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You've got a friend in me. #KAMROSE

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✧ Parchemin envoyé Dim 24 Fév - 22:16 ✧





You've got a friend in me. 

#kamrose

Il était sorti depuis presque un mois de l’Hôtel Dieu, il allait mieux. On lui avait conseiller de reprendre doucement sa vie. Une semaine qu’il retournait travailler au Sénat pour son père, et il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait là. Absolument aucune. La vie était bien trop courte pour la gâcher avec des gens qui n’en ont rien à faire de vous ? Il pouvait très bien faire autre chose, et laisser un autre Montrose prendre la place de leur père dans quelques années ? Il était l’héritier mais cette politique et son père le dégoûtait de plus en plus. Il ne savait plus rien Basile, il était complètement perdu. Sa vie n’était absolument pas ce qu’il avait imaginé. Il ne s’était jamais imaginé avancé sans sa soeur jumelle, déjà cinq années qu’elle l’avait abandonné. Il tenait encore debout, toujours vivant. Et il n’avait pas l’intention d’arrêter de vivre de sitôt. Certainement pas.

Il avait besoin de prendre le large un peu, de prendre un peu de recul par rapport à la Maisonnée Montrose, où on avait tendance à un peu trop la couver. Il avait faillit le mourir, mais de ce qu'il avait compris, son coeur lâchait de façon purement aléatoire, alors pourquoi devrait-il se priver de vivre ? Elise était une vieille amie, depuis leur entrée respective dans l'Académie de Sorcellerie Française - et ils n'avaient jamais failli l'un envers l'autre. Ils n'étaient pas sans cesse sur le dos l'un de l'autre, mais ça n'était pas grave, ça n'est pas ce qui définissait leur amitié. Pour le père de Basile, ça avait été scandaleux qu'il s'entend avec une jeune fille de couleur, qu'elle soit son amie, et qu'il la considère comme son égal.  Il la savait très occupée, il était fier d'elle, de son travail et de ce qu'elle accomplissait.  Ils s'étaient donné rendez vous dans un bar pas forcément très huppé du milieu un peu underground parisien, ça changeait Basile de ses quartiers du Café des Gargouilles sur l'île de la Cité. Il l'avait tout de suite reconnu avec ses cheveux changeants qui avaient teinte d'un rose poudré qui lui allait parfaitement. Il s'approche d'elle pour la saluer d'un baiser affectueux sur la joue. L'affection entre eux était des plus simples, il n'y avait pas besoin de chercher midi à quatorze heures. 'Tu es bien élégante, Mademoiselle Kama !' Lance-t-il enjoué. Il avait vécu l'enfer, il n'avait pas envie d'être morose, juste un Montrose.





Basile parle en basile


Basile Montrose

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Basile Montrose
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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 0:14 ✧





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Les Japonais étaient d’un barbants, certes leurs mœurs étaient d’un irréprochable, mais leurs conditions pour l’installation de leur équipe… C’était presque impossible de tout réunir sans construire un nouvel immeuble à Paris. Elle soupire devant le cahier des charges alors que ses yeux ont pris une teinte verte. Le dégout de voir certaines choses de noter ci et là, elle commençait doucement à saturer Elise. Déjà quatre ans qu’elle était sur cette préparation en plus des nombreuses actualités qu’elle devait suivre pour tenir sur rôle de porte-parole du département. C’était à croire qu’elle ne faisait plus ses nuits correctement depuis des semaines. Mais son don lui permettait de cacher ses cernes sans mal. Au moins un avantage, elle qui perdait de plus ne plus souvent le contrôle de ses émotions sous la fatigue accumulée. Par deux fois, elle s’était effondrée sur son bureau, mais les médicomages avaient de bonnes potions de sommeils et de vigueurs pour l’aider à tenir jusqu’à la fin du mois d’août qui signerait la fin de la Coupe du Monde. Mais à travailler comme un elfe de maison, Elise en avait oublié le monde extérieur et la lettre de Basile avait eu le mérite de la faire se secouer. Apprendre un mois après qu’il avait presque franchi la ligne. C’était flippant, elle avait véritablement eu peur et s’était renseigné comme elle avait pu de son côté pour connaître son état de santé véritable. Après tout, cette malédiction était l’œuvre de son arrière-grand-mère… Alors, malgré elle, Elise se sentait coupable.

Hélas pour son département, elle partit plutôt. Mais om était donc Elise ? La question s’était énormément posée jusqu’à ce qu’une collègue ne réponde qu’elle était pour une fois partie plutôt. Le Marais grouillait de monde, mais elle savait qu’avec le rose poudrée de ses cheveux remontée en un élégant chignon pourrait guider Basile jusqu’à elle alors qu’elle a un verre de champagne dans la main. Elle se retourne pouvoir le petit Montrose s’avancer vers elle et poser ses lèvres sur ses joues, alors qu’elle fait de même cachant de suite son regard habituellement noisettes, qui avait viré au doré. Cette couleur la mettait hors d’elle, mais les émotions à fleurs de peau, c’était la seule alternative. « Tu es bien élégante, Mademoiselle Kama ! » Elle tourne sur elle-même. Sa robe noire aux motifs dessinés par divers sequins dorés dansait avec le reflet des lampes à huile et des bougies. « Comme tu vois, je ne manque pas d’élégance malgré tout. Mais toi… » Fait-elle en croisant les bras, sortant la baguette de son porte-jarretelles pour lui faire apparaitre une veste de costume, une chemise et un nœud papillon coloré. « C’est mieux comme ça. Et ça te va drôlement bien. » Dit-elle en riant doucement. Jusqu’à remarquer sa coupe. « Je ne t’ai pas attendu, mais j’imagine que tu bois du jus de citrouille, je ne tiens pas à mourir de la main de ta sœur si tu bois autre chose Basile. » Elle sourit et prend sa main pour aller s’asseoir sur deux tabourets hauts. « Alors, dis-moi comment tu te portes, ça fait une éternité. »



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Elise Kama

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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 1:05 ✧





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C'était sa première vraie sortie dans le monde depuis le drame. Il avait cruellement besoin de prendre l'air, de prendre une bouffé de ce putain d'air frais qui lui faisait défaut au sein de cette maison qui était la sienne. Elise était une bouffée d'air frais, il s'était toujours bien senti à ses côtés, naturelle et sans retenue, c'était exactement le genre de présence qu'il appréciait; il pouvait être lui même sans avoir à jouer un quelconque rôle, celui d'un héritier arrogant et suffisant.  Il ne voulait plus de cette pression sur ses épaules, cette pression constante que lui mettait ce père qui ne semblait avoir aucune estime pour ce fils qui ne semblait jamais être bon à rien.  Il voulait juste passer du bon temps avec une amie ce soir, sans personne pour le juger, sans personne pour le couver. Juste une fois, juste un soir s'il le fallait, mais il voulait vivre un peu.  

Elise était élégante, comme toujours. Elle avait une vie bien remplie, et pourtant elle trouvait le temps de s'occuper d'elle, de faire ce qu'elle voulait de sa vie. Basile était parfois admiratif de ce qu'elle avait pu accomplir de sa vie. 'Comme tu vois, je ne manque pas d’élégance malgré tout. Mais toi…' Elle tourne sur elle même pour faire scintiller les sequins qui jonchaient sa robe, et brille de mille feux sous les artificielles et tamisées lumières du bar. Ravissante, c'était le mot. Mais, oui, Basile n'était clairement pas à sa hauteur, son dernier costume ayant été abîmé et même perdu par le personnel de l'Hôtel Dieu il avait fait avec les moyens du bord. Mais il la regarde sortir sa baguette de son... porte-jartelle, c'est à ce moment qu'il détourne un peu le regard. Avant de se rendre compte qu'en un coup de bagette elle l'avait changé en un homme élégant. 'C’est mieux comme ça. Et ça te va drôlement bien.'  Ca n'était pas bien compliqué de le rendre plus élégant.  Il rit avec elle, avant qu'elle n'ajoute,  'Je ne t’ai pas attendu, mais j’imagine que tu bois du jus de citrouille, je ne tiens pas à mourir de la main de ta sœur si tu bois autre chose Basile.' Elle avait plutôt raison. Dans un sens. 'Alors, dis-moi comment tu te portes, ça fait une éternité.' Une éternité... Il avait faillit passer au travers du voile alors, oui, il avait des choses à raconter.

Il avait fait face à l'immense éternité Basile, son coeur avait cessé de battre un temps. S'il avait survécu c'était grâce au savoir faire de médicomage présents au bal qui avaient su faire le nécessaire pour l'empêcher de franchir le Styx pour retrouver ses défunts frères et soeurs.  'Suis-je ta Cendrillon et toi ma Bonne-Fée ce soir ?' Disons que c'était sa façon a lui de dire merc. Il s’asseoir alors à côté d'elle sur un haut tabouret. 'Effectivement, du jus de citrouille fera l'affaire, je ne suis pas encore prêt à jouer avec le feu.' Il le dit avec un sourire, parce qu'il avait décidé de ne pas pleurer.  'Personne n'a envie de subir la fureur de Séraphine, elle est très en forme en ce moment, elle a fait fuir Marianne sans cérémonie.' Il y avait de l'humour dans ces mots, mais le fond de vérité était bien réel.  Il commande son jus de citrouille sous le regard inquisiteur du serveur qui n'avait visiblement pas l'habitude de ce genre de commande dans un pareil lieu. Puis, il reporte son attention sur la demoiselle à ses côtés. 'Je suis en vie, et...' Il ne veut pas être sinistre, pas ce soir. Il voudrait pouvoir dire qu'il va bien, mais il n'y arrive pas. Il n'allait pas bien, cette vie ne lui convenait pas. 'Je suis prêt à retourner travailler, deux mois de convalescence ont faillit me faire perdre la tête, c'est long d'être seul à la maison, même Léon a fini par me manquer, c'est dire.' Il l'aimait bien Léon, mais il tenait d'avantage du petit con, il lui ressemblait énormément.



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Basile Montrose

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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 1:50 ✧





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C’était comme se retrouver à Beauxbâtons, ou bien au village qui se tenait au pied de l’école de magie. Beaucoup savent que Basile et Elise n’ont pas fait les choses à moitié durant leurs scolarités, même si un an les sépare, les 400 cents coups ont été faits avec intelligence, dans un esprit sportif, tout en restant bons élèves. Dommage qu’à sa sortie de l’Académie, Basile n’avait pas eu le cran de la Kama pour prendre sa vie en main. Mais son attitude gênée ça le fait doucement rire, mais c’est vrai qu’il est rapidement transformé quand il est ainsi vêtu, bien plus dans l’ambiance de ce bar clandestin de Paris. Les autorités devaient en savoir l’emplacement, mais personne ne touchait à la famille des propriétaires. Et encore heureux pour la fête parisienne qui serait bien morose sinon. « Suis-je ta Cendrillon et toi, ma Bonne-Fée, ce soir ? » Elle rit doucement, un rire cristallin en ajoutant. « Ça ne change pas de d’habitude mon chou, tu le sais bien. » Elle avait toujours été bonne conseillère de mode avec un père aussi précieux que le sien. Mais c’était commun qu’Elise achète de vêtements à Basile pour ses anniversaires, plutôt que des bêtises, au moins, elle se savait bien vêtue en toutes occasions. « Effectivement, du jus de citrouille fera l'affaire, je ne suis pas encore prêt à jouer avec le feu. Personne n'a envie de subir la fureur de Séraphine, elle est très en forme en ce moment, elle a fait fuir Marianne sans cérémonie. » Sa sœur… Elise en tremble, car c’était ce genre de personnalité calme, mais en feu qui la faisait trembler habituellement, mais la phrase était intéressante à analyser… En forme, au point de faire fuir Marianne… Duchannes ? La Marianne Duchannes qui l’avait quitté il y a des années et celle avec qui il travaillait au ministère. Elle tape dans ses deux mains enthousiaste et curieuse. « Ciel, en effet pour faire fuir un strangulos pareil, elle doit être bien remontée… » Mais il y avait de quoi n’est-ce pas ? « Mais la vraie question, c’est de savoir si tu es content qu’elle l’ait fait fuir ou pas. Parce qu’accordons-nous, elle est bien jolie et méritante, mais un peu trop fleur bleue. » Pourtant, elle voit bien dans le fond de ses yeux que malgré tout ce qu’il peut dire avec humour ou non, il y a quelque chose qui ne va pas… Elle le connait trop pour savoir que ça concerne cette vie qu’il n’a pas saisie de suite. « Je suis en vie, et... » Évidemment qu’il était en vie, elle le voyait bien devant elle, ça semblait évident. Si ses cheveux gardent leur teinte rose, ses iris se teintent d’un bleu qui montre bien la tristesse qui s’empare de la petite méthamorphomage en l’écoutant parler. « Je suis prêt à retourner travailler, deux mois de convalescence ont failli me faire perdre la tête, c'est long d'être seul à la maison, même Léon a fini par me manquer, c'est dire. » Si Léon lui manquait, c’est qu’elle aurait dû s’accorder un peu de temps pour venir lui rendre visite, mais cette coupe du monde prenait le peu de temps qu’elle avait, même le temps libre pour que tout soit prêt à temps. « Basile… Promets-moi que quand Léon commence à te manquer, tu dois m’envoyer un hibou, en arriver au point où u apprécie la présence de ce petit emmerdeur… Je transplanerais aussitôt. » Elle agite la main devant son visage. « Mais j’espère juste que ça ne se reproduira plus. » S’il était en convalescence, c’est qu’il était malade. Alors, elle espérait qu’il ne le soit plus jamais. Elle vient tapoter la main de son ami et recommande une coupe de champagne quand le serveur apporte le jus de citrouille. « Autre chose, tu n’es pas prêt du tout à y retourner… Basile, ça se voit clairement quand tu parles et encore tes cheveux ne changent pas de couleur. Avoue que tu ne veux pas y retourner une bonne fois pour toutes. » Elle hausse les épaules. « Franchement, on a passé une guerre, tu as bien le droit de ne pas vouloir être un politique toute ta vie, surtout que tu as toujours du talent au Quidditch… Enfin, Duguit, parle beaucoup de tes capacités lors des entraînements en club. Ça circule dans tout le département. »



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Elise Kama

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✧ Parchemin envoyé Lun 25 Fév - 14:23 ✧





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Il n'était pas un expert en matière de mode, il ne l'avait jamais été. Pendant longtemps, il s'était reposé sur Bénédicte qui savait exactement ce qui était bon pour lui. Désormais, il s'appuyait généralement sur ses soeurs, en fonction des maigres moyens des Montrose. Une décadence pécunières qu'ils cachaient tous autant qu'ils étaient au monde magique tout entier. Mais dans un sens, c'était souvent Elise qui veillait sur son style depuis Beauxbâtons, combien de fois avait-elle redresser la cravate mal mise du garçon un brin trop prétencieux ? 'Ça ne change pas de d’habitude mon chou, tu le sais bien.' Il y avait en effet des choses qui ne changeaient pas, et parfois c'était agréable d'avoir quelque chose de constant dans une vie bien souvent en mouvement.

Il avait besoin de ce changer les idées, alors parler de Marianne n'était sans doute pas la bonne chose à faire. Il devait tourner la page, elle n'était pas revenue le voir, malgré que Séraphine lui ai laissé une chance. La nouvelle d'une Marianne en fuite semble presque fare jubiler Elise qui tape dans ses mains, 'Ciel, en effet pour faire fuir un strangulos pareil, elle doit être bien remontée…'Un strangulos ? Basile n'avait jamais vu Marianne comme étant un strangulos, il n'était pas jadis tombé ampoureux d'un strangulos, juste d'une fille, d'une gentille fille, peut être que désormais c'était terminé. Il avait parlé plutôt franchement la dernière fois, il avait dévoilé des blessures qu'il ne montrait pas, et elle n'était pas revenue. 'Mais la vraie question, c’est de savoir si tu es content qu’elle l’ait fait fuir ou pas. Parce qu’accordons-nous, elle est bien jolie et méritante, mais un peu trop fleur bleue.' Elise a la mérite de poser des questions... intéressantes.  Il n'en savait rien, de s'il était content ou non. Des années qu'ils se tournaient autours sans que rien ne changent, si ce n'était de pire en pire. Il n'en savait rien.Oui, elle était belle, elle était méritante, et probablement fleure bleue. Il n'avait rien à redire. 'J'en sais rien.' Dit-il honnêtement, 'J'ai perdu toute mes certitudes en même temps que connaissance au bal.' C'était vrai, il ne savait plus rien. Il était perdu, complètement. Ça remettait les choses en perspective de frôler la mort.

Il aimait bien son petit frère, ils étaient même plutôt proche. Léon était une sorte de mélange judicieux entre Basile et Séraphine, il avait la chevelure de sa sœur, le visage de son frère, la curiosité de la sœur, et la prétentieux de Basile. Il l'aimait beaucoup, et il espérait qu'il ne serait pas victime de la faiblesse du cœur que frappait les siens. Léon était assez jeune, et il ne méritait pas ça, aucun d'entre eux ne méritaient ça. 'Basile… Promets-moi que quand Léon commence à te manquer, tu dois m’envoyer un hibou, en arriver au point où u apprécie la présence de ce petit emmerdeur… Je transplanerais aussitôt.' Il ne peut s'empêcher de rire. Oui, c'était vrai, ça devenait grave quand on venait à manquer de son propre fère.  C'était un gentil emmerdeur, un bien gentil emmerdeur. Il s'était bidonné comme une baleine quand Séraphine avait remis en place Marianne, tandis que Baisle avait tenté de le faire taire, en vain. 'Mais j’espère juste que ça ne se reproduira plus.' Il espérait aussi. Que ça soit la dernière fois. Il sourit et lance un 'Je ne manquerais pas d'appeler au secours si Léon devenait trop... encombrant !' Il prenait beaucoup de place ce petit, beaucoup de place.  Il ne relève pas qu'il espérait que cela ne se reproduirait pas, il n'avait pas vraiment envie d'en parler. Il n'était pas encore spécialement à evoquer la fatalité de la vie avec autant de détchement, il l'avait fait avec Marianne et avait réussi à verser une larme en songeant à ceux de sa famille qui avaient perdus la vie.

La main d'Elise vient se poser sur la sienne, se voulant réconfortante, comme toujours. C'était une bienveillante amie qu'il avait parfois l'impression de ne pas mériter. Basile ne se voyait pas comme quelqu'un de bien, il savait qu'il n'était qu'un jeune petit con arrogant et égo!egoiste, il n'avait pas besoin que Marianne ou Tiphanie viennent le lui dire. 'Autre chose, tu n’es pas prêt du tout à y retourner… Basile, ça se voit clairement quand tu parles et encore tes cheveux ne changent pas de couleur. Avoue que tu ne veux pas y retourner une bonne fois pour toutes.' En même temps, qui aurait envie de travailler pour son propre père ? Monsieur Montrose n'était pas un enfant de chœur, ce n'était pas quelqu'un qui savait reconnaître le mérite d'un travail bien fait. Tout ce que ferait Basile à ses yeux ne serait jamais suffisant car il était son second fils, pas le premier qui était voué à lui succéder. 'Franchement, on a passé une guerre, tu as bien le droit de ne pas vouloir être un politique toute ta vie, surtout que tu as toujours du talent au Quidditch… Enfin, Duguit, parle beaucoup de tes capacités lors des entraînements en club. Ça circule dans tout le département.' Faire du quidditch ? Basile y avait songé depuis la sortie de Beauxbatôns, mais son père l'en avait empêcher. Il n'avait toujorus fait qu'une chose : prendre les mauvaises décisions, alors, peut être devrait il écouter une fois pour toute son coeur et faire ce que bon lui semblait ? Mais, faire du quiddich avec un coeur en vrac, cela semblait-il raisonnable ?

Il la regarde en haussant un sourcil, surpris de la proposition. Il avait été un excellent joueur sur les bancs de Beauxbatons, il n'avait jamais cessé de s’entraîne, considérant le sport comme sain pour le corps et pour l'esprit. Il avait toujours eut besoin d'évacuer les frustrations de sa vie et de son travail. 'J'ai le cœur qui a lâché une fois, et tu me demandes de le mettre à l'épreuve du quidditch?' Demande-t-il en cherchant si elle est sérieusement ou non.  'On ne vit qu'une fois?' Lâche-t-il en riant. Même si les médicomages lui avaient dit que rien n'était certain, que leur 'maladie' s'apparentait d'avantage à la roulette russe plutôt qu'à une véritable maladie.  Ca lui avait toujours semblé plus sage de travailler pour le Sénat et pour son père. Il n'avait pris absolument aucun risque. 'C'est pas que j'ai pas envie c'est que...' Commence-t-il a dire en baissant un peu les yeux, ennuyé. Il joue avec le pied du verre de jus de citrouille en cherchant comment il pourrait se justifier. 'Ca a toujours parut être une bonne option, et bien plus sûre encore maintenant. Le plus dur c'est de supporter mon père.'  Oh ça oui, c'était le plus dur, de supporter son père. Ce père qui le regardait maintenant comme s'il avait encore plus échoué dans sa vie, comme si faiblesse était de son ressort.


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✧ Parchemin envoyé Mar 26 Fév - 0:48 ✧





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« J'ai perdu toutes mes certitudes en même temps que connaissance au bal. » Dans un sens, Elise aurait aimé dire que ça l’arrangeait qu’il ne soit certain de rien concernant la fille Duchannes, car elle savait malgré tout que cette fille comptait et qu’elle compterait sans aucun doute toujours. Mais ce n’était pas sa façon de faire, elle avait attendu dans l’ombre des années durant, attendre ne la dérangeait pas. Même pas du tout, après tout, tout avait évolué avec les années, sont regard doré n’avait pris place que lors de sa sortie de l’Académie. Pas avant. Pourtant, la Kama a une petite moue. Il était vraiment bas, même lui-même, il tentait de le cacher, mais avec elle, ça ne prenait pas ce genre de chose. C’était même l’inverse. Mais l’entendre parler du petit dernier de la famille, Elise ne le visualise pas, mais elle en avait entendu parler, de nombreuses fois. C’était un petit dernier quoi… Assez possessif, un peu con qui avait eu tout ce qu’il désirait. Elle rit à son tour quand Basile ajoute. « Je ne manquerais pas d'appeler au secours si Léon devenait trop... encombrant ! » « Est-il si lourd que ça ? Je veux dire dans tous les sens du terme ? » Il pouvait bien peser des tonnes, un wingardium et personne ne parlerait plus de Léon Montrose. Pourtant, ce n’est pas ce genre de paroles qui arrête Elise, jamais. Elle lit presque en lui, tant elle le connait. Et son visage resplendit avec un sourire malicieux sur le visage malgré le bleu tristesse de ses yeux quand elle le regarde. Oui, elle parlait de quidditch, de travail, de tout ce qu’il ne fallait pas dire, mais Basile avait besoin qu’on lui remue les fesses une bonne fois pour toutes et ce n’est pas sa famille aux petits soins qui allait le faire. Il était le précieux héritier. Alors, elle se dévouait. Après tout, qui d’autre ? Pourtant, elle sourit quand elle voit ses sourcils se lever après son petit monologue. Trempant ses lèvres dans sa coupe de champagne quand il dit. « J'ai le cœur qui a lâché une fois, et tu me demandes de le mettre à l'épreuve du quidditch ? » Elle sourit en coin. « C’est exactement ce que je demande. » Mais elle pouvait en dire bien des choses, ça ne changeait pas le fond de sa pensée, il était piégé dans un métier qu’il ne méritait pas, car il n’était pas passionné et du coup, il se retrouvait coincé au Sénat, alors qu’il n’avait jamais voulu de cette vie. « On ne vit qu'une fois ? » Elle hausse les épaules Elise en levant les yeux au ciel. « À vrai dire, je pourrais te faire une liste de toutes les croyances qui pensent à la réincarnation, mais pour le commun des mortels, non spirituels, on ne vit qu’une fois. » Et elle ne pensait pas avoir d’autres vies à sa mort. Donc autant tout défonce le temps qu’elle le pouvait et Basile serait à bonne école de faire la même chose. Elle ne doutait ni de lui, ni de ses capacités. Mais lui il semblerait que c’était plus compliqué. « C'est pas que j'ai pas envie c'est que... » Elle croise ses mains sous son menton en le regardant avec ses grands yeux devenus orange sous la curiosité qui bouillait en elle. C’est que… Donc. « Ca a toujours paru être une bonne option, et bien plus sûre encore maintenant. Le plus dur c'est de supporter mon père. » Même s’il était peiné, elle pensait croire, Elise, que travailler avec ses parents n’était pas la meilleure idée du monde, ni elle, ni Edmée n’avaient décidé de reprendre le commerce de livres des siens. Alors, elle comprenait qu’il pouvait être très énervant le père Montrose. Mais sa vie à lui était déjà faite. Elle siffle comme pour être impressionnée. « Je suis toujours éblouie par ta mauvaise foie Basile. » Il n’avait pas envie, ça se lisait dans ses yeux. « Tu n’as pas besoin de jouer au petit héritier parfait avec moi, je pensais que tu le savais. Mais ça ne change pas grand-chose, ton père a déjà fait sa vie, toi elle est encore devant toi, en boulevard qu’il faut parcourir et tu fais du surplace au Sénat. Ça crève les yeux mon chou. » Ses cheveux passent du rose poudré à un violet pastel qui représente son espièglerie face à la situation. Il pouvait bien être ennuyé de faire des choix. « Ce qu’on appelle faire des choix, c’est toujours difficile, alors ça va sans doute retourner toute la Bretagne que Monseigneur le fils héritier Montrose ne travaille plus au Sénat avec son vieux hibou de père. Mais si tu vis pour ta famille, tu vas t’oublier toi-même. Et s’oublier, ça donne des gens ridés et dépourvus d’humour. Tu ne veux pas finir dépourvu d’humour Basile ? » Plaisante-elle-même si dans le fond de sa phrase, Elise était très sérieuse. Alors, elle tapote le dos de la main du Montrose en souriant. « Alors, tu vas me faire le plaisir de faire marcher tes relations… » Elle fait un large sourire en se pointant des deux index. « C’est-à-dire moiiii. Pour te trouver une équipe de Quidditch, en plus de trouver de quoi calmer ton myocarde. Après tout, c’est… » Elle ferme les yeux. Oui, c’était de la faute des Kama si son ami était comme ça. Mais l’un comme l’autre ne pouvait rien faire à ce sujet. Quand elle repose ses deux billes sur Basile, elle a toujours ce sourire taquin. « À moins que tu n’aspires à devenir un vieil hibou sans humour et ridé… Ce qui serait dommage… »



Basile parle en basile
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Elise Kama

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✧ Parchemin envoyé Dim 3 Mar - 17:34 ✧





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C'était sa première vraie sortie depuis longtemps, avant même l'accident comme il le disait, Basile ne sortait plus beaucoup, la faute à un travail trop prenant et à des exigences de la part de son père qui l'écrasaient plus qu'il ne voulait bien le dire. Il regrettait l'âge de l’insouciance, l'âge de la nonchalance. Cela lui semblait si lointain, alors que pourtant, il n'était pas un vieux grincheux.  Pas encore, et il se comportait comme tel depuis quelques temps, refusant de prendre des risques pour mener la vie qu'il entendait mener. Il n'avait fait qu'obéir à son père, et rien d'autre. Cette vie manquait de fantaisie, et au Sénat, tout tournait en rond, même lui et Marianne, même après une sorte d'avancer significative qu'elle avait balayé du revers de la main sans faire attention. Peut être l'avait-il mérité, mais elle devait apprendre à savoir ce qu'elle voulait réellement Mademoiselle Duchannes. Basile lui même n'avait jamais vraiment su, et avec sa reaction il avait décidé de la laisser s'en aller. Courir après une fille qui ne savait pas ce qu'elle voulait c'était une mauvaise idée. Il le savait, Léon le lui avait dit. Sacré Léon, un gosse encore innocent qui ramenait sa fraise sur tout et n'importe quoi, mais il l'aimait ce petit enfoiré. 'Est-il si lourd que ça ? Je veux dire dans tous les sens du terme ?' Il rit, et ajoute 'S'il continue de manger comme il le fait, il va être plus lourd qu'un dragon adulte, au sens figuré et littéral.' Il se moquait du petit dernier, mais Basile n'était jamais malveillant dans ses propos; il y avait toujours un fond de plaisanterie.

'C’est exactement ce que je demande.' Dit-elle, comme s'il lui avait demandé si elle était sérieuse, si elle considérait vraiment l'idée qu'il puisse faire quidditch en tant que professionnel avec un coeur comme le sien. Son coeur était fragile, parce qu'il avait été blessé, mais rien ne pouvait lui permettre de dire s'i lâcherait de nouveau demain ou dans dix ans. Ce n'était pas l'activité physique qui le ferait flancher, ni plus ni moins que le hasard et le destin. Rien de plus. La vie n'était qu'une partie de bluff après tout. ' À vrai dire, je pourrais te faire une liste de toutes les croyances qui pensent à la réincarnation, mais pour le commun des mortels, non spirituels, on ne vit qu’une fois.' Basile n'était pas très spirituel, il n'était même pas croyant, un parfait athé qui ne croyait en rien, ni a personne. Il ne croyait qu'à la vie, et à son chemin qui se dessinait chaque jour, ni plus ni moins.  'Je ne suis pas le commun des mortels.'lance-t-il en faisant le faux modeste qu'il n'était pas réellement dans le fond. Il le dit sur un ton faussement dédaigneux, comme le ferait son propre père avec tant de sérieux, avant de laisser un sourire se dessiner sur ses lèvres. Avec Elise, il n'avait pas à prétendre être le connard qu'il voulait tant de donner le mal d'être devant beaucoup de gens.

Il sait très bien qu'il n'impressionne pas Elise, il sait très bien que lorsqu'elle siffle, elle ne fait que se moquer de lui. Il le sait tout ça, ça marche avec les autres, mais ça ne marche pas avec Elise, elle ne le connait que trop bien, s'en était bien souvent déroutant, parfois, elle appréhendait mieux ses réactions que lui même. 'Je suis toujours éblouie par ta mauvaise foie Basile.' C'était au moins franc.'Tu n’as pas besoin de jouer au petit héritier parfait avec moi, je pensais que tu le savais. Mais ça ne change pas grand-chose, ton père a déjà fait sa vie, toi elle est encore devant toi, en boulevard qu’il faut parcourir et tu fais du surplace au Sénat. Ça crève les yeux mon chou.' Il était toujours fasciné par ces cheveux qui changeaient de couleur au gré de ces humeurs. Lui même n'était que banal en comparaison d'elle, et de son don. La couleur violette lui allaitn bien moins au teint que ce rose poudrée qu'elle portait depuis le début de la soirée, mais ça lui allait bien quand même. Mais, elle avait raison, il faisait du surplace, et sur plusieurs plans. 'Ce qu’on appelle faire des choix, c’est toujours difficile, alors ça va sans doute retourner toute la Bretagne que Monseigneur le fils héritier Montrose ne travaille plus au Sénat avec son vieux hibou de père. Mais si tu vis pour ta famille, tu vas t’oublier toi-même. Et s’oublier, ça donne des gens ridés et dépourvus d’humour. Tu ne veux pas finir dépourvu d’humour Basile ?' Ca non, il ne voulait pas ressembler à son père, certainement pas.  Puis elle ajoute en tapotant sa main, 'Alors, tu vas me faire le plaisir de faire marcher tes relations…' Puis, elle se désigne comme étant sa relation dans le milieu du quidditch. Il ne peut s'empêcher de rire devant ce jeu de clown auquel elle se prêtait.  'C’est-à-dire moiiii. Pour te trouver une équipe de Quidditch, en plus de trouver de quoi calmer ton myocarde. Après tout, c’est…'  C'était le hasard, le destin, il n'y avait rien de pire que de cesser de vivre.  'À moins que tu n’aspires à devenir un vieil hibou sans humour et ridé… Ce qui serait dommage…' Elle avait le mot pour rire, pour le faire sourire, toujours.

Il sourit, parce qu'il sait qu'elle a parfaitement raison, qu'elle a raison sur toute la ligne. Elle le connait, trop bien peut être. Elle sait voir ses forces, et ses faiblesses, sans jamais porté de jugement de valeur sur lui. Elle ne se croyait pas mieux que lui, c'était agréable. 'Je serais un séduisant, viel hibou ridé.'Commence-t-il en se moquant un peu de lui même, tout en s'envoyant des fleurs. Parfois, il était dur pour Basile de faire preuve de sérieux, s'en sortir avec une pirouette était toujours plus facile que d'affronter les choses. Mais, elle disait vrai, il fallait faire un choix. 'Après tout, c'est un jeu de hasard, je pourrais mourir demain en préservant ce foutu coeur ou dans quinze ans après mené ma vie à ma guise.' Il fallait qu'il le dise à haute voix, il ne fallait pas craindre le destin. Qui était-il pour lui dire de changer ? Il ne croyait en rien, mais on pouvait se dire que son fil de vie avait été tissé par les Moires et qu'elles seules avaient le pouvoir de le couper quand bon il leur semblerait. Il boit une gorgée avant de dire,  'Tu as raison.' C'est des mots qui en coute à des personnes comme lui,  'J'ai assez perdu de temps à faire du surplace pour quelqu'un qui ne saura jamais me reconnaitre à ma juste valeur.' Parlait-il se son père ou de Marianne ? Un peu des deux peut être.  Il prend son verre en main, et le lève en direction d'Elise, comme pour porter un toast,  'Heureux sont les audacieux. ' Il fait teinté son verre contre le sien, se délectant d'un bon jus de citrouille, pas encore totalement prêt à boire un véritable verre d'alcool, mais ça reviendrait sans doute avec le temps; tout n'était qu'une question de temps.  'Et donc, chère Elise, chère amie, puis-je avoir l'audace de vous demandez de me trouver une place avant que je ne change d'avis, ou qu'un membre de ma famille cherche à me crucifier pour cela ?' Il sourit, et songe à Séraphine qui pourrait elle même en faire une syncope.



Basile parle en basile


Basile Montrose

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La méthamorphomage était souvent sur la même longueur d’onde que le Montrose quoi que puisse en dire leur famille. C’était comme ça, elle n’y pouvait rien. Alors qu’il faisait preuve d’une mauvaise foi affolante, elle le reprend. Ce n’est pas qu’il n’avait pas envie… Mais bien sûr, il crevait d’envie de faire ce qu’il rêvait. Et depuis Beauxbâtons, il n’y avait qu’une seule et unique chose qui le passionnait : Le Quidditch. Elle était loin d’imaginer qu’il allait dire oui et qu’il allait faire ce qu’elle lui disait de faire. Vivre son rêve. Après tout, il était sauf pour cette fois et il pourrait profiter de la vie jusqu’à son dernier jour, c’est ce dont chaque homme avait besoin. Basile comprit et Élise le savait parfaitement, car il était son ami… Si ce n’est le meilleur en vérité. Si c’était son meilleur ami. Et elle se permet de le railler, alors que ses yeux prennent la teinte rose de ses cheveux qui rechangent une nouvelle fois de couleur. La petite métisse ne maitrisait pas son don comme sa cousine Pimprenelle. Mais elle vivait très bien ses nombreux changements de personnalité et ses sauts d’humeur sans ressentir le besoin de le cacher. Après tout, ce n’était pas un secret qu’elle était comme le vent, qu’elle allait de gauche à droite sans se soucier de ce que pensaient les gens. Après tout, elle était porte-parole malgré son sexe et sa couleur de peau et sa particularité, l’une des organisatrices de la coupe du monde de Quidditch. Pas un modèle de vertu, mais d’intégrité, si. Et une fois sa longue tirade sur les relations et les rêves, Basile se permets de rire. Oui, il deviendrait un vieil hibou ridé s’il ne faisait rien et voir un si beau visage ridé de bonne heure… Ça n’avait aucune foutue forme d’intérêt. « Je serais un séduisant, vieil hibou ridé. » Et elle a un sourire en coin en l’observant. « Je te confirme que tu le serais Basile. » Alors qu’elle boit une nouvelle gorgée de son cocktail. Sans véritablement l’observer. C’était hors de question de le regarder dans ces conditions, même si la couleur de ses iris prenait une teinte dorée, dont peu de personnes connaissaient la signification. Peut-être Pimprenelle ? « Après tout, c'est un jeu de hasard, je pourrais mourir demain en préservant ce foutu coeur ou dans quinze ans après menés ma vie à ma guise. » Et ça, c’était le jeu entre la vie et la malédiction que la famille d’Élise avait lancé sur les Kama. Alors, la métisse boit d’une traite la fin de son verre, levant la main pour en commander un autre. Qu’importe qu’elle soit saoule, elle le cacherait comme toujours. « Tu as raison. » « Basile, mon chou, je t’ai déjà dit que j’avais toujours raison. » Ajoute-t-elle en reposant son regard sur lui ? « J'ai assez perdu de temps à faire du surplace pour quelqu'un qui ne saura jamais me reconnaître à ma juste valeur. » Il avait raison, et en plus de ça, il n’avait à plaire à personne. Voilà ce qu’Élise avait appris au sujet des autres, et de sa famille. Elle n’était pas dans la boutique de livres comme ses parents l’auraient espéré, mais elle faisait tout de même leur fierté, bien que durant des années, ils en aient douté. C’est au moment propice qu’elle reçoit son autre verre, alors qu’il lève le sien dans sa direction, portant ce toast sur sa prochaine future et drôle de vie. « Heureux sont les audacieux. » « Alors aux audacieux mon cher ami. » Et le verre s’entrechoque dans un rire fin et cristallin d’Élise. Et la brune d’origine se permet de délaisser son regard pour le poser sur celui de l’assemblée, les gens dansaient à en perdre la tête, alors qu’avec quelques paroles, elle venait de changer la vie de son meilleur ami… Quelle idée vraiment ! Puis, elle le repose sur Basile, qui commence, une phrase alambiquée, bien qu’officielle cependant, face à sa proposition précédente. « Et donc, chère Élise, chère amie, puis-je avoir l'audace de vous demander de me trouver une place avant que je ne change d'avis, ou qu'un membre de ma famille cherche à me crucifier pour cela ? » Elle fait semblant de rire comme une petite sans-cervelle du monde mondain, tendant sa main vers la sienne. « Oh mon cher, vous avez envoyé votre requête à la bonne personne, je me ferais une joie de vous trouver la meilleure place de poursuiveur dans la meilleure équipe de France. Y ajoutant les recommandations du Directeur du Département lui-même. » Et elle le ferait, elle savait au fond d’elle que Basile ne réclamait que cette liberté qui lui tendait désormais les bras. Et la jeune femme serre ses doigts entre les siens, un accord conclu était un accord. Elle ferait en sorte qu’il soit le joueur de Quidditch le plus adulé de France et qu’il rende sa famille fière de lui malgré son choix. « Et je ne saurais vous décevoir mon précieux petit poursuiveur. » Car l’un dans l’autre, il pourrait l’aider à gravir des échelons, elle pouvait réaliser son rêve.


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