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PIMZAC | I know you think I am the devil in this

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✧ Parchemin envoyé Ven 22 Fév - 1:07 ✧


I know you think I am the devil in this
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La noirceur t'avait englouti et n'avait laissé que l'autre.
Parfois la magie pouvait être redoutable, mais elle n'était pas un jouet qu'on devait négliger. Elle avait un prix que parfois on était incapable de prédire. Mais il était fort grisant de dire que tu étais celui qui payait pour les méfaits des autres. Tu n'étais qu'un aveugle qui ne voyait pas qu'on usait de lui. Et finalement, ce soir, tu venais de disparaitre, comme tu avais l'habitude de le faire une nuit par mois. Or ce n'était pas son heure. Si tu changeais de peau pour lui laisser un corps afin d'agir, il avait su se glisser dans le tien et en devenir le maitre, te laissant incapable d'agir à ta guise. Incapable de savoir ce qui avait pu se produire, tu étais prisonnier. Et tu le sentais jubiler. L'esprit embrumé toute la journée n'avait su laisser présager les dégâts de ce qui allait se produire.

Il était tombé le corps, sur le sol, et violemment. Il s'était crispé, convulsé presque. Ça avait duré bien trop longtemps pour que cela passe inaperçu dans les lieux. Elle était venu à lui, cette sœur qui ne faisait que jouer un jeu dont elle ne semblait pas maitriser les cartes. Elle s'était trop approché du loup déguisé en homme. Et c'était sans réfléchir qu'il avait élancé sa mâchoire en direction de son épaule, qu'il avait mordu comme s'il était capable de la briser. Mais il n'était pas accoutumé à ce corps, à cette force qui lui faisait défaut. Il avait pourtant jubilé lorsqu'elle avait poussé un cri de douleur. Il se délectait de la destruction qu'il était capable. Savourant une liberté qu'il n'avait pas su voir venir. Il ne connaissait pas les lois de ce monde-là. Celui des hommes, il ne connaissait que les instincts que la lune avait su lui inculquer. Animal, il grognait, mais son grognement n'était pas celui qui avait l'habitude d'entendre. Il était différent. Plus humain. Mais il en restait pas perturbé pour autant. Il se redresse, prend une hauteur qu'il ne connaissait pas. Un équilibre précaire car c'était la première fois qu'il était dans le corps d'un homme. Mais ses envies restent les mêmes. Se délecte de la grimace de peur et de douleur qu'il a provoquées sur la fille. Qui part en courant. Il marche, hasardeusement. Il lui en manque deux de pattes. Usant de ses bras pour repousser tout ce qui est sur son chemin. L'animal ne contourne rien, non, il dégage son passage. Va au plus simple. L'ordre n'existe pas dans son regard. Juste la chasse. Rien de plus. Macabre le sourire qui s'affiche sur ce visage qui n'était pas le sien, plus l'excitation vint le saisir. Il ne sait pas ce qu'elle semble chercher désespérément. Il s'en fiche. L'animal n'a pas peur. il veut juste tuer. C'est plus fort que lui. Puis finalement, elle pointe un bâton en sa direction. Prononce une phrase et une lumière le fait traverser la pièce et sa tête frappe contre le mur.

Parfois, vous vous faisiez fasse, l'animal et toi. C'était comme se tenir dans un miroir, tu ne voyais que ton reflet qui te parlait. Vous n'aviez pas besoin de parler pour savoir ce qui se passait dans vos esprits, vous ne faisiez qu'un tout. Et pourtant, c'était la première fois que tu étais autant inquiet de ressentir cette exaltation en lui. Il était libre. Du moins c'est ce qu'il voulait te faire comprendre. Et tu avais pris sa place. C'était à toi de gratter à son esprit.

L'obscurité avait doucement prit possession du ciel, du moins c'est ce que tu imaginais à mesure que la luminosité se faisait de moins en moins présente. Et à ton esprit tu n'avais que des flashs, tu n'avais qu'une vision brouillée de ce qui te passait. Les sensations, les émotions qui le submergeaient

Elle l'avait attaché avec des chaines qu'elle avait probablement trouvées dans le sac de son frère. La garce, pensa-t-il avec les mots qu'il avait appris dans l'esprit de son hôte. Il avait passé plusieurs dizaines de minutes, les mains dans le dos à tirer de toutes ses forces pour se libérer. Grognant comme l'animal qu'il était. Et finalement la douleur avait saisi son être. Faible. Ce corps était faible, contrairement à ce qu'il était habitué. Alors il avait fini par se laisser tomber au sol. S'assoir. Fermer les yeux. Attendre. il n'avait que ça à faire.

Le sang de la fille avait séché autour de sa bouche. Et s'il était prisonnier, son visage n'avait de cesse que de montrer une satisfaction presque morbide. Écoutant sans entendre les mots, il ne s'appuyait que sur les bruits qu'il pouvait capter. Les pas, les grincements du paquet, les crissements des portes. Et finalement, le poignet de la porte qui vint tinter. Les yeux clos, il laissa échapper un jappement lorsque l'odeur vint le saisir. Ce n'était pas la garce. La soeur. Ni son chien qui était passé pour voir ton état et n'avait montré qu'une fascination presque offensante.
Ses yeux noirs s'ouvrirent lorsqu'elle entra dans la pièce. L'autre restait à la porte. Malsain, le sourire lorsqu'il la vit. C'était le lapin. Celle qui avait chassé dans la forêt sans pouvoir put mettre les dents sur elle. Ils passaient quelques instants à se toiser. Un grognement franchit sa gorge lorsqu'elle fit un pas vers lui. Montrant ses dents. L'animal.

Toi, tu savais juste une seule chose, il voulait chasser la sorcière qui venait d'entrer.  Il voulait briser ses os, plonger ses dents dans sa chair pour se délecter d'une faim qu'il n'avait pu combler lorsqu'il était tombé nez à nez avec elle dans la forêt. La sorcière qui venait d'entrer, c'était Pimprenelle Deveraux. Ce nom raisonna dans ton esprit, dans le sien.

" Pimprennelle..." articula-t-il avec difficulté, comme si il découvrait pour la première fois se mot. Il ferma les yeux et renifla son parfum qui avait envahi la pièce, redressant dans le même mouvement sa tête afin de prendre davantage appuie contre le mur derrière lui. " Le lapin est sortie de la forêt" Il rigola de manière mauvaise. " Le chien de la garce doit être partie" ajouta-t-il en faisant claquer violemment sa mâchoire et ainsi le claquement de ses dents raisonna dans la pièce.
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Balzac Chastel

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Balzac Chastel
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✧ Parchemin envoyé Sam 23 Fév - 14:58 ✧





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#pimzac #leloupetlelapin


Le monde Pimprenelle était sans dessus dessous. La fin de l'année avait été des plus rudes, et le début des plus froid. Il ne restait personne au sein de sa maisonnée à qui elle avait encore envie de parler pour le moment. Tout ce à quoi elle avait pu croire ne tenait plus debout, et elle avait l'impression de perdre un peu de ce qu'elle était. La fille de Viola, cette idée lui donnait encore la nausée. Mais, elle n'avait d'autre choix que de s'y faire, même si dans le monde, Madame Deveraux restait la femme qui lui avait tout appris, durement mais efficacement. Rester à la maison devenait un enfer, et elle préférait de loin travailler et être loin de la place Dauphine autant qu'elle le pouvait. Elle n'avait pas l'habitude de voir son monde charrier de la sorte par les événements.  Ne pas comprendre, ne pas voir la totalité de l'échiquier ce n’était pas une chose qui était facile pour elle. Ne pas comprendre, ce n’est pas avoir la connaissance nécessaire, et ne pas avoir la connaissance nécessaire c’est ne pas avoir le pouvoir qu’elle devrait être en mesure d’avoir. Même si elle n’était pas sa mère, Madame Deveraux hantait encore ses pensées. Mais, penser à elle était aussi douloureux, de songer que tout n’était que mensonge. Elle ne venait à se demander qu’est ce qui dans sa vie était constant, réel et qui n’était pas basé sur des mensonges ? Il lui restait la magie noire, et une poignée d’amies. Enfin, ça, c’était ce qu’elle croyait.

Elle n’avait jamais été la personne que l’on appelle quand on a un problème. Elle n’était pas celle qui aidait les gens de façon générale d’ailleurs. Mais, pourtant, quand Gwendoline est venue la chercher parce qu’elle avait un soucis d’ordre de ‘magie noire ratée’ comme elle le lui avait dit, elle n’eut pas réellement d’autre choix que d’accepter. Le refus aurait été possible, mais le monde s'effondrait autour d’elle, alors elle ne pu remettre en cause une chance de conserver une amitié qu’elle pensait plus ou moins saine avec elle. Et puis, la Magie Noire, c’était sa tasse de thé à elle. C’était son truc ça on ne pouvait pas le lui enlever. La magie était une addiction qu’elle pratiquait de plus en plus depuis la révélation qui bouleversait sa vie, comme un moyen de focaliser sur autre chose que sur ses problèmes. Visiblement, c’était Gwendoline qui avait des problèmes, elle n’en avait pas dit plus à Pimprenelle, elle préférait lui ‘montrer’, alors, avec l’adresse du rendez-vous en main, la jeune sorcière en quête d’identité avait mis dans son sac le nécessaire de magie noire de base. Quelques ingrédients dans des fioles, un peu de sang, mais aussi un petit carnet usé qui ne la quittait pas dans lequelle des pages et des pages de notes enseignées par sa ‘mère’ se compilaient, sans parler de tout ce qu’elle avait pu apprendre de ci, de là. Elle n’avait aucune idée de ce à quoi se préparer. Aucune, mais dans un sens, c’était ce qui poussait Pimprenelle à la curiosité. Elle n’était jamais contre un nouveau défis capable de mettre en lumière ses fabuleuses capacités. Car en plus d’être une métamorphomage douée, elle demeurait une sorcière experte en magie noire.

Elle n’avait jamais été chez Gwendoline, et réciproquement non plus. Elles étaient amis depuis des années, mais avaient savamment su laisser leurs familles respectives en dehors de leur amitié, par nécessité mais surtout par sécurité. Pimprenelle avait déjà croisé le chemin de l’un de ses frères avant, et avait su à quoi s’en tenir. Elle avait croisé le plus vieux des deux récemment, et aurait dû s’en tenir aux propos de son amie : ne pas croiser sa famille.Mais ce qui est fait, est fait. Et il était temps de ne pas reproduire des erreurs, de suivre sa voie, et ne pas laisser des détails interférer. Tout était à refaire dans sa vie, cette sensation était fichtrement désagréable. Elle quitte le Clair Obscur sans un regard, ni même un mot pour Lucifer qu’elle entend pourtant s’afférer dans l’arrière boutique. Le climat dans ces murs est presque aussi glacial que le vent qui souffle sur Paris. La jeune femme dont les cheveux se teintent de roux ces derniers temps, comme pour marquer la désormais apparente différence avec ceux qu’elle croyait être sa fratrie enfile alors sa cape de sorcier noir pour recouvrir ses habituels vêtements. Ses talons écarlates claquent sur le pavé encore partiellement enneigé. Après quelques pas, là voilà qui transplane dans un ‘POUF’ sonore à l’endroit que lui avait indiqué son amie.

Elle voit une silhouette encapuchonné qui lui semble vaguement familière quitter l’endroit où elle doit se rendre, sans se douter que c’était l’une des réponses aux mystères qui allaient entouré ces prochaines semaines.  Une chevelure blonde lui ouvre la porte avant même qu’elle ne frappe, le regard de Gwendoline est plutôt inquiétant pour Pimprenelle qui n’a jamais vu une pareille angoisse. Le bandage à sa main teinté de sang ne laisse rien présager de bon, mais ce n’était pas un peu de sang qui allait lui donner le hautlecoeur; Non, Pimprenelle avait l’estomac bien accroché en matière de sang. Les explications de Gwendoline étaient plutôt confuse. Il y était question de son frère, de magie, et de sortilège raté. A priori, il avait quelque chose à voir avec ce bandage. Le côté sauvage de cette famille lui avait toujours paru évident, mais au point de se mordre entre eux. La petite blonde qu’elle suit dans ce qu’elle ne précise pas comme étant les quartiers de son frère, tandis qu’elle lui explique que son frère est la victime d’un sortilège raté, et que les choses ont réellement mal tournée.  Cela fut plus clair quand la porte s’ouvrit, dévoilant un Balzac Chastel un brin… différent. Il était enchaîné à une chaise. A en juger par le sang séché sur son visage, il n’était pas des plus calme. Pimprenellle avait appris à se méfier des gens, et plus encore des gens de leur espèce, car ils pouvaient être encore plus imprévisible. On ne peut pas lire de la peur sur son visage, ça ressemble d’avantage à de la curiosité. 'Pimprennelle...'Le mot lui semblait compliqué. Le prénom n'était pas simple, ni même commode. Elle ne réagit pas réellement à ce mot, elle n'était pas du genre à laisser transparaitre quoi que ce soit. Elle aurait pu se sentir gênée face  à lui vis à vis de ce qui était arrivé au bal, mais à vrai dire non. Elle s'en fiche.  Il agit étrangement - plus que d'habitude dirons-nous. 'Le lapin est sortie de la forêt.' Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Elle fronce légérement les sourcils, essayant de comprendre le sens de ces mots. Avait-il perdu la tête ? Elle n'en savait rien. 'Le chien de la garce doit être partie.' Pour elle, rien de tout ceci n'avait de sens. Absolument rien. Il avait perdu la tête, à cause d'un sort, de toute évidence.

Il avait l'air encore plus étrange qu'à l'accoutumé, l'étrangeté n'était pas in critère négatif pour elle, en général. Gwendoline lui avait vaguement expliqué ce qui s'était passé, mais Pimprenelle avait besoin d'information, de temps, et de comprendre pour annulé ce qui pouvait encore l'être. La Magie noire avait la fâcheuse tendance à laisser sa marque, comme un rappel au dicton 'La Magie vient avec un prix'.  Des yeux plus sombres, du sang autour de sa bouche, une pâleur qui paraissait suspecte. Tout laissait penser qu'il s'agissait effectivement d'un sortilège manqué, mais, ces marbrures sur sa peau, ces veines apparentes ne lui disaient pas la même histoire. Un cas de possession ? Peut être. Elle n'en avait jamais vu de ses yeux vu. Elle avait lu plein de chose à ce sujet, mais n'avait jamais assisté à cela. Elle n'était pas loin de la vérité, sans savoir que la nature versatile aux rayons lunaires de l'homme qui lui faisait face avait comme qui dirait mis sans dessus dessous les principes même de la magie.  'Pourrais-tu m'apporter de quoi réaliser une décotion ?' Lance-t-elle à Gwen qui n'était pas entrée. Elle n'en avait pas encore besoin, mais elle se dit que cela ne saurait tarder. Elle a encore besoin d'analyser, c'était ça son problème à Pimprenelle, toujours analyser et perdre du temps. Elle entend les pas de Gwen s'éloigner un peu, elle attrape la lanière de son sac rempli d'un bric à brac magique pour le poser non loin de la porte. 'Chien, Lapin, tu récites les fables de la Fontaine ?' Elle se fiche de lui, un peu, voire même beaucoup. Elle se doute bien qu'il ne s'agit pas de fables. Elle veut tâter le terrain, voir à quel point ce qui semble être de l'illogisme ou de la folie.  Elle ne fait qu'observer, l'oeil pouvait voir bien plus quand on prenait un peu de recul. Bien des fois, ce qui se trouve juste sous notre nez est bien souvent plus difficile à déceler.  'Tu sembles de mauvais poil.' Elle le taquine, parce qu'elle n'a pas beaucoup de respect pour qui que ce soit à vrai dire, parce qu'elle s'en fiche. Elle fait un pas vers lui, toujours vêtue de sa cape noire hivernale, mais juste un pas. Elle laisse une bonne distance pour le juger et observer. Elle espérait bien déclancher une réaction, Gwen ne lui avait pas dit grand chose.  Elle croise ses mains pour obervser le lycan devant elle, ne se doutant pas que le loup était son interlocuteur et non le Chastel. Elle n'avait pas confiance en les chaînes qu'avaient mise Gwendoline, elle n'avait confiance en personne. Mais, elle n'avait pas l'attention de sortir sa baguette, ce n'était pas 'sa' magie, elle étaut bien plus habile avec ses connaissances, des décotions, son sang, et ses incantations qu'avec un sort et la baguette.



 
Pimprenelle parle en 843d36

Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Mer 17 Avr - 0:33 ✧


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" Chien, Lapin, tu récites les fables de la Fontaine ?" Il prend une étrange inspiration l'animal. Audible, presque dans un grognement lorsque l'odeur devint plus forte. Plus présente. Plus obsédante. Même endormi, l'animal trouvait toujours le moyen de gratter, de se faire entendre. C'était la seconde fois qu'il y était confronté et il ne savait pas se contenir. Ses envies, ses pulsions. Il n'était que chasse, il n'apportait que la mort. Et elle sentait déjà, ce doux parfum, qu'était le sang,  " Tu sembles de mauvais poil" " Détache moi, et j'irais mieux" Sa tête bascula sur le côté, fermant les yeux, presque peiné du mot. Il n'aimait pas ce corps dans lequel il était enfermé. Ce n'était pas le sien, ce n'était pas un animal. Qu'une proie, comme elle, quelque chose qu'il aurait déchiqueté s'il avait pu. Couinement de peine presque à cette pensée, franchit sa gorge, avant de se faire de nouveau couvrir par un rire aussi sombre que ses yeux. S'ouvrant lorsqu'elle bougea, rivé sur elle.
Avançant son buste jusqu'à ce que les liens l'en empêchent, se penchant en direction de la sorcière. Son regard descendit lentement sur sa silhouette. Ils soulignent la rondeur de ses cuisses, l'arrondie se ses hanches. Rictus malaisant sur la bouche, lorsqu'il passa sa langue sur sa lèvre inférieure pour en lécher le sang de la soeur. Il ne cherchait même pas à cacher son regard prédateur sur la carcasse de la jeune femme. Se délectant de l'imaginer les tripes à l'air pour pouvoir s'en repaitre. Comme s'il n'avait pas conscience d'être prisonnier de lien, ou il ne semblait ne pas s'en soucier. Mais toi, tu n'es pas comme lui, tu n'es pas aussi fort. Tu n'es pas capable de raisonner assez fort dans son esprit pour le raisonner. L'animal n'avait aucune raison. Il ne voulait pas en avoir. Il était coincé entre deux émotions. Et c'était probablement beaucoup plus que ce qu'il avait l'habitude de ressentir. La déception de ne pas être lui. Et l'envie de jouer. À sa manière.
Lorsqu'il perçoit un autre mouvement de sa part, il tire violemment sur ses liens dans un grognement animal, pour se pencher dans sa direction. Il cherche à se libérer, mais il n'en a pas la force. Mais la chaise grince, l'un de ses bras cracs. Douleur lancinante qui se fait ressentir dans un corps qui était bien trop habitué à avoir mal.
Puis il se laisse retomber en arrière sur le dossier de la chaise en rigolant. Il jubilait, prisonnier dans un corps qui n'était pas le sien, il prenait cependant plaisir à te savoir être simple témoin, incapable d'agir sur ses actes. Il te vole tes mots, il te vole ta voix. Prends possession de ta mémoire, lui qui était toujours observateur.
" La soeur voulait pas jouer." Il se lécha à nouveau les lèvres en esquissant un sourire. Pourtant il articulait d'une manière étrange. Ce n'était pas sa langue, bien qu'il la connaissait, ce n'était pas ses mots, bien qu'ils les pensaient. " "On peux retourner dans la forêt, lapin ?" Prenant une profonde inspiration, il laisse tomber sa tête en arrière, fixant quelques instants la lumière artificielle sur le plafond. Elle faisait mal aux yeux, et lui arracha un grognement d'agacement. Créature moribonde qui se laisse emporter le temps d'un instant, esquisse d'un sourire sur la bouche alors qu'elle bascule à nouveau vers la sorcière qui était seule dans cette pièce. Fauve carnassier qui ne rêvait que d'entrer ses crocs dans sa chair, de sentir son coeur battre puis cesser. " "J'aimais bien te voir t'enfuir." Elles claquent ses dents dans sa bouche. Imitant l'animal qui cherchait à s'emparer d'elle la nuit de pleine lune ou il l'avait croisé. Rigolant à nouveau dans une inspiration. Un nouveau tressaut, il cherche à nouveau à forcer ses liens. Pour la surprendre. Mais rien ne cède et ne peut cacher sa déception.

Il détourne son regard pour regarder le mur de la pièce. Il connaissait sans connaitre le bureau de Balzac. Portant son attention sur des objets dont il ne comprenait pas l'intérêt. Sans cacher un certaines agacement et une nervosité, qui prennent lentement possession de l'une des jambes. Qui vient gesticuler sans qu'il s'en rende compte. " " Mais la lune est partie. Chanceux le lapin. Il s'était pourtant presque vidé de son sang tout seul." Il parlait presque pour lui-même, laissant sa langue claquer dans sa bouche. Ou alors c'était à Balzac qu'il s'adressait avec cette pointe d'amertume. Il n'avait pas apprécié l'animal, que l'homme aide sa proie à se relever.

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Balzac Chastel

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✧ Parchemin envoyé Ven 19 Avr - 0:00 ✧





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Il était étrange, et plus encore que ce qu'elle avait pu voir jusqu'ici entre leur entrevue au Cabinet de Curiosité, l'escapade en forêt lunaire, et le bal, et c'était peu dire. Pimprenelle savait que les Chastel étaient tout simplement étrange, pour avoir été l'maie de l'une d'entre elle jusqu'ici. Si Pimprenelle était l'amie de Gwen, c'était parce que mutuellement elles ne jugeaient en rien la bizarrerie de l''autre. Mais pour la coup, l'aîné des Chastel était bien étrange ce soir. Elle se demandait bien sur quels chemins hasardeux Gwen avait bien pu s'aventurer pour le mettre dans un état pareil... De la magie noire, à coup sûr. Elle ne pouvait pas se vanter de bien le connaitre, et n'avait envie d'en connaitre d'avantage sur lui, les relations humaines étaient quelques peu dénuées d’intérêt pour la sorcière qui préférait se contenter du minimum, à quelque exceptions près, mais du peu qu'elle avait vu, ce n'était pas le Chastel habituel, pas vraiment, et ça allait au de-là de l’apparence, des yeux noirs, du sang, et de la pâleur de son visage.

Encore plus bizarre que quand il avait essuyé le sang sur son visage pour s'ne lécher les doigts ensuite - imaginez un peu. 'Détache moi, et j'irais mieux' Plus étrange que étrange. Comme si elle allait le détacher, elle n'était pas dupe Pimprenelle, elle n'était pas stupide. Elle avait remarqué la main de son amie mordue, et le sang sur ses lèvres suggérait que c'était lui qui l'avait fait. Par Satan, qu'est-ce qui l'avait mis dans un état pareil ? C'était de plus en plus intriguant.  Surtout quand il se penche vers l'avant, comme pour tentez de dénouer ses liens. C'était malaisant comme situation, et ça le devenait plus encore quand il se mis à rire d'une façon presque irréaliste. Pimprenelle fait juste un mouvement pour déposer son sac sur le sol, et soudain, il tend ses liens pour essayer de les briser encore. Mais, Pimprenelle ne cille même pas, elle ne tressaillis pas, elle reste stoïque.  Il n'y a que ce qui semble être un craquement d'os qui la fait froncer les sourcils et peut être afficher un air un peu... dégoûté.  Puis, l'air de rien, il se rebalance en arrière en riant. 'La soeur voulait pas jouer.'  Cette manie de lécher ses lèvres était assez rebutante à vrai dire. Mais dans ces mots, il parle de 'la soeur', comme s'il n'était pas Chastel. Ou bien Chastel se mettait à parler de lui à la troisième personne, et se considérait comme extérieur à sa propre vie. Mais, honnêtement, Pimprenelle doutait de cette capacité chez lui.'On peux retourner dans la forêt, lapin ?'  C'était donc elle, le lapin. Il ne la regarde plus, il se contente de fixer le plafond, l'air étrangement absent. Il avait une attitude des plus surprenantes, et Pimprenelle voulait que Gwen lui en dise plus. 'J'aimais bien te voir t'enfuir.'  L'attitude et les mots associé étaient animal. Elle ne voyait pas comment le qualifier autrement, peut être était-ce le côté loup garou qui sortait. Mais, elle était perdue dans ses pensées, se demandant quel genre de sort pouvait le rendre comme ça. Elle ne trésaillit pas quand il sursuate de nouveau, comme s'il cherchait à lui faire peur. Sauf qu'il ne la connaissait pas, il en fallait plus pour lui faire peur, où tenter de la dégouter. Bon nombre de sorcière auraient pu avoir la nausé en le voyant humecter ses lèvres pleines de sang, mais pas elle.

Le langage non verbal pouvait en dire long sur les gens, très long. Elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'il regarde autour de lui, comme s'il découvrait quelque chose. Puis, elle voit ces jambes qui bougent, nerveusement. Pus, il lâche presque à mi-voix,comme un apparté presque théâtral, 'Mais la lune est partie. Chanceux le lapin. Il s'était pourtant presque vidé de son sang tout seul.'  Il faisait allusion à son sort qui avait maintenu le loup garou à distance le reste de la nuit, une magie du sort. Les sortilèges de protection à base de sang avaient une efficacité certaine.  Elle n'était jamais très à l'aise avec sa baguette Pimprenelle, bien plus avec les incantations, le sang et la magie complexe. Elle esquisse un sourire, à la fois nerveux et pourtant assuré. C'était une sorte de défis, défaire ce qui avait été fait. Mais, le fait qu'il parle de 'la soeur' du 'lapin', suggérait qu'il n'était pas lui même. Il était un animal - plus qu'habituellement. 'Mère-Grand que vous avez de noirs yeux.' Se moque-t-elle, ne pouvant s'empêcher de faire preuve d'un sarcasme et d'une ironie dans toutes les situations.  Puis, elle relève la tête à sa 'blague'. Elle avait déjà entendu parler de Loup Garou avec des troubles de la personnalité, enfin elle avait lu cela dans des archives pendant qu'elle était à la Nouvelle Orléans. Et si Chastel nous faisait un peu de schizophrénie ? Elle reprend alors son sac pour le poser sur la table déjà bien encombré, puis, elle sort une petite trousse faite pour contenir des ingrédients, et le nécessaire à sa magie de base. Elle prend dans sa main, une petite fiole d'une petite poudre noire. On est jamais sûre de rien n'est-ce pas ?

Alors qu'elle lui tourne le dos pour mettre de la poudre dans sa main, elle demande tout en incisant la base de sa main pour mettre un peu de sang avec la poudre, 'Une potion qui passe mal, prends moi pour une nagrole, Gwen.'   Maronne-t-elle pour elle même.  Elle savait juste que sa soeur lui avait donné une potion qui avait eut pour l'effet de le rendre encore plus violent, et atrocement étrange. Mais si Gwen invoquait le hasard - ou plutôt la malheureuse erreur, Pimprenelle n'y a croyait pas; généralement une potion ratée faisait vomir, parfois même perdre connaissance, mais pas devenir ainsi. Sans le regarder, on peut se dire qu'elle faisait les cents pas. Ou bien le tour du problème, en l'occurence le Chastel ici présent. La chaise n'était pas au fond de la pièce, ce qui lui permettait d'en faire le tour, à une distance certaine - elle l'avait vu essayer de se libéré. A mesure qu'elle fait son tour de pièce, elle sème un peu de sa poudre, juste au cas où, en silence, de façon discrète. Puis, elle finit par revenir en face de lui,'Alors qui es-tu ?' La question aurait pu être loup y es-tu ? Mais, elle ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait du loup en personne. Gwen lui avait dit le contenant de sa potion, et inverser les effets allait être long, et passablement désagréable. Elle le regarde, comme attendant une réponse, puis, elle finit par se rapprocher de la petite table où elle sort une fiole vide pour finir par y versé un peu de sève de mandragore, un soupçon de racine d'aconit, il fallait bien affaiblir le côté loup qui le rendait plus résistant pour réussir à inverser la potion.Comment elle allait le lui faire boire, ça c'était une autre question... Et elle n'avait aucune idée. Mais elle allait devoir faire preuve d'ingéniosité. Oh ça oui.

 
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Pimprenelle Deveraux

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Pimprenelle Deveraux
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✧ Parchemin envoyé Mer 8 Mai - 0:45 ✧


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" Mère-Grand que vous avez de noirs yeux." Elles claquent ses dents alors qu'il esquisse un sourire presque fier de lui. Quelque chose que Balzac était incapable de faire tant il détestait ce qu'il était, mais que le Loup ne pouvait se retenir de montrer. Fier l'animal qu'il était, fier de ce qu'il était, car c'était ses yeux à lui, pas ceux du sorcier. L'animal ne peut se contenir ses instincts lorsqu'elle lui tourne le dos. Regard rivé sur sa nuque, un nouveau bruit sourd raisonna, lorsqu'il essayait de lui sauter dessus, mais les liens n'étaient que trop serrer pour ce corps. Un nouveau craquement accompagné du bruit de la chaise trainant sur le sol raisonna dans la pièce.
" Une potion qui passe mal, prends moi pour une nagrole, Gwen"  Il rigole à nouveau, mélanger par des grognements d'animaux qu'il ne semblait pas être capable de contenir. " " La soeur est une menteuse. Balzac oublie mais pas moi." Il se souvenait lui, de ce que Balzac était dépossédé. Des expériences qu'elle faisait sur son frère. L'animal s'en fichait, il se sentait simplement plus fort à chaque fois, sa voix résonnait simplement plus fortement dans l'esprit du sorcier, et il le savait.

Lorsqu'elle se remet face à lui, il le laisse simplement tomber en arrière dans la chaise. Le regard noir rivé sur ses gestes, incapable de faire disparaitre ce mauvais sourire de ses lèvres. " Alors qui es-tu ?" Un long frisson lui parcourt le corps, et laisse échapper un souffle, comme si elle posait peut-être une bonne question. Lentement il se redressa et se pencha le plus possible dans vers elle. Forçant sur les bras de ce corps qui n'était pas le sien, pour approcher sa tête d'elle. Son regard, s'égara sur la gorge de la sorcière en espérant un jour pouvoir le saisir dans sa gueule, jusqu'à ce qu'elle suffoque et simplement se laisse mourir de ses crocs.
Arrête ça Raisonne la voix dans son esprit. Celle de Balzac. Ne faisant qu'arracher un sourire que trop franc de sa bouche. Il sortait des ténèbres dans lesquels il s'était perdu un temps. Conscient de ce qui se passait mais prisonnier. Il avait pris la place de l'animal, ce qui l'amusait. Il aimait jouer. " intéressant" Murmura-t-il comme pour narguer le sorcier. Ce qui le fit détourner le regard de la femme quelques instants. " amusant..." ajouta-t-il avant de porter le regard à nouveau vers la sorcière. Son souffle se saccada quelques instants alors qu'il sentit le fumet de pimprenelle ne se faire que trop présent dans ses narines. Cette odeur c'était comme une décharge électrique qui envahissait le corps du sorcier et l'esprit de Loup. Et, elle l'ignorait.
" Voyons. Lapin. Tu sais très bien qui je suis. On s'amusait bien tout les deux."  Une respiration brusque s'extirpa brusquement de sa bouche. Avant d'ajouter simplement. " Mais tu as triché" Ses dents vinrent brusquement claquer dans sa bouche. " La magie." Secouant de manière désapprobatrice sa tête, il se recula quelque peu, laissant son dos droit.  " Il aurait du le laisser sur le lit de feuille morte et de son sang, le lapin. C'était entre le lapin et le loup. Pas être l'homme et la femme" Il parlait de Balzac. Il n'avait pas aimé que le sorcier se mêle de ses jeux à lui. Ils n'avaient pas la même vision des choses. Pas la même approche des événements. Pimprennelle n'était pas une personne pour le loup, c'était simplement une proie qu'il voulait saisir à tout prit. Alors que pour Balzac c'était différent, elle n'était pas un trophée qu'il voulait accrocher à son mur. Il l'avait aidé. Et Le Loup détestait ça,
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C'était de toute évidence une oeuvre de la magie noire, et tout n'avait pas fonctionné comme prévu. Elle aimait les challenges en matières de magie, et cela semblait en être un de taille. Pimprenelle aimait trouver les solutions à divers casses-têtes que lui avait donné durant toute son enfance sa 'mère' et son 'frère' - si elle peut encore les appeler comme tel. Mais difficile de trouver comment défaire ce qui est fait tant qu'elle ne comprend pas en détail de quoi il en retourne réellement. le Chastel avait visiblement le cerveau un peu retourné, et physiquement, il semblait presque 'malade', couvert de sang, les yeux noirs et rougis à la fois, tout en étant globuleux. Les moldus auraient dit qu'il avait la peste, pu un truc du genre.  Enfin, ça se saurait les moldus avaient un peu de jugeote. Pimprenelle n'avait aucune affection pour ces bêtes là... Balzac était sous l'emprise d'un sort, et elle ne parvenait pas à comprendre quels en étaient les effets - à priori ça changeait sa personnalité - du moins de ce qu'elle en avait aperçu loin d'elle l'envie d'affirmer qu'elle le connaissait. A mesure qu'il parlerait, elle allait découvrir de quoi il en retournait, découvrant qu'un loup et son hôte pouvaient avoir deux identités bien distincte, un peu comme docteur Jekyll et Mister Hyde.

Les mots étaient étranges, et pourtant, si elle écoutait bien, ils étaient la clef de cette énigme qu'elle devait résoudre pour parvenir à lever ce sort, 'La soeur est une menteuse. Balzac oublie mais pas moi.'  Il sous entendait donc ne pas être Balzac, c'était donc qu'une banale affaire de possession ? Peut être, cela semblait quand même bien étrange. Elle l’écoutait à peine parler de Gwen, bien sûr qu'elle était une menteuse, aussi peu fiable que Pimprenelle l'était. Les deux sorcières un peu étrange s'étaient trouvé à Beauxbâtons, parce qu'elles étaient différentes des autres, et semblables en certains point. Pimprenelle ne lui confierait jamais de réels secrets, car la vérité sur sa naissance qu'elle gardait jalousement pour elle, refusant de laisser qui que ce soit s'en servir contre elle. Mais, elle n'avait pas le temps de penser à Gwen, ce n'était pas le moment, et elle avait d'autres loups à fouetter, si on peut le dire. Un loup nommé Balzac, ou un loup nommé... loup. Vaste question.

La question était simple, et pourtant complexe. Qui était-il ? Pimprenelle on lui avait appris que parfois, il suffisait de demander pour avoir les réponses à ses questions. Elle se dit que qui ne tentait rien n'avait rien. La réaction à sa question n'avait rien d'humain, la laissant penser qu'elle a faire à quelque chose de bien différent. Elle avait bien fait de tracer ce cercle autours de lui à son insu, car quand il se penchait en avant, tirant sur ses bras au bord eux même de la rupture. A en juger par ce sourire sur ses lèvres, surtout quand il lâche un, 'intéressant'  Elle n'arrivait pas à lui suivre, elle se dit qu'il n'y avait peut être rien de réellement cohérent dans ses mots, peut être qu'il fallait tout entendre pour pouvoir tout assembler. 'amusant...' Oui, qu'est-e qu'on se marre, songe-t-elle alors. C'était hilarant, elle n'avait pas souvenir du peu de fois où elle avait croisé sa route que 'amusant' fasse parti du vocabulaire de Balzac. 'Voyons. Lapin. Tu sais très bien qui je suis. On s'amusait bien tout les deux.'   Bon, elle avait compris qu'elle était le Lapin, mais elle n'avait pas souvenir de s'être 'amusée' comme il le disait. Pimprenelle n'était pas une rigolotte, pas réellement, sauf peut être quand elle avait bu, et encore, à part faire tomber à plateau de mignardise et l'embrasser sous du gui, rien n'était drôle. 'Mais tu as triché'  Le tout accompagné de son claquement étrange de dent. Triché, ah bon ? Pimprenelle était du genre à tricher, bien sûr, mais elle n'avait pas eu l'occasion de le faire en sa présence. 'La magie.' Il recule un peu, son regard jugeant ses actions qu'elle ne comprenait pas. Elle avait fait de la magie pour tricher ? Bien sur, nombre de fois dans sa vie, mais s'il pouvait apporter quelques précisions, ça ne serait pas de refus. 'Il aurait du le laisser sur le lit de feuille morte et de son sang, le lapin. C'était entre le lapin et le loup. Pas être l'homme et la femme.'  Là était la clef. Il suffisait de comprendre cette phrase, et tout deviendrait plus clair.

Il y avait donc une distiction entre le loup et le lapin, et la femme et l'homme. Elle comprenait être à la fois, Femme et Lapin - bien qu'elle ne se considère pas réellement comme une femme à la vu de son jeune âge. Mais lui semblait distingue le loup de l'homme, et porter l'homme dans une position de faible. Mais le lit de feuille morte, la magie et le sang eurent un écho soudain à cette fameuse nuit de pleine lune où elle s'était faite traquer... comme un lapin. Une nuit où elle avait su le tenir à distance en jouant un tour de magie du sang. C'était donc de cela qu'il parlait, de sa triche avec la magie ? Il parlait comme... un prédateur. L'idée lui parut presque saugrenue, avait-elle a faire au... côté loup de Balzac ? L'idée d'une dissociation lui parut d'abord étrange, mais, elle était en pleine réflexion, à en juger par ce silence qui dura. Elle avait son regard perdu un peu dans le vide, c'était toujours ainsi quand elle se perdait dans ses réflexions. 'S'amusez n'est pas le terme que j'aurais choisis...' Dit-elle un peu arrogante. Pimprenelle n'aimait pas répondre simplement à quelqu'un, 'Les escapades nocturnes par une nuit de pleine lune alors que je suis poursuivie par un Loup, ne fait pas parti de mes passe-temps favoris, je le crains.' Elle esquisse l'un des sourires froids et impersonnels, dont elle a le secret. Elle avait récemment compris qu'elle le tenait de son propre père, Alceste. Une froideur certaine, un goût pour la supériorité, et un arrogance extrême. Elle s'approche restant à l'invisible limite de la barrière qu'elle a placée ici, juste au cas où. C'est un peu provoquer de s'approcher un peu plus, mais elle avait appris que jouer avec le feu et s'y brûler un peu avait ses bons côtés. L'adrénaline. 'Je n'ai pas triché cher... Loup.' C'était encore plus étrange de le dire à voix haute. Mais, c'était pour voir si elle disait vrai. Un Loup - la partie animal d'un lycan - ne pouvait prétendre être autre chose, la fourberie, c'était avant tout une histoire d'humanité. 'J'aime simplement jouer selon mes règles.' Ses règles, sa magie.  Et elle était fourbe, oui, elle trichait, oui. Il était temps de jouer un peu. Elle avait glissé tout en parlant le contenu de la petite fiole dans sa main, et d'un geste simple mais rapide, elle ouvre sa paume devant son visage et ... elle souffle de toute ses forces. Voilà de quoi irriter un peu plus le loup, et... l'affaiblir aussi. S'il voulait jouer, il était temps. Elle était de l'autre côté de sa limite, espérant qu'elle tienne le coup. Elle avait foi en ses capacités, oui, c'était ça l'arrogance.

 
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Elles grincent ses dents dans la bouche du sorcier, avant de laisser échapper un soupire d'agacement. Il ne l'aime pas ce corps, celui qui n'est pas le sien, bien qu'il fasse partie de l'animal qu'il était. Il porte son regard sur cette main dont il avait le contrôle et qui se crispait lorsqu'elle parlait. Alors que ses doigts, ses ongles s'enfonçaient dans le bois de la chaise.
" Tes règles" Rire amer et brusque sort de sa bouche, alors que sa tête change brusquement de direction; Fixant les affaires du sorcier, celles de Balzac. " Il a ramagé le Lapin; Qui se vidait de son sang sur le sol. Ce n'était pas tes règles. Il n'en a fait qu'a sa tête. " Il secoue nerveusement la tête, pour faire taire le sorcier. Qui cherchait simplement à reprendre le deçu, mais il n'était pas assez fort. C'était pour cela que le loup avait toujours eu plus de contrôle. " Il l'a même porté sur son dos." Un grognement naît et meurt dans sa gorge. Menaçant bien qu'il était toujours attaché, mais il n'avait pas peur de Loup.  " Tu as triché, car il t'a aidé. Lapin mort sur un lit de feuille morte couverte de son sang."

Il s'agite probablement de plus en plus. Jusqu'à ce que la chaise en bois commence à craquer. Lui arrachant un sourire satisfait. Si le corps était faible. La chaise aussi. Il pensait probablement qu'il aurait le temps de la briser avant qu'elle puisse le faire partir. " Il n'aime pas ça.."  Il rigole. Il reste vague; Balzac n'aime pas ressentir ce que le loup veut. Elle. Tuer. " Mais un jour il comprendra que c'est moi qui décide pour lui. Et j'ai toujours ce que je veux."
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