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Where you lead, I will follow. #MIMS

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✧ Parchemin envoyé Lun 10 Juin - 17:03 ✧





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"Anywhere that you tell me to
If you need, you need me to be with you"
#mims #mimsettetalk

Un rendez-vous avec une amie, c'était tellement une chose simple. En apparence seulement - pour Pimprenelle la sociabilisation était un combat quotidien. Les gens, les êtres humains, la société, Pimprenelle s'en tenait soigneusement à l'écart, et bien plus encore depuis qu'elle avait appris le mensonge de sa naissance. Elle savait maintenant que même les personnes qui vous sont le plus proches sont capable de vous mentir, de vous faire du mal.  Elle s'est un peu plus renfermée sur elle-même, laissant de moins en moins de place pour les interactions sociales, laissant plus de place à la magie dévorante qui était sa passion depuis trop d'années. Elle préférait passer du temps dans ses grimoires, coupée du monde plutôt que de sortir de chez elle. Actuellement, seule Marianne avait le pouvoir de la faire sortir de chez elle pour une autre raison que son travail, ou sa quête d'ingrédients parfois bien étrange sur les divers marchés de France. Pimprenelle avait la sacro-sainte horreur de sortir de Paris, trouvant la province pas du tout à son goût.  Quand Marianne l'avait invité à Versailles pour celle qui ne quittait que rarement les rives de l'île de la Cité, c'était déjà un peu la province. Elle aimait tellement Paris, ses rues pavées, ses boulevard Haussmannien, cette Tour Eiffel, mais aussi sa Cathédral majestueuse bien que Pimprenelle ne croit en rien à ce soit disant dieu.

Parisienne de nature, Pimprenelle avait appris en quelque temps à accorder un peu plus d'importance à son apparence, laissant ses cheveux naturellement magique prendre un peu plus de liberté, elle qui s'approchait généralement d'une coupe au carré sage, avait laissé ses cheveux pousser d'avantage et prendre une teinte presque rousse, légèrement bouclé. Elle ne se forçait pas, c'était naturel. Naturel depuis qu'elle avait rencontré son père, soudainement le roux lui parut être la couleur qu'elle aurait peut être toujours dû porter. En sortant de chez elle, elle fit le choix de porter une robe bordeaux plutôt neuve - un cadeau qu'elle avait du mal a accepter, mais qu'elle avait pris avec plaisir. Un liserai blanc sur le bas de la robe un col lavallière avec un nœud blanc. Son père avait vu juste, cernant étrangement plutôt bien sa fille alors qu'il ne la connaissait pas.   Des collants blancs pour la protéger un peu du vent frais qui sévissait sur la région parisienne depuis quelque jours, et une paire de richelieu bordeaux également, comme à son habitude. Comme a son habitude, il n'y avait rien d'outrancier dans ta tenue, juste une élégance simpliste qui 'sied à une demoiselle de son rang' comme dirait son père. Son père, son père, il fallait qu'elle en parle à Marianne, elle avait besoin de lui en parler, elle avait besoin de ces conseils quant à une épineuse question, vis à vis d'une proposition qui remettait en cause tellement de chose, à compter même de son identité.

Le lieu de rendez-vous était le nouveau lieu de travail de Marianne, sans doute pendant sa pause déjeuner à en juger par l'heure qu'il était. Le parrain de Marianne avait eu la délicatesse de lui tendre la main quand elle en avait eu besoin, laissant de côté ses préjugés vis à vis de ce qui avait pu être colporté à son sujet. Pimprenelle rêvait d'avoir le nom de l'ordure qui avait pu rependre cette rumeur et le lui faire payer d'une façon tout aussi sournoise, pour réparer le mal qui avait été fait.  A vrai dire, jamais Pimprenelle n'avait jamais mis les pieds dans ce salon de thé, réputé. En revanche, elle avait pu déguster les délices de Camille Hermé au domicile de Marianne, mais maintenant il était hors de question de se retrouver là bas, pour éviter son oncle et sa tante.  Le salon de thé n'était pas aussi bondé qu'elle l'aurait cru, les deux jeunes femmes allaient peut être pouvoir être un peu tranquille pour discuter, ne se doutant pas une seconde de la nouvelle qu'allait lui annoncer son amie. Elle la voit assise à la table du fond dans un adorable petit renfoncement cosy, elle lui adresse un signe de la main, avant d'aller à sa rencontre.  'Tu sais que tu réalises l'exploit de me faire sortir de Paris?' Elle rit presque, ayant besoin de se détendre un peu avant cette rencontre qui logiquement apporterait son lot de discussion, mais elle salue son amie d'une bise avant de s'asseoir en face d'elle, demandant quand même inquiète 'Tout va bien?' Elle savait que ce n'était pas facile pour elle, mais Pimprenelle n'était pas de ces langues de bois qui avaient peur de dire la vérité, oh non.


Pimprenelle parle en Pims

Pimprenelle Deveraux

✧pour le plus grand bien✧
Pimprenelle Deveraux
Missives royales : 94
Date d'arrivée : 30/09/2018

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✧ Parchemin envoyé Mer 12 Juin - 23:53 ✧





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Travailler chez son parrain n'était pas de tout repos. Bien au contraire. On aurait pu croire aux premiers abords que la main tendue de Camille envers Marianne était surtout... figurée mais il n'en était rien en réalité. Camille avait offert à Marianne un travail, pas un passe-temps. Et un travail, qui plus est, dans lequel elle était complètement débutante. Elle qui était plus habituée à travailler avec son esprit plutôt qu'avec ses mains et derrière un bureau plutôt qu'entre des tables, passait d'un monde à un autre. Jamais encore elle ne s'était sentie si mal professionnellement parlant : mais Camille, malgré la dureté qui pouvait lui prendre une fois le tablier enfilé, avait toujours un mot doux pour sa filleule qui parfois avait plus l'air d'une biche perdue que d'une serveuse. Les premières semaines avaient été de loin les plus dures : Marianne était entrée dans le monde de la pâtisserie mais aussi celui de la cuisine. Rigueur presque militaire au programme. En cuisine, la voyante avait été au début un vraie tornade... à catastrophe. Farine explosive, caramel fumant, sucre cramé, chocolat oublié, Camille s'était sans doute fait plus d'un cheveux blanc dans son sillage mais avec beaucoup de patience et de cours à domicile, les choses s'étaient doucement arrangées. Marianne ne passait de toute façon du temps en cuisine que lorsque Camille avait besoin d'une nouvelle paire de mains. La majorité de ses journées étaient passées à servir les clients de son salon de thé "De l'autre côté du miroir" : on avait jugé plus chic de faire servir des sorciers par d'autres sorciers, que par des elfes de maison. Marianne était donc passée d'assistante de sénateur à serveuse dans un salon de thé.

C'était le grand plongeon.

Mais c'était temporaire, elle l'espérait. Parce qu'elle aimait Camille, du fond de son coeur. Il était le seul membre de sa famille à ne pas lui avoir tourné le dos et Marianne était certaine qu'il ne le ferait jamais. Il n'était pas comme les Duchannes. Cependant, la sorcière avait beau l'adorer, elle savait très bien qu'elle valait mieux que le statut de serveuse. Beaucoup mieux, même, ne serait-ce qu'au vu de son expérience au Sénat. Et maintenant qu'elle allait devenir une Montrose... elle ne pouvait pas rester serveuse. Mais il fallait qu'elle trouve quelque chose qui l'animait, elle et non pas un travail de façade pour faire plaisir à d'autres. Perdue dans ses pensées entre ses fiançailles avec Basile et son futur professionnels, Marianne ne remarqua même pas l'heure qu'il était. Camille le lui rappela gentiment et la voyante s'empressa d'enlever son tablier pour rejoindre une petite table dans un renfoncement. Elle avait de la visite, manquait son déjeuner pour, mais elle avait terriblement besoin de parler à Pimprenelle. Et à Pimprenelle seulement. À qui d'autre pouvait-elle parler librement de ses fiançailles à Basile Montrose ? Absolument personne. Il n'y avait véritablement que son amie à qui elle voulait en parler, parce qu'elle savait que la Deveraux était la personne la plus honnête qu'elle connaissait : elle aurait son avis sans concession et ses conseils sans gants. Tout ce dont elle avait besoin. Camille était au courant, Marianne n'avait pas attendu une seconde pour tout lui raconter le lendemain de l'annoncer. Mais même si elle était proche de son parrain, ça n'était pas la même chose que sa meilleure amie.

Alors elle attend, dans sa petite robe jaune et fleurie, où de la farine est venue se poser sur la ceinture et le col par mégarde. Cette après-midi était plutôt calme, assez pour que Camille décide de donner un cours express à Marianne sur une de ses recettes les plus simples en cuisine, laissant à d'autres la responsabilité de la salle. Sous la table, son genoux droit s'agite, nerveuse, ses talons claquant le parquet ciré du salon. D'une main, elle soutient son menton, coude posé sur la table et de l'autre, elle joue anxieusement avec l'une de ses mèches s'étant frayé un chemin hors de sa coiffure. Pimprenelle serait à l'heure. Elle le savait. Mais ça n'était pas ça qui l'angoissait : Marianne ne savait pas vraiment comment emmener le sujet vers ses fiançailles sans brusquer son amie. Ou alors, devait-elle justement arracher le pansement d'un coup et tout lui dire sans détour ? Elle n'a pas le temps de plus y réfléchir que son amie arrive, encore plus chic que d'ordinaire. Marianne ne peut que le remarquer. Elle avait l'oeil de sa tante en matière de mode après tout, celle-ci l'avait bien formatée. Tu sais que tu réalises l'exploit de me faire sortir de Paris ? Marianne se leva pour lui faire la bise dans un rire qui se mêla au sien. C'était bien vrai. Pour Pimprenelle la France s'arrêtait à Paris. Le reste était toujours décevant et donc, ne méritait pas son attention. Marianne n'était pas vraiment du même avis, sans doute parce qu'elle avait passé beaucoup trop de temps en Normandie pour vraiment ne s'être attachée qu'à son Paris natal. Tout va bien? l'inquiétude de Pimprenelle la surprise presque, notamment parce que personne (ou du moins, peu de gens) semblaient aussi vigilant quant à son bien-être. Surtout ces derniers temps. Il y avait eu temps de choses à rattraper que le bien-être de Marianne était passé au second voir troisième place par manque de temps mais aussi par manque d'interaction avec des personnes n'étant pas son parrain. Ou Basile récemment. Marianne inspira dans un sourire un peu crispé et hocha la tête avec entrain. Oui oui, bien sûr, tout va bien. répondit-elle, son ton trahissant cependant son indécision. Tout allait bien... C'était relatif. Tout n'allait pas bien, mais elle avait vécu tellement pire qu'elle relativisait maintenant naturellement les choses. Sa chute qui n'en finissait pas lui avait remis les idées en place, les priorités aussi et si beaucoup de choses restaient floues, Marianne avait tout de même gagné en maturité. Et toi ? Comment tu vas ? Elle lui attrapa naturellement la main, non sans penser après coup qu'elle aurait pu provoquer une vision. Mais elle s'interdit de donner plus d'importance à cette pensée : c'était ce genre de logique vicieuse qui rendait fou les voyants, isolant certains du moindre contact humain. Elle enleva néanmoins sa main plus par politesse qu'autre chose. Ta robe est ravissante... Tu es ravissante ! J'ai l'impression que tu as changé quelque chose, non ? Quelque chose à l'intérieur surtout, les cheveux de Pimprenelle changeaient sans cesse de couleur et Marianne y était habituée. La Duchannes tournait déjà autour du pot. Quel succès...





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✧ Parchemin envoyé Mar 18 Juin - 23:10 ✧





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Des trucs de filles, discuter, papoter, boire du thé, prendre quelques instants pour soi, manger quelques délicieuses pâtisseries, faire les grands magasins, et être complices - tout ça c'était un monde de chose que Pimprenelle ne connaissait pas. Qu'elle ne connaissait pas avant d'avoir rencontrer Marianne. Elle était ce genre d'amie qui était lumineuse, et qui amenait Pimprenelle vers des choses qui habituellement ne la tentait pas, la sortant indéniablement de sa zone de confort. Elle n'aimait pas ça la jeune fille. Sa zone de confort était plutôt obscure, sombre, et surtout peu accessible, ni même accueillante pour de nouveaux arrivants. Il y avait cette normalité en présence de Marianne dont elle avait plus besoin qu'elle ne voulait bien le dire. C'était sa seule véritable amie, la seule qui compte. Elle n'était pas bien bavarde. Les mots, c'était souvent un peu trop pour cette jeune femme qui appréciait le silence, la solitude, les instants de calme, et le calme. Ça faisait son charme, ça faisait d'elle quelqu'un de différent. Si parfois la différence était mal perçue, la Deveraux s'en fichait royalement, elle était elle même, et l'avis des autres n'avait jamais eu de l'importance.

Enfin, tous les avis n'étaient pas inutile, non. Il y avait celui de Marianne qui comptait, réellement. Mais, Pimprenelle savait aussi lui donner son avis quand celle ci le lui demander, sans concession, sans prendre de gants, sans détour, et toujours de façon honnête. Parfois blessante, souvent brute, toujours vraie - Pimprenelle n'avait pas de langue de bois. Elle voulait toujours être dans le vrai à ce sujet - cette amitié réelle, véritable. Alors, quand son amie lui répond, 'Oui oui, bien sûr, tout va bien.' C'est comme si elle la sent se crisper, comme si elle arrivait à sentir que quelque chose n'allait pas. Elle avait appris à décrypter le langage de Marianne, au delà des mots, ce qu'elle se refusait à dire, et qui pourtant se lisait dans ses gestes. 'Et toi ? Comment tu vas ?' Pimprenelle se retient de sursauter quand elle lui saisit la main. Non pas qu'elle puisse avoir peur que Marianne ait une vision, juste parce que physiquement, Pimprenelle n'aimait pas trop qu'on la touche, elle gardait toujours une raisonnable distance avec les gens. Sa zone de confort, et comme toujours Marianne l'en sortait. Mais ce geste n'avait rien n'andin, Marianne recherchait ce que l'on pourrait appeler comme étant du réconfort. S'en rendant peut être compte, elle lâche sa main, 'Ta robe est ravissante... Tu es ravissante ! J'ai l'impression que tu as changé quelque chose, non ?' Ca ressemblait à une diversion, quelque chose du genre.

Oh cette robe. Pimprenelle pourrait lui dire comment elle l'avait eu et aborder le sujet qui lui brûlait les lèvres. Mais, c'était comme secondaire. Son amie semblait fuir un sujet, l'attention sur elle. Pimprenelle n'avait qu'une hâte de lui parler de son propre dilemme, mais elle se ravisa. Elle devait être l'oreille attentive, l'amie sans concession. Parce que c'était ça l'amitié, mettre de côté ses propres ennuis pour écouter l'autre, l'aider à soulager un cœur parfois lourd. 'Juste une nouvelle robe.' dit-elle, sans y accorder réellement de l'importance. L'histoire de cette robe était plutôt importante, elle aurait voulu ne pas la porter, mais... un objet était un objet. Les vêtements de Pimprenelle n'étaient pas bien nombreux, un peu de nouveauté ne faisait pas de mal. Elle élude la question concernant le comment elle allait. 'Bien sûr, tout va bien.' Répète Pimprenelle en reprenant les mots de Marianne, essayant d'imiter sa voix incertaine. Elle n'était pas la reine des imitations, mais très certainement cette du sarcasme. 'Tu me prends pour un lapin de six semaines ?' dit-elle, brute, comme toujours. On ne change pas une équipe qui gagne - la vie n'avait pas laissé le temps à Pimprenelle d'être douce et délicate. 'Si tu crois que je ne vois pas que tu éludes la question, je le vois.' C'était aussi ça un ami, rentrer dans le lard, sans ménagement. 'Ne suis-je pas digne de savoir ce qui te... tourmente ?' N'était-elle pas l'amie dont elle avait besoin ? Le regard de la sorcière n'était en rien dur, c'était plutôt un regard plein d’inquiétude, d'interrogations, elle voulait savoir. Elle voulait qu'elle lui fasse confiance, comme ça avait toujours été le cas. Elle pouvait compter sur elle - et elle le pourrait toujours.


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