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#pimzac #leloupetlelapin
Le monde Pimprenelle était sans dessus dessous. La fin de l'année avait été des plus rudes, et le début des plus froid. Il ne restait personne au sein de sa maisonnée à qui elle avait encore envie de parler pour le moment. Tout ce à quoi elle avait pu croire ne tenait plus debout, et elle avait l'impression de perdre un peu de ce qu'elle était. La fille de Viola, cette idée lui donnait encore la nausée. Mais, elle n'avait d'autre choix que de s'y faire, même si dans le monde, Madame Deveraux restait la femme qui lui avait tout appris, durement mais efficacement. Rester à la maison devenait un enfer, et elle préférait de loin travailler et être loin de la place Dauphine autant qu'elle le pouvait. Elle n'avait pas l'habitude de voir son monde charrier de la sorte par les événements. Ne pas comprendre, ne pas voir la totalité de l'échiquier ce n’était pas une chose qui était facile pour elle. Ne pas comprendre, ce n’est pas avoir la connaissance nécessaire, et ne pas avoir la connaissance nécessaire c’est ne pas avoir le pouvoir qu’elle devrait être en mesure d’avoir. Même si elle n’était pas sa mère, Madame Deveraux hantait encore ses pensées. Mais, penser à elle était aussi douloureux, de songer que tout n’était que mensonge. Elle ne venait à se demander qu’est ce qui dans sa vie était constant, réel et qui n’était pas basé sur des mensonges ? Il lui restait la magie noire, et une poignée d’amies. Enfin, ça, c’était ce qu’elle croyait.
Elle n’avait jamais été la personne que l’on appelle quand on a un problème. Elle n’était pas celle qui aidait les gens de façon générale d’ailleurs. Mais, pourtant, quand Gwendoline est venue la chercher parce qu’elle avait un soucis d’ordre de ‘magie noire ratée’ comme elle le lui avait dit, elle n’eut pas réellement d’autre choix que d’accepter. Le refus aurait été possible, mais le monde s'effondrait autour d’elle, alors elle ne pu remettre en cause une chance de conserver une amitié qu’elle pensait plus ou moins saine avec elle. Et puis, la Magie Noire, c’était sa tasse de thé à elle. C’était son truc ça on ne pouvait pas le lui enlever. La magie était une addiction qu’elle pratiquait de plus en plus depuis la révélation qui bouleversait sa vie, comme un moyen de focaliser sur autre chose que sur ses problèmes. Visiblement, c’était Gwendoline qui avait des problèmes, elle n’en avait pas dit plus à Pimprenelle, elle préférait lui ‘montrer’, alors, avec l’adresse du rendez-vous en main, la jeune sorcière en quête d’identité avait mis dans son sac le nécessaire de magie noire de base. Quelques ingrédients dans des fioles, un peu de sang, mais aussi un petit carnet usé qui ne la quittait pas dans lequelle des pages et des pages de notes enseignées par sa ‘mère’ se compilaient, sans parler de tout ce qu’elle avait pu apprendre de ci, de là. Elle n’avait aucune idée de ce à quoi se préparer. Aucune, mais dans un sens, c’était ce qui poussait Pimprenelle à la curiosité. Elle n’était jamais contre un nouveau défis capable de mettre en lumière ses fabuleuses capacités. Car en plus d’être une métamorphomage douée, elle demeurait une sorcière experte en magie noire.
Elle n’avait jamais été chez Gwendoline, et réciproquement non plus. Elles étaient amis depuis des années, mais avaient savamment su laisser leurs familles respectives en dehors de leur amitié, par nécessité mais surtout par sécurité. Pimprenelle avait déjà croisé le chemin de l’un de ses frères avant, et avait su à quoi s’en tenir. Elle avait croisé le plus vieux des deux récemment, et aurait dû s’en tenir aux propos de son amie : ne pas croiser sa famille.Mais ce qui est fait, est fait. Et il était temps de ne pas reproduire des erreurs, de suivre sa voie, et ne pas laisser des détails interférer. Tout était à refaire dans sa vie, cette sensation était fichtrement désagréable. Elle quitte le Clair Obscur sans un regard, ni même un mot pour Lucifer qu’elle entend pourtant s’afférer dans l’arrière boutique. Le climat dans ces murs est presque aussi glacial que le vent qui souffle sur Paris. La jeune femme dont les cheveux se teintent de roux ces derniers temps, comme pour marquer la désormais apparente différence avec ceux qu’elle croyait être sa fratrie enfile alors sa cape de sorcier noir pour recouvrir ses habituels vêtements. Ses talons écarlates claquent sur le pavé encore partiellement enneigé. Après quelques pas, là voilà qui transplane dans un ‘POUF’ sonore à l’endroit que lui avait indiqué son amie.
Elle voit une silhouette encapuchonné qui lui semble vaguement familière quitter l’endroit où elle doit se rendre, sans se douter que c’était l’une des réponses aux mystères qui allaient entouré ces prochaines semaines. Une chevelure blonde lui ouvre la porte avant même qu’elle ne frappe, le regard de Gwendoline est plutôt inquiétant pour Pimprenelle qui n’a jamais vu une pareille angoisse. Le bandage à sa main teinté de sang ne laisse rien présager de bon, mais ce n’était pas un peu de sang qui allait lui donner le hautlecoeur; Non, Pimprenelle avait l’estomac bien accroché en matière de sang. Les explications de Gwendoline étaient plutôt confuse. Il y était question de son frère, de magie, et de sortilège raté. A priori, il avait quelque chose à voir avec ce bandage. Le côté sauvage de cette famille lui avait toujours paru évident, mais au point de se mordre entre eux. La petite blonde qu’elle suit dans ce qu’elle ne précise pas comme étant les quartiers de son frère, tandis qu’elle lui explique que son frère est la victime d’un sortilège raté, et que les choses ont réellement mal tournée. Cela fut plus clair quand la porte s’ouvrit, dévoilant un Balzac Chastel un brin… différent. Il était enchaîné à une chaise. A en juger par le sang séché sur son visage, il n’était pas des plus calme. Pimprenellle avait appris à se méfier des gens, et plus encore des gens de leur espèce, car ils pouvaient être encore plus imprévisible. On ne peut pas lire de la peur sur son visage, ça ressemble d’avantage à de la curiosité. 'Pimprennelle...'Le mot lui semblait compliqué. Le prénom n'était pas simple, ni même commode. Elle ne réagit pas réellement à ce mot, elle n'était pas du genre à laisser transparaitre quoi que ce soit. Elle aurait pu se sentir gênée face à lui vis à vis de ce qui était arrivé au bal, mais à vrai dire non. Elle s'en fiche. Il agit étrangement - plus que d'habitude dirons-nous. 'Le lapin est sortie de la forêt.' Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Elle fronce légérement les sourcils, essayant de comprendre le sens de ces mots. Avait-il perdu la tête ? Elle n'en savait rien. 'Le chien de la garce doit être partie.' Pour elle, rien de tout ceci n'avait de sens. Absolument rien. Il avait perdu la tête, à cause d'un sort, de toute évidence.
Il avait l'air encore plus étrange qu'à l'accoutumé, l'étrangeté n'était pas in critère négatif pour elle, en général. Gwendoline lui avait vaguement expliqué ce qui s'était passé, mais Pimprenelle avait besoin d'information, de temps, et de comprendre pour annulé ce qui pouvait encore l'être. La Magie noire avait la fâcheuse tendance à laisser sa marque, comme un rappel au dicton 'La Magie vient avec un prix'. Des yeux plus sombres, du sang autour de sa bouche, une pâleur qui paraissait suspecte. Tout laissait penser qu'il s'agissait effectivement d'un sortilège manqué, mais, ces marbrures sur sa peau, ces veines apparentes ne lui disaient pas la même histoire. Un cas de possession ? Peut être. Elle n'en avait jamais vu de ses yeux vu. Elle avait lu plein de chose à ce sujet, mais n'avait jamais assisté à cela. Elle n'était pas loin de la vérité, sans savoir que la nature versatile aux rayons lunaires de l'homme qui lui faisait face avait comme qui dirait mis sans dessus dessous les principes même de la magie. 'Pourrais-tu m'apporter de quoi réaliser une décotion ?' Lance-t-elle à Gwen qui n'était pas entrée. Elle n'en avait pas encore besoin, mais elle se dit que cela ne saurait tarder. Elle a encore besoin d'analyser, c'était ça son problème à Pimprenelle, toujours analyser et perdre du temps. Elle entend les pas de Gwen s'éloigner un peu, elle attrape la lanière de son sac rempli d'un bric à brac magique pour le poser non loin de la porte. 'Chien, Lapin, tu récites les fables de la Fontaine ?' Elle se fiche de lui, un peu, voire même beaucoup. Elle se doute bien qu'il ne s'agit pas de fables. Elle veut tâter le terrain, voir à quel point ce qui semble être de l'illogisme ou de la folie. Elle ne fait qu'observer, l'oeil pouvait voir bien plus quand on prenait un peu de recul. Bien des fois, ce qui se trouve juste sous notre nez est bien souvent plus difficile à déceler. 'Tu sembles de mauvais poil.' Elle le taquine, parce qu'elle n'a pas beaucoup de respect pour qui que ce soit à vrai dire, parce qu'elle s'en fiche. Elle fait un pas vers lui, toujours vêtue de sa cape noire hivernale, mais juste un pas. Elle laisse une bonne distance pour le juger et observer. Elle espérait bien déclancher une réaction, Gwen ne lui avait pas dit grand chose. Elle croise ses mains pour obervser le lycan devant elle, ne se doutant pas que le loup était son interlocuteur et non le Chastel. Elle n'avait pas confiance en les chaînes qu'avaient mise Gwendoline, elle n'avait confiance en personne. Mais, elle n'avait pas l'attention de sortir sa baguette, ce n'était pas 'sa' magie, elle étaut bien plus habile avec ses connaissances, des décotions, son sang, et ses incantations qu'avec un sort et la baguette.
Pimprenelle parle en 843d36
Pimprenelle Deveraux
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 94 Date d'arrivée : 30/09/2018
✧ Parchemin envoyé Mer 17 Avr - 0:33 ✧
Balzac Chastel
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 32 Date d'arrivée : 30/10/2018
✧ Parchemin envoyé Ven 19 Avr - 0:00 ✧
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#pimzac #leloupetlelapin
Il était étrange, et plus encore que ce qu'elle avait pu voir jusqu'ici entre leur entrevue au Cabinet de Curiosité, l'escapade en forêt lunaire, et le bal, et c'était peu dire. Pimprenelle savait que les Chastel étaient tout simplement étrange, pour avoir été l'maie de l'une d'entre elle jusqu'ici. Si Pimprenelle était l'amie de Gwen, c'était parce que mutuellement elles ne jugeaient en rien la bizarrerie de l''autre. Mais pour la coup, l'aîné des Chastel était bien étrange ce soir. Elle se demandait bien sur quels chemins hasardeux Gwen avait bien pu s'aventurer pour le mettre dans un état pareil... De la magie noire, à coup sûr. Elle ne pouvait pas se vanter de bien le connaitre, et n'avait envie d'en connaitre d'avantage sur lui, les relations humaines étaient quelques peu dénuées d’intérêt pour la sorcière qui préférait se contenter du minimum, à quelque exceptions près, mais du peu qu'elle avait vu, ce n'était pas le Chastel habituel, pas vraiment, et ça allait au de-là de l’apparence, des yeux noirs, du sang, et de la pâleur de son visage.
Encore plus bizarre que quand il avait essuyé le sang sur son visage pour s'ne lécher les doigts ensuite - imaginez un peu. 'Détache moi, et j'irais mieux' Plus étrange que étrange. Comme si elle allait le détacher, elle n'était pas dupe Pimprenelle, elle n'était pas stupide. Elle avait remarqué la main de son amie mordue, et le sang sur ses lèvres suggérait que c'était lui qui l'avait fait. Par Satan, qu'est-ce qui l'avait mis dans un état pareil ? C'était de plus en plus intriguant. Surtout quand il se penche vers l'avant, comme pour tentez de dénouer ses liens. C'était malaisant comme situation, et ça le devenait plus encore quand il se mis à rire d'une façon presque irréaliste. Pimprenelle fait juste un mouvement pour déposer son sac sur le sol, et soudain, il tend ses liens pour essayer de les briser encore. Mais, Pimprenelle ne cille même pas, elle ne tressaillis pas, elle reste stoïque. Il n'y a que ce qui semble être un craquement d'os qui la fait froncer les sourcils et peut être afficher un air un peu... dégoûté. Puis, l'air de rien, il se rebalance en arrière en riant. 'La soeur voulait pas jouer.' Cette manie de lécher ses lèvres était assez rebutante à vrai dire. Mais dans ces mots, il parle de 'la soeur', comme s'il n'était pas Chastel. Ou bien Chastel se mettait à parler de lui à la troisième personne, et se considérait comme extérieur à sa propre vie. Mais, honnêtement, Pimprenelle doutait de cette capacité chez lui.'On peux retourner dans la forêt, lapin ?' C'était donc elle, le lapin. Il ne la regarde plus, il se contente de fixer le plafond, l'air étrangement absent. Il avait une attitude des plus surprenantes, et Pimprenelle voulait que Gwen lui en dise plus. 'J'aimais bien te voir t'enfuir.' L'attitude et les mots associé étaient animal. Elle ne voyait pas comment le qualifier autrement, peut être était-ce le côté loup garou qui sortait. Mais, elle était perdue dans ses pensées, se demandant quel genre de sort pouvait le rendre comme ça. Elle ne trésaillit pas quand il sursuate de nouveau, comme s'il cherchait à lui faire peur. Sauf qu'il ne la connaissait pas, il en fallait plus pour lui faire peur, où tenter de la dégouter. Bon nombre de sorcière auraient pu avoir la nausé en le voyant humecter ses lèvres pleines de sang, mais pas elle.
Le langage non verbal pouvait en dire long sur les gens, très long. Elle ne peut s'empêcher de remarquer qu'il regarde autour de lui, comme s'il découvrait quelque chose. Puis, elle voit ces jambes qui bougent, nerveusement. Pus, il lâche presque à mi-voix,comme un apparté presque théâtral, 'Mais la lune est partie. Chanceux le lapin. Il s'était pourtant presque vidé de son sang tout seul.' Il faisait allusion à son sort qui avait maintenu le loup garou à distance le reste de la nuit, une magie du sort. Les sortilèges de protection à base de sang avaient une efficacité certaine. Elle n'était jamais très à l'aise avec sa baguette Pimprenelle, bien plus avec les incantations, le sang et la magie complexe. Elle esquisse un sourire, à la fois nerveux et pourtant assuré. C'était une sorte de défis, défaire ce qui avait été fait. Mais, le fait qu'il parle de 'la soeur' du 'lapin', suggérait qu'il n'était pas lui même. Il était un animal - plus qu'habituellement. 'Mère-Grand que vous avez de noirs yeux.' Se moque-t-elle, ne pouvant s'empêcher de faire preuve d'un sarcasme et d'une ironie dans toutes les situations. Puis, elle relève la tête à sa 'blague'. Elle avait déjà entendu parler de Loup Garou avec des troubles de la personnalité, enfin elle avait lu cela dans des archives pendant qu'elle était à la Nouvelle Orléans. Et si Chastel nous faisait un peu de schizophrénie ? Elle reprend alors son sac pour le poser sur la table déjà bien encombré, puis, elle sort une petite trousse faite pour contenir des ingrédients, et le nécessaire à sa magie de base. Elle prend dans sa main, une petite fiole d'une petite poudre noire. On est jamais sûre de rien n'est-ce pas ?
Alors qu'elle lui tourne le dos pour mettre de la poudre dans sa main, elle demande tout en incisant la base de sa main pour mettre un peu de sang avec la poudre, 'Une potion qui passe mal, prends moi pour une nagrole, Gwen.' Maronne-t-elle pour elle même. Elle savait juste que sa soeur lui avait donné une potion qui avait eut pour l'effet de le rendre encore plus violent, et atrocement étrange. Mais si Gwen invoquait le hasard - ou plutôt la malheureuse erreur, Pimprenelle n'y a croyait pas; généralement une potion ratée faisait vomir, parfois même perdre connaissance, mais pas devenir ainsi. Sans le regarder, on peut se dire qu'elle faisait les cents pas. Ou bien le tour du problème, en l'occurence le Chastel ici présent. La chaise n'était pas au fond de la pièce, ce qui lui permettait d'en faire le tour, à une distance certaine - elle l'avait vu essayer de se libéré. A mesure qu'elle fait son tour de pièce, elle sème un peu de sa poudre, juste au cas où, en silence, de façon discrète. Puis, elle finit par revenir en face de lui,'Alors qui es-tu ?' La question aurait pu être loup y es-tu ? Mais, elle ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait du loup en personne. Gwen lui avait dit le contenant de sa potion, et inverser les effets allait être long, et passablement désagréable. Elle le regarde, comme attendant une réponse, puis, elle finit par se rapprocher de la petite table où elle sort une fiole vide pour finir par y versé un peu de sève de mandragore, un soupçon de racine d'aconit, il fallait bien affaiblir le côté loup qui le rendait plus résistant pour réussir à inverser la potion.Comment elle allait le lui faire boire, ça c'était une autre question... Et elle n'avait aucune idée. Mais elle allait devoir faire preuve d'ingéniosité. Oh ça oui.
Pimprenelle parle en 843d36
Pimprenelle Deveraux
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 94 Date d'arrivée : 30/09/2018
✧ Parchemin envoyé Mer 8 Mai - 0:45 ✧
Balzac Chastel
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Missives royales : 32 Date d'arrivée : 30/10/2018
✧ Parchemin envoyé Mer 22 Mai - 19:32 ✧
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C'était de toute évidence une oeuvre de la magie noire, et tout n'avait pas fonctionné comme prévu. Elle aimait les challenges en matières de magie, et cela semblait en être un de taille. Pimprenelle aimait trouver les solutions à divers casses-têtes que lui avait donné durant toute son enfance sa 'mère' et son 'frère' - si elle peut encore les appeler comme tel. Mais difficile de trouver comment défaire ce qui est fait tant qu'elle ne comprend pas en détail de quoi il en retourne réellement. le Chastel avait visiblement le cerveau un peu retourné, et physiquement, il semblait presque 'malade', couvert de sang, les yeux noirs et rougis à la fois, tout en étant globuleux. Les moldus auraient dit qu'il avait la peste, pu un truc du genre. Enfin, ça se saurait les moldus avaient un peu de jugeote. Pimprenelle n'avait aucune affection pour ces bêtes là... Balzac était sous l'emprise d'un sort, et elle ne parvenait pas à comprendre quels en étaient les effets - à priori ça changeait sa personnalité - du moins de ce qu'elle en avait aperçu loin d'elle l'envie d'affirmer qu'elle le connaissait. A mesure qu'il parlerait, elle allait découvrir de quoi il en retournait, découvrant qu'un loup et son hôte pouvaient avoir deux identités bien distincte, un peu comme docteur Jekyll et Mister Hyde.
Les mots étaient étranges, et pourtant, si elle écoutait bien, ils étaient la clef de cette énigme qu'elle devait résoudre pour parvenir à lever ce sort, 'La soeur est une menteuse. Balzac oublie mais pas moi.' Il sous entendait donc ne pas être Balzac, c'était donc qu'une banale affaire de possession ? Peut être, cela semblait quand même bien étrange. Elle l’écoutait à peine parler de Gwen, bien sûr qu'elle était une menteuse, aussi peu fiable que Pimprenelle l'était. Les deux sorcières un peu étrange s'étaient trouvé à Beauxbâtons, parce qu'elles étaient différentes des autres, et semblables en certains point. Pimprenelle ne lui confierait jamais de réels secrets, car la vérité sur sa naissance qu'elle gardait jalousement pour elle, refusant de laisser qui que ce soit s'en servir contre elle. Mais, elle n'avait pas le temps de penser à Gwen, ce n'était pas le moment, et elle avait d'autres loups à fouetter, si on peut le dire. Un loup nommé Balzac, ou un loup nommé... loup. Vaste question.
La question était simple, et pourtant complexe. Qui était-il ? Pimprenelle on lui avait appris que parfois, il suffisait de demander pour avoir les réponses à ses questions. Elle se dit que qui ne tentait rien n'avait rien. La réaction à sa question n'avait rien d'humain, la laissant penser qu'elle a faire à quelque chose de bien différent. Elle avait bien fait de tracer ce cercle autours de lui à son insu, car quand il se penchait en avant, tirant sur ses bras au bord eux même de la rupture. A en juger par ce sourire sur ses lèvres, surtout quand il lâche un, 'intéressant' Elle n'arrivait pas à lui suivre, elle se dit qu'il n'y avait peut être rien de réellement cohérent dans ses mots, peut être qu'il fallait tout entendre pour pouvoir tout assembler. 'amusant...' Oui, qu'est-e qu'on se marre, songe-t-elle alors. C'était hilarant, elle n'avait pas souvenir du peu de fois où elle avait croisé sa route que 'amusant' fasse parti du vocabulaire de Balzac. 'Voyons. Lapin. Tu sais très bien qui je suis. On s'amusait bien tout les deux.' Bon, elle avait compris qu'elle était le Lapin, mais elle n'avait pas souvenir de s'être 'amusée' comme il le disait. Pimprenelle n'était pas une rigolotte, pas réellement, sauf peut être quand elle avait bu, et encore, à part faire tomber à plateau de mignardise et l'embrasser sous du gui, rien n'était drôle. 'Mais tu as triché' Le tout accompagné de son claquement étrange de dent. Triché, ah bon ? Pimprenelle était du genre à tricher, bien sûr, mais elle n'avait pas eu l'occasion de le faire en sa présence. 'La magie.' Il recule un peu, son regard jugeant ses actions qu'elle ne comprenait pas. Elle avait fait de la magie pour tricher ? Bien sur, nombre de fois dans sa vie, mais s'il pouvait apporter quelques précisions, ça ne serait pas de refus. 'Il aurait du le laisser sur le lit de feuille morte et de son sang, le lapin. C'était entre le lapin et le loup. Pas être l'homme et la femme.' Là était la clef. Il suffisait de comprendre cette phrase, et tout deviendrait plus clair.
Il y avait donc une distiction entre le loup et le lapin, et la femme et l'homme. Elle comprenait être à la fois, Femme et Lapin - bien qu'elle ne se considère pas réellement comme une femme à la vu de son jeune âge. Mais lui semblait distingue le loup de l'homme, et porter l'homme dans une position de faible. Mais le lit de feuille morte, la magie et le sang eurent un écho soudain à cette fameuse nuit de pleine lune où elle s'était faite traquer... comme un lapin. Une nuit où elle avait su le tenir à distance en jouant un tour de magie du sang. C'était donc de cela qu'il parlait, de sa triche avec la magie ? Il parlait comme... un prédateur. L'idée lui parut presque saugrenue, avait-elle a faire au... côté loup de Balzac ? L'idée d'une dissociation lui parut d'abord étrange, mais, elle était en pleine réflexion, à en juger par ce silence qui dura. Elle avait son regard perdu un peu dans le vide, c'était toujours ainsi quand elle se perdait dans ses réflexions. 'S'amusez n'est pas le terme que j'aurais choisis...' Dit-elle un peu arrogante. Pimprenelle n'aimait pas répondre simplement à quelqu'un, 'Les escapades nocturnes par une nuit de pleine lune alors que je suis poursuivie par un Loup, ne fait pas parti de mes passe-temps favoris, je le crains.' Elle esquisse l'un des sourires froids et impersonnels, dont elle a le secret. Elle avait récemment compris qu'elle le tenait de son propre père, Alceste. Une froideur certaine, un goût pour la supériorité, et un arrogance extrême. Elle s'approche restant à l'invisible limite de la barrière qu'elle a placée ici, juste au cas où. C'est un peu provoquer de s'approcher un peu plus, mais elle avait appris que jouer avec le feu et s'y brûler un peu avait ses bons côtés. L'adrénaline. 'Je n'ai pas triché cher... Loup.' C'était encore plus étrange de le dire à voix haute. Mais, c'était pour voir si elle disait vrai. Un Loup - la partie animal d'un lycan - ne pouvait prétendre être autre chose, la fourberie, c'était avant tout une histoire d'humanité. 'J'aime simplement jouer selon mes règles.' Ses règles, sa magie. Et elle était fourbe, oui, elle trichait, oui. Il était temps de jouer un peu. Elle avait glissé tout en parlant le contenu de la petite fiole dans sa main, et d'un geste simple mais rapide, elle ouvre sa paume devant son visage et ... elle souffle de toute ses forces. Voilà de quoi irriter un peu plus le loup, et... l'affaiblir aussi. S'il voulait jouer, il était temps. Elle était de l'autre côté de sa limite, espérant qu'elle tienne le coup. Elle avait foi en ses capacités, oui, c'était ça l'arrogance.