment en dix ans de temps, elle arrivait encore à le voir dans la peau d’un parfait inconnu qui avait eu l’audace de l’embrasser au bal de Noël. Elle se reprochait d’avoir malgré elle apprécié le contact physique. Elle l’avait aussitôt détesté Odette. Elle n’avait pas voulu se retrouver assise à la même table que lui. Il était venu la troubler pour une raison dont elle ignorait les motifs. Du chantage ? De la méchanceté gratuite ? Sans doute était-ce la seconde solution. Elle n’arrivait décidément pas à rester en place à le regarder une seconde de plus. De croire malgré elle qu’il ressemblait à l’homme qui aurait dû être son mari. Mari avec qui elle coulerait des jours heureux depuis dix ans, avec qui elle aurait eu un fils. Gaspard, neuf ans qui auraient tellement bien grandi en compagnie de son père à la campagne loin de Paris et de ses mœurs délurés. Aujourd’hui, elle n’avait rien qu’une réputation entachée, qu’elle redorait par l’appui de la Reine et de son travail acharné, de la belle personne qu’était son fils. Elle était obligée, chaque jour que sa vie durant, de rattraper la passion et les élans d’amour, d’affection qu’elle avait eu face à Alexandre Fronsac. Cet homme mort, qui malgré lui avait embelli et ruiné sa vie. Elle l’aimait, elle ne pouvait que l’aimer. Gaspard était la cristallisation de cet amour. Et aujourd’hui, elle se retrouvait avec une sorte de sosie en face d’elle. Sans doute que là où il était en bière, Alexandre se retournait de voir que sa fiancée était si vite prise par la pièce d’un sombre inconnu. Il ne l’avait pas initié à divers type de magie pour qu’elle tombe si rapidement dans le piège de cet homme. De cet allemand. Et pourtant, elle était là à hausser le ton face à lui. S’imaginant toutes les tortures douloureuses qu’elle pourrait lui faire subir d’être ainsi insolent et de la tourmenter. Mais son cœur fragile n’en pouvant pas plus, elle décide de se lever, de fuir, de retourner là d’où elle vient. Préférant oublier une bonne fois pour toutes cet incongru. Mais … Impossible.

D’un geste puissant, il vient se saisir de son poignet pour l’empêcher d’avancer plus vers le comptoir. Malgré elle, c’est toujours ce même courant électrique qui parcourt sa peau, comme lors du bal. Ça la fait frissonner. Mais en plus de ça, elle tremble de rage. Elle s’affaiblit par le contact et la pression mentale qu’il met sur les barrières qu’elle a irriguées depuis bien des années. « Vous faites erreur, ma jolie. » Oui, elle devait faire erreur. Que faisait-elle sinon ? Elle ne pouvait pas avoir Alexandre en face d’elle. Comme si rien ne s’était passé. Comme s’il n’était pas mort. C’était tout bonnement impossible. Elle ne pouvait pas salir la mémoire du seul homme qu’elle avait aimé de cette façon, en le comparant à ce rustre qui n’avait de cesse que de vouloir entrer dans sa tête. « J'aimerais bien savoir ce qui dans votre tête de linotte initiée à la légilimencie vous incite à songer à de pareilles inepties. » Même elle, même Odette aurait voulu savoir ce qui avait traversé son pauvre esprit meurtri. Mais elle n’arrivait à aucune conclusion logique. Aucune. Juste à celle qu’elle faiblissait au fur et à mesure du contact. Elle ne voulait pas lui faire le plaisir d’avoir une image d’Alexandre, ni même une image de Gaspard. C’était hors de question. Elle se retourne en sifflant un agacé, mais froid. « J’aimerais savoir ce qu’il y a dans votre tête de mule pour m’importuner encore et encore de la sorte. » Alors qu’elle était celle qui avait commis l’erreur. Mais à le regarder une nouvelle fois. Elle ne pouvait pas se tromper. Elle était certaine, persuadée au point que ça lui retourne les tripes. Elle pourrait laisser ses barrières tomber pour avoir la paix, mais elle ne lui laisserait pas ce plaisir. Même la blonde sent les gouttes de sueur perler sur son front par l’effort, jusqu’à ce qu’un serveur ne vienne lui sauver la mise. Du moins, il tente de le faire. « Monsieur, je vous prie de lâcher Madame. » Brave homme, pense la Duchannes. Soufflant mentalement. Enfin, un instant de répit. « Détendez-vous, nous ne faisions que discuter, n'est-ce pas, Odette ? » Et ladite Odette se raidit encore plus. Malgré l’accent légèrement différent, elle en était certaine. Plus que persuadée que c’était Alexandre qui se tenait face à elle. Par quel type de magie, elle ne le savait pas. Elle esquisse un sourire pour le serveur et tire assez fort son poignet pour se dégager et le frotter. Atténuer la douleur. « Évidemment. » Lâche-t-elle courtoise, bien que tremblante par tout ce qui la traverse. « Je vous remercie, mais mon époux et moi-même allions reprendre deux cafés. Bien serrés je vous prie. » Alors qu’elle repose son manteau sur le dos de sa chaise. Et son livre sur la table. « N’est-il pas attentionné ? M’empêcher avec tant de ferveur d’aller fumer. » Fait-elle en feignant un rire qui conviant le serveur, assez pour qu’il l’éloigne. Finalement, elle s’assoit sur cette chaise. Croisant ses bras entre eux.

« Ne me touchez plus jamais. » Qu’elle lance la plus froide possible en l’observant. Elle cherchait ne serait-ce qu’une tache de naissance qu’il avait, une cicatrice qu’elle aurait pu connaître. « Je n’ai pas la moindre envie de vous connaître ou d’expliquer ce qui est l’origine de cette méprise. Et contrairement à d’autres filles de basses vertus, je ne suis pas le premier livre dont ouvre les pages par pure curiosité  après avoir lu la quatrième de couverture. » Et pourtant, elle était restée. Pourquoi ? C’était bien la question.


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Odette Duchannes

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✧ Parchemin envoyé Dim 21 Avr - 21:32 ✧





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Skander n'aimait pas la France, et encore moins ces cafés français, ces foutus café parisien où il semblait arracher la tête du serveur de lancer un aimable 'bonjour'. Pas que Skander soit des plus aimable - enfin ça dépendait. Il pouvait être le plus charmeur des hommes s'il le souhaitait. Mais il était fourbe, capable d'être quelqu'un de bon, comme quelqu'un d'extrêmement mauvais. La France, c'était la cause de cette défaite qu'avait subie l'Allemagne - celle qu'il croyait être sa patrie. Skander croyait beaucoup de chose, beaucoup de chose qu'on lui avait raconter, des choses qu'on lui avait enseignée, des endoctrinements parfois. L'amnésique qui s'était réveillé complètement déboussolé au front, quelques temps après que l'armistice fut signé, avait attrapé la première identité qu'on lui avait offerte, puisque personne d'autre n'était venu le chercher. Skander ça lui convenait comme identité; Grindelwald et ses alliés avaient fait en sorte que cette identité lui sied, qu'il veuille l'embrasser, comme si ça avait toujours été la sienne. Skander se disait qu'avant ça devait être sa vie, son nom. Il y avait toujours un doute qui demeurait, minime, caché, mais qui avait le mérite d'exister. Il avait tout oublié d'Alexandre Fronsac, sauf ses capacités de légilimencie et d'occlumencie. Le reste s'était envolé, la mémoire de son frère, de ses deux sœurs, de son fidèle Sirius qui devait avoir pris de l'âge, de sa belle Odette, et même du reste de ses amis et camarades de l'escadron Sinistros.

Cette femme était intrigante, un livre dont ne peut avoir aucun aperçu, un esprit un peu plus combatif, c'était intriguant.  Il avait presque la certitude de se faire jeter par la sorcière, après tout il était un putain de connard. Un vrai de vrai. Il a l'impression de la voir se renfermer un peu plus.  Il relâche sa main pour ne pas de faire jeter par le serveur, au cas où. Il la laisser se dégager, frottant son poignet, esquissant un sourire poli pour le serveur. Contre toute attente, elle dit alors : 'Évidemment.' Il est presque surpris, mais ne laisse rien transparaitre. Mais il gratifie le serveur d'un sourire presque... victorieux.  Oui, il aimait ne pas avoir tort, il aimait ne pas être mis en défaut. Cette femme, cette Odette venait de dire à ce serveur qu'il s'était trompé, 'Je vous remercie, mais mon époux et moi-même allions reprendre deux cafés. Bien serrés je vous prie.' Le voilà qu'il était son époux ? Elle allait vite en besogne visiblement... Il la regarde reposer tous ses biens sur la table, décidée à ne pas partir. Eh bien, eh bien, voilà qui changeait la donne. Était-elle aussi intrigué par lui qu'il semblait l'être par elle ? Dans le fond de son esprit s’immisce une étrange sensation de déjà vue... 'N’est-il pas attentionné ? M’empêcher avec tant de ferveur d’aller fumer.' Skander était attentionné... Ça donnait presque envie de rire. Il avait cruellement envie de rire, qu'elle était mignonne. Jamais il n'empêcherait quelqu'un d'aller fumer, quelle drôle d'idée. Mais les mots de la jolie blonde ont au moins le mérite de faire fuir le serveur qui va chercher les deux cafés qu'elle avait commencé. Puis, une fois qu'il est loin, la voilà qui sort le griffes, telle un petit chat inoffensif : 'Ne me touchez plus jamais.' Oh ça il ne pouvait pas le prommetre, sa peau de porcelaine avait l'air douce et agréable. Elle le fixe pourtant, comme si ses mots et ses actions n'étaient pas du tout en adéquation. 'Je n’ai pas la moindre envie de vous connaître ou d’expliquer ce qui est l’origine de cette méprise. Et contrairement à d’autres filles de basses vertus, je ne suis pas le premier livre dont ouvre les pages par pure curiosité  après avoir lu la quatrième de couverture.' Ah oui ? Vraiment ? Il n'en croyait pas un mot. Son langage corporel et son langage verbal n'étaient pas du tout en phase. On peut mentir avec des mots, mais avec le corps c'est bien plus compliqué.

Il esquisse un sourire, et tire la chaise pour s'asseoir en face d'elle. Il n'avait aucunement l'intention d'aller autre part, c'était trop amusant ici. Et puis, elle avait commandé deux cafés, l avait bien l'intention de le boire pour ne pas décevoir ce serveur. Il rit presque en disant 'Oh... Je crois qu'un livre est intéressant à lire, de la première page jusqu'à la dernière, la couverture n'est qu'un moyen de donner envie de creuser un peu pour finir par en percer tous les secrets.' là sont les paroles d'un charmeur et d'un tombeur. Il y a un peu d'Alexandre qui perce malgré lui, une passion pour les livres, une bibliothèque très fournie au domaine des Fronsac qui était encore aujourd'hui sous la garde de Palmyre. 'Permettez-moi de douter de vos...' Il esquisse une petite moue pour chercher ses mots, '... de votre volonté de me voir partir, sinon vous n'auriez pas commander deux cafés, vous auriez crié au loup et supplié ce brave serveur de vous venir en aide, comme une délicate petite chose sans défense.' Il est arrogant quand il parle. Il avait envie de savoir de quoi elle parlait quand elle parlait de 'l'origine de cette méprise' - de quoi parlait-elle ? Dire qu'elle ne voulait pas en parler c'était comme une invitation à lui poser la question. Il sourit tandis que le serveur dépose les deux cafés et repart aussitôt, après que Skander lui est lâché un 'Merci beaucoup.' un peu trop français, un accent qu'il perd automatiquement, faisant preuve de sarcasme. Un sarcasme à la française, assez propre à Alexandre Fronsac. Puis, il reporte son attention sur la jolie blonde qui lui fait face, Odette, une sorcière d'une petite trentaine d'année intriguante. Il a beau essayé de percer les mystères de son esprit, il n'y trouve rien. Bien sûr, s'il poussait plus, il y arriverait, mais il n'était pas recommander de forcer l'esprit de quelqu'un au beau milieu d'un café.  'De quelle méprise parlez-vous ? De celle où vous êtes incapable de me lâcher des yeux ?' Il n'était pas charmeur, il était lourd. Mais il s'en fiche.


Skander parle en skander

Skander Lazarevitch

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