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Ce n'est pas personnel, c'est uniquement les affaires. #BENCEST

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✧ Parchemin envoyé Mer 22 Mai - 16:43 ✧





Ce n'est pas personnel,
c'est uniquement les affaires.

BENJAMIN &  ALCESTE

Les affaires, c'était une grande partie de sa vie, si ce n'était toute sa vie. Alceste De Montmorency était né avec la perspective d'une vie bien remplie, et d'un travail prenant. Mais il avait su faire de son travail bien plus que cela, il avait réussi à en faire un empire de la nuit et des sens, un empire de l'illégal et d'interdit. Il gérait un empire, alors malgré lui, et son désir de contrôle absolu sur tout ce qu'il pouvait toucher, il avait appris à déléguer les tâches les unes après les autres. Il s'agissait toujours d'hommes de confiance - jamais de femme, qui ferait confiance à une femme bon sang ? Certainement pas Alceste, jamais. Les femmes n'étaient que des bonnes à rien, hormis à s'occuper des enfants, de la cuisine, elles restaient bonne pour écouter et suivre les ordres, et aussi pour écarter les cuisses au bon vouloir des hommes qui les côtoyaient. Alceste n'avait aucune once de respect pour les femmes, seules celles de son sang pouvaient s'attendre à bénéficier d'un traitement particulier et encore, ce n'était pas la panacée. A voir Joséphine complètement à sa merci, à sa solde, et obéissante comme un bon petit soldat - il n'y avait rien non plus d'enviable à être de son sang.  Oh ça non. Certainement pas.

La matinée débutait plutôt normalement pour Alceste qui avait revêtu son habituel costume trois pièce gris chiné, une de ces habituelles cravates noirs sur une chemise d'un blanc immaculé. Un pair de chaussure aussi noir que l'âme qui était la sienne, vernie et entretenu par les soins d'un elfe qui en voyait de toute les couleurs. Le manteau noir tombait jusqu'à son genoux quand il pousse la porte de l'établissement qui était le sien mais gérer par un homme de confiance. Vide, encore, vu l'heure matinale. Les talons claquent un peu sur le sol, froidement, comme l'homme qui se tient debout. Le regard circulaire dans l'établissement encore endormi tandis qu'une femme - la serveuse dont il avait oublié le nom tant elle donnait dans l'insignifiance - s'approche pour le saluer, 'Monsieur De Montmorency, nous ne vous attendions pas ce...' Il lève simplement la main pour lui dire de se taire, et tout en retirant ses gants noirs, et sa veste qu'il lui tend comme si elle était l'un de ses elfes de maison il demande, 'Je me passerais de votre absence de talent divinatoire, et je veux voir Monsieur De Chalon.' Il claque des doigts pour la presser un peu plus, et claque une seconde fois, 'Juste Monsieur De Chalon.' Il détestait parler des affaires avec des oreilles indiscrètes.  Tout le monde semble s'aprêter à fuir, tandis qu'il hèle la jeune femme d'un peu poli, 'Un Chateau Laffite, et plus vite ça, je regrettais d'être témoin de votre incompétence.' Il s'installe alors au bar, sa place habituel attendant l'homme de confiance pour un rapport habituel sur les activités qui se déroulaient en ses lieux, mais pas que. Le Maitre de la Nuit Parisienne avait besoin de ses autres facultés.




Alceste parle en alceste

Alceste De Montmorency

✧pour changer l'ordre des choses✧
Alceste De Montmorency
Missives royales : 12
Date d'arrivée : 30/10/2018

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✧ Parchemin envoyé Jeu 13 Juin - 0:24 ✧


Ce n'est pas personnel, c'est uniquement les affaires
Alceste et Benjamin

Allongé sur le canapé dans mon bureau, je fixais le plafond avec insistance. J'avais passé la nuit la, comme une bonne partie de celles qui avaient eu avant et des suivantes. Je passe une main sur mon visage et regarde la montre à mon poignet. J'avais le temps de prendre au moins une douche, ou du moins me rafraîchir. Me relevant, je remarque le verre à moitié plein et la bouteille de bourbon à moitié vide et les parchemins partout par terre. J'attrape ma baguette et d'un simple mouvement du poignet, les parchemins se rangèrent en une pile impeccable sur mon bureau. Je bois un peu trop en ce moment, mais comment faire autrement ? Je vis et j'habite presque dans cet endroit, c'est ce que je voulais et je suis satisfait de mon sort. Je me lève et vais me rafraîchir un peu lorsque j'entendis qu'on frappe à la porte de mon bureau. Une employée m'annonça que le grand chef était en bas et qu'il voulait me voir. J'eus un léger mouvement de la tête et un sourire en coin. " Dis lui que j'arrive tout de suite." Inutile de préciser qu'il fallait accepter la moindre de ses requêtes. Alceste De Montmorency n'était sans doute pas l'homme le plus aimable de cette ville et c'était sans doute le dernier qu'il fallait contrarier, mais moi, je n'ai pas à m'en pleindre et visiblement lui non plus, sinon je ne serais plus en train de gérer l'un de ses établissements. Je savais parfaitement ce qu'il venait faire et j'avais déjà tout préparé. Je n'aime pas être pris au dépourvu et passé pour un incapable. J'en profite pour me changer et la chemise légèrement froissée dû au passage dans le canapé laisse la place à un polo bleu foncé. Après tout, je suis chez moi, enfin, je suppose. Je rassemble les parchemins, passe une main dans mes cheveux blonds et sors du bureau. J'entendais les ordres donné par Alceste et je ne disais rien. Ce sont mes employés, mais c'est lui le grand chef et tout le monde sait à quel point il est impitoyable. Et je tiens à sauver ma tête le plus possible. Arrivé en bas des escaliers, je voyais bien que les employés hésitaient sur la marche à suivre. " Laissez-nous." Et ils ne mirent pas longtemps à détalé comme des lapins. Je pousse un léger soupir et m'approche de lui, de cet homme à qui je dois tant et qui pourtant, m'intimide toujours autant. " Monsieur De Montmorency." Un large sourire sur les lèvres, je prends place en face de lui et pose la pile de document à côté de mon coude. Quand il me les demandera, je les lui donnerais. Je savais bien qu'il était là pour ça, pour voir où en était la compta, si l'argent rentrait et en quelle quantité, si les affaires marchaient bien. Et je dois bien dire que c'est le cas. Et je n'en suis pas peu fier. J'aimais cet endroit, j'aimais sans doute croire que j'avais participé à ce qu'il était devenu. Il y avait de plus en plus de monde qui poussait la porte d'entrée derrière lui et j'étais là chaque soir pour le voir de mes propres yeux. Je remarque la bouteille et deux verres. Je m'en empare, l'ouvre et le goûte. Bon vin, comme toujours. Je lui verse un verre, fais de même et pose les yeux sur lui. " Tout va bien, Monsieur ? Vous n'êtes pas si matinale d'habitude." J'ai l'impression qu'il y a quelque chose, mais je ne m'en formalise pas, après tout, je ne suis que l'un de ses employés, l'un de ses hommes qui gèrent quelque chose pour lui. Je n'ai pas la prétention d'être au-dessus des autres. Je ne suis que le pauvre petit breton qui a eu une opportunité en or pour ne pas avoir à retourné chez lui et prendre la tête d'une famille qui n'est pas capable de s'accorder. " J'ai ici la comptabilité de ces dernières semaines, tout est en ordre, l'argent rentre bien, même très bien." Je reprends une gorgée de vin avant de reprendre. " D'après ce qui se dit, le Marais fait partit des établissements qui marchent le mieux ces derniers temps, mais j'ai bien l'intention de détrôner les autres et occuper la première place." Ambitieux ? Certainement, mais il le fallait bien.

copyright Bloody Storm

Benjamin A. De Chalon

✧dans les rues de Paname✧
Benjamin A. De Chalon
Missives royales : 14
Date d'arrivée : 16/11/2018

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