'Il n’y a que toi pour ne pas voir que ton buffet est d’ors et déjà une grande réussite. Tout le monde se régale.' Il en serait certain quand il aurait les critiques dans la Cri de la Grenouille, l’aval pour fournir les douceurs d’une autre soirée officielle et quand sa boutique verrait défiler des clients venus chercher les saveurs de cette soirée. ‘Tu me connais.’ Dit-il simplement, il n’avait pas besoin d’ajouter grand-chose d’autre, elle le connaissait, lui et son inexpugnable recherche d’excellence.'J’en reprends un alors. Comment est il possible de perdre un plateau de choux ?' Il avait sa petite idée sur la question, mais personne n’avait été en mesure de lui donner une réponse cohérente. ‘Un elfe maladroit, ou bien trop gourmand, seul Merlin le sait.’ Maugrée-t-il avec un petit sourire sur les lèvres. Mais il ne valait mieux pas qu’il croise l’elfe responsable car il pourra finir par passer un sale quart d’heure. Camille était gentil, sauf quand il s’agissait de sa cuisine et de sa réputation, il pouvait se montrer très dur avec ses employés, alors imaginez avec un elfe. 'C’est gentil.' Camille était un gentil, malgré tout. Poli, et gentil, c’était ce qu’on lui avait toujours enseigné, il ne changerait pas, du moins, il ne voulait pas changer. 'En revanche monsieur Hermé j’aurai aimé vous voir dans une tenue plus .... coloré. Du rouge, du vert ou du doré pour être dans les tons de la soirée.' Il n’était pas fan des couleurs, il n’en portait pas depuis longtemps. En avait-il déjà porté ? Peut-être avant, dans sa jeunesse. Peut-être l’uniforme de Beauxbâtons, ça remontait tellement. Il ne lui restait que le noir, la couleur de la sobriété, celle du deuil, celle qui lui convenait en toutes circonstances. ‘Ce n’est pas Carnaval Mademoiselle, sinon j’aurais fait des beignets.’ Lance-t-il avec un sourire, se détendant un peu plus. Même derrière un masque, il savait que c’était un visage amical, alors soudain tout était plus facile. Il n’avait aucune idée d’où se trouvait le reste de ses employés, ils avaient intérêt à s’assurer que tout se déroulait pour le mieux.
Il se sent un peu apaisé. Cailtine était une jeune femme extraordinaire, peu commune, et tellement plus que ce qu’elle voulait croire. Elle avait sa face cachée que Camille ne faisait qu’entre apercevoir les lendemains de pleine lune, quand elle venait dévorer toujours les mêmes mets. Il allait ajoute quelque chose, quand ils sont interrompus, Une première fois, par une sorcière qui le bouscule. Le Pâtissier tourne la tête, mais il voit une femme qui semble bouleversée d’enfuir à la va vite dans une autre direction. Les soirées, toujours théâtres de drames en tout genre… Il la regarde partir, songeur, et allait donc reprendre, quand, 'Maître Hermé. Mademoiselle.' Bon sang, son Altesse Royale en personne. Les masques ne sont qu’une façon de faire croire que tout le monde était égal ce soir, mais c’était cruellement faux. 'Vous nous ravissez une nouvelle fois ce soir, je suis heureux que Paris aie pu goûter à vos talents, une fois de plus.' Il esquisse un sourire poli Camille, et incline légèrement la tête, prenant le compliment poliment. C’était le genre de compliment dont il avait besoin pour s’assurer que tout c’était passé pour le mieux. Cela ne venait que corrélée ce que venait de lui dire Caitline, mais il avait toujours besoin d’en savoir plus. Et a vrai dire, on ne se lassait jamais d’entendre de compliments sur son travail, Camille n’était pas vaniteux, mais ça servait à lui donner un peu plus confiance en lui pour ce qu’il voudrait entreprendre plus tard. ‘Je vous en remercie votre Altesse Royale, c’est toujours un honneur d’officier dans la plus belle ville du monde, entouré de pareils convives.’ Oui, c’était des soirées comme celle-ci qui faisaient la réputation d’un homme. ‘Puis-je me permettre avec audace de demander ce que vous avez le plus apprécié, le retour de convives tel que vous est toujours apprécié.’ La politesse selon Camille. Un brin de curiosité. Il fallait connaitre ses clients, car ce qu’il appréciait aujourd’hui pourrait être important si le palais venait à lui demander d’officier un jour pour une soirée royale, et sortir quelques choses que le Prince avait appréciées sonnait comme un bon plan, et une attention qui serait reconnue.
Et soudain (c’est le drame), Le gui fait son entrée. Et à en juger par plusieurs exclamations dans la salle, il y en avait plusieurs brins magiques qui venaient de faire leur entrée. Bon sang, quelle idée saugrenue songe alors Camille, avant de lever la tête pour voir ce brin placé entre le prince et lui. Eh bien. ‘La légende dit qu’il pourrait neiger sur vous et moi si nous ne faisons rien.’ Lance Camille, un brin gêné. Mais, tous les baisers ne sont pas amoureux, ni même sur les lèvres. Le sorcier s’incline poliment, comme le veut la convenance magique pour attraper courtoisement la main du Prince des Français, et y déposer un baisemain conventionnel et codifié. Mais ça n’en demeurait pas moins affreusement gênant.
Citation :
- Il parle avec Caitline, le prince débarque, et paf c'est LE GUI.
Camille parle en bab9aa
Camille Hermé
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 13 Date d'arrivée : 09/12/2018
✧ Parchemin envoyé Dim 20 Jan - 19:44 ✧
dazzling and terrifying
Population Française
“ the dark doesn't intend to hurt you - only the creatures who plot during the cruel, cold light of the day. ”
Un verre à la main, tu observes les invités aller et venir à travers la salle. Près de toi, ta petite soeur chérie - sale peste, oui - Ariane, boude allègrement. Parce que tu ne veux pas danser. Parce que tu en es à ton troisième verre. « Maman m'a assuré que tu me ferais danser, Paul ! » Une tirade qu'elle répète à chaque nouveau verre trouvant le chemin de ta main. Ta seconde se trouvant contre son coude - pour la retenir près de toi. Qu'elle ne file pas, en douce ou non, chercher quelques ennuis à un autre. Parce que ce soir, vous êtes masqués avec soin. Frère et soeur parés d'or et d'argent, vos masques couvrant tout le haut de vos deux visages. Évidemment, tu ne doutes pas que quelques beaux reconnaitront la bouche charnue de ta - trop - charmante petite soeur, mais tu n'as pas à t'inquiéter du même problème. Vous formés donc un presque couple ce soir, toi le soleil avec ton masque enjolivé de rayon, ceux se mêlant à tes cheveux - qu'Ariane à saupoudrer de poudre d'or. Et elle, la lune, toute d'argent, jusqu'à ses boucles blanchis et parés de ruban miroitant.
Ton verre quitte tes lèvres et tu soupires en tournant le regard sur ta soeur chérie, amusé par la moue qui décore sa bouche de femme-enfant. « Ne soit donc pas si pressé de te faire écraser les pieds, petit oiseau. » Parce que ton talent en danse est pratiquement inexistant, ce qu'elle tente de rectifier. Encore et encore. Tu es bien tenté de l'amener sur la piste, mais ton regard suis attentivement le parcours de votre mère. Déesse parée d'or, elle sourit à s'en pincer adorablement les joues et, sous l'or et le blanc, tu fronces les sourcils. « Allons délivrer notre chère mère. Viens... » Mais si tu te mets en route, le bras menue de ta soeur t'échappe. Tu as tout juste le temps de tourner le visage, qu'elle tournoie dans un froissement de jupe, un sourire mutin aux lèvres. Son rire parcours un instant la salle, pour disparaitre dans le brouhaha des autres. Cette fois, tu grognes, tenté de la suivre. De la pourchasser, oui. Mais il n'y a aucun réel risque ce soir, n'est-ce pas ? Aucun possible moldu à saigner - seulement les sorciers saignent tout autant, Paul.
Dans ton hésitation, tu rates le déplacement du gui magique. Ne réalise pas qu'il vient de t'associer à une autre convive. Celle près de qui tu t'es retrouvé, dans ta hâte de rejoindre ta mère. Seulement, tout autour de vous, les couples de tout genre s'exécute et tu pivotes lentement pour observer l'heureuse élue - ou pas. Parce que tu n'as pas le temps, ni l'envie - quoi qu'il ne s'agit là pas de Tiphanie, qui a filé dans les toilettes il y a déjà quelques temps, les joues humides. Par Merlin, voilà qui a de quoi te rassurer. Et puis, tu aperçois Emile près de ta mère, ce qui t'apaise un peu. Presque assez. Bon, tu peux faire un effort Paul ! De fait, tu pivotes plutôt en direction de l'autre femme, un sourire en coin - un chouia forcé, faute de mieux. Tu inclines le haut du corps, pour la saluer. Pour te présenter, sans souffler ton nom. Puis ta main lui est offerte, dans l'ultime espoir de récupérer la sienne. Un baise-main devrait apaiser le fameux gui, non ? Tu l'espères. « Bonsoir mademoiselle... puis-je ?» Lui embrasser la main. Peut-être même goûter le carmin de ses lèvres ? Qui sait...
Made by Neon Demon
Résumé a écrit:
- Paul sirote son troisième verre en compagnie de sa soeur, Ariane. En retrait. - Il tente d'aller rejoindre maman Anastasie, mais sa soeur lui échappe et disparais dans la foule. - Il réalise que le gui magique commence à faire des siennes et se tourne vers sa compagne attitré. - Il demande à Viola s'il peut lui faire un baise-main, mais lorgne un peu sur sa bouche. (PLZ Gal Gadot quoi. Il a des yeux.)
* Niveau costume, Paul est vêtue d'or et de blanc, son masque (représentant un soleil) lui dissimule entièrement le haut du visage. Donc, non il n'est pas facilement reconnaissable. (C'est voulu.) Il est venu accompagné de sa soeur Ariane, qui c'est costumé en son opposée : la lune. En argent et noir. De fait, à première vue, ils ont l'air d'être un couple.
Invité
✧Invité✧
✧ Parchemin envoyé Lun 21 Jan - 2:25 ✧
Au bal masqué
#ohéohé
Une rencontre avec Alceste ce soir, c’était bien suffisant. Elle se demandait si elle pouvait avoir la force de chercher Pimprenelle parmi tous ces gens, elle en doutait. D’ailleurs, Viola n’avait pas envie de lui déblatérer toute l’histoire dans un lieu public. Elle commencerait d’abord par lui expliquer la mort de Madame Deveraux, le reste suivrait. Mais pas ici, pas quand ils portaient tous des masques. C’était trop surfait, ce genre de bal. Ce n’était pas la place favorite de Viola qui préférait les bois et le sang. Sa robe rouge la sied à merveille, les regards se tournent vers elle sans qu’elle n’y s’intéresse. Sa main agrippe un verre de champexplosif et elle le boit en quatre gorgées, avant de s’en prendre un autre. Bien décidée à ne pas s’ennuyer ce soir, ses prunelles auscultent doucement les convives en essayant de retrouver les cheveux et le corps familier d’Idunn. Des rires et des exclamations se font entendre, la forçant à lever la tête vers le plafodn pour observer un gui qui est apparu. Un sourire se dessine sur ses traits, déjà quand elle baisse la tête elle rencontre le visage camouflé d’un jeune homme. Elle le sait par la couleur de ses cheveux, par le bas de son visage qui a l’air presque enfantin. Elle ne reconnait pas Paul, même si elle l’â côtoyé pendant majorité de son existence, étant une très bonne amie d’Anastasie. « Bonsoir mademoiselle... puis-je ?» Elle se prête au jeux, la sorcière. Après tout, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu d’aventure avec un homme et après son baiser avec Alceste, elle était sur sa faim. Alors, elle lève la main et se laisse embrasser volontiers. « Vous êtes bien charmant. » Elle lève à nouveau les yeux vers le gui et son sourire devient encore plus franc, ses lèvres de la même couleur que sa robe venant s’abreuver à son verre. « Cela dit, je doutes que le baise-main soit suffisant pour cette magie. » Elle lui fait un clin d’œil et rapproche automatiquement son corps du sien. Viola est taquine, elle a besoin de changer d’air, de s’amuser un peu!
Viola parle en white
Résumé a écrit:
- Viola a abandonné l’idée de rechercher Pimprenelle dans la foule. - Elle en est rendue à son deuxième verre de champexplosif quand elle remarque l’apparition du gui. - Son corps se rapproche de celui de Paul, car elle veut beaucoup plus qu’un simple baise-main.
Viola Deveraux
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 23 Date d'arrivée : 28/10/2018
✧ Parchemin envoyé Lun 21 Jan - 5:05 ✧
Bal Masqué à l'Opéra
๑ Je danse jusqu'à rire, je prie le jour de ne jamais revenir ๑
Très franchement, il se demandait encore pourquoi il avait accepté de jouer le jeu et de venir dans des mondanités ridicules. Berlioz tenait bien plus souvent compagnie à des arbres qu’à des humains. Et il avait du mal à comprendre ce qu’il faisait parmi cette foule. Déjà perdu près d’une fenêtre pour rester à l’écart des danseurs, il ne reconnaissait personne à cause des masques portés par les uns et les autres. Le sien avait été choisi un peu à la va-vite avant de venir. Il ne voulait rien dire pour lui. C’était juste un moyen de se faire accepter dans cette soirée. Peut-être y croiserait-il Toulouse, ou encore mieux Marie. Il avait élu domicile dans la maison d’un ami quelques jours avant de retourner vaquer à ses occupations de jardinier. Versailles était exigeant, mais c’était Versailles, ça restait normal qu’il y prenne un soin particulier pour les autres, mais c’était également un honneur de servir la royauté à l’entretien des jardins du château et de pouvoir y cultiver dans le potager du Roi. Il boit une coupe de champagne ainsi reculé de la foule, observant les robes chatoyantes des dames, parfois les costumes des hommes sans que ça ne lui fasse le moindre effet. Il aimait les belles choses… Mais là, rien ne lui faisait de l’œil, il espérait qu’au moins Marie, si elle était présente, s’était parée de fleurs fraiches comme il lui avait conseillé dans ses lettres. Pourtant, il n’en demeure pas moins que le Rosier se dit qu’il ferait mieux d’éponger l’alcool par un chou à la crème… Voir deux s’il était gourmand. C’est sans doute ce pour quoi il s’approche si dangereusement du buffet, sans remarquer l’entrée du gui dans la pièce, ni même les gloussements des jeunes femmes satisfaites d’avoir été mises en « couple » avec leurs partenaires de soirée et qu’un baiser pourrait être échangé… Lui-même met du temps à voir la branche entre lui et une jeune femme. Il hausse un sourcil, regarde la branche, puis la jeune femme et une nouvelle fois la branchent, s’empourprant sans le vouloir. Il a ce petit soupir de lassitude. « Eh bien… » Il s’approche d’un pas. « J’imagine, Mademoiselle, qu’avant toute chose, je peux vous demander votre prénom ? » Demande-t-il courtois à la jeune femme qu’il allait sans aucun doute devoir embrassé. Sans prêté attention aux deux hommes qui ont contourné le gui par un baise-main.
Résumé:
- Berlioz y se demande pourquoi il a laissé ses pommiers sans surveillance - Il s'approche du buffet et il est prit d'assaut par une branche de gui sauvage avec Cait. Et il tente d'être poli avant de l'embrasser.
๑ A VAINCRE SANS PÉRIL EN TRIOMPHE SANS GLOIRE ๑
Berlioz Rosier
✧pour changer l'ordre des choses✧
Missives royales : 4 Date d'arrivée : 08/11/2018
✧ Parchemin envoyé Lun 21 Jan - 21:03 ✧
Un sourire éclaire mon visage. Ma présence était une bonne surprise pour lui. Je ne me battais pas contre mes démons pour rien. Ça lui faisait plaisir et c’est tout ce qui comptait pour moi… d’accord ça et le fait que les pensées des gens qui nous entouraient étaient à la fois déplacé, surprenante et amusante… un mélange qui me perdait totalement. Il tente de me détendre, il est présent pour moi, souriant et je tente à mon tour un brin d’humour, effort supplémentaire dans pareil endroit. Tu veux dire qu’ils ne sont pas tous sourd ? Ou tous aussi petit que moi si bien qu’on me confondrait presque avec un elfe de maison si je portais un plateau et que j’ôtais mon masque ? Ni l’un ni l’autre bien entendu mais dire quelques bêtises m’aidait à mettre de côté -un peu- ma peur viscérale des endroits inconnus et plus encore de cette foule pas forcement bienveillante. Dans tout se brouhaha je percevais ses pensées mais ne souhaitais pas, vraiment, prendre la défense d’Alceste. Il nous montre, cette soirée est mieux qu’une vitrine ou une photo dans le journal. Je n’étais pas d’une naïveté affligeante pour croire qu’Alceste nous avait emmené ici pour que nous nous amusions, c’était sans doute un bonus, gratuit de surcroit. Tu aimes noël ? Ça restait une “fête” de famille et il me parlait très peu de la sienne. Je ne le blâmais pas je n’en parlais jamais non plus. J’aime les sapins, les décorations. Décorer un sapin de chandelles magique, de décorations faites maison tout en dégustant des petits sablés… d’aussi loin que je me souvienne j’avais toujours aimer cette période de l’année ou tout devenait plus chaleureux, plus doux. Je me souvenais également de quelques cadeaux d’Alceste… des vêtements essentiellement pour me sentir plus belle et plus désirable mais c’était tout de même des cadeaux, en 20 ans nous avions pléthore de souvenirs en commun. Je vais tenter de profiter de cette soirée... avec toi. Au moins pour lui faire plaisir. Passer du temps avec lui en dehors du bar. Il se rapproche et je me mords la lèvre inférieur alors qu’il m’embrasse sur la joue. Ca avait un gout de peu, de trop peu et je glissais mes doigts entre les siens. Je penchais la tête en découvrant une branche de gui magique plus loin. Regarde. Je lui montrais la branche de gui comme une petite fille en le pointant du doigt même si je savais que ça ne se faisait pas. Que se passe t’il s’ils ne s’embrassent pas? Lui demandais-je alors curieuse en ayant absolument pas vu une autre branche arrivée juste au dessus de ma tête puis de nos têtes.
Citation :
Ange se détends un peu en présence de Gaston, assez pour en apprendre toujours davantage sur lui, ses gouts et... ses connaissances sur le gui magique!
Bien droite, le port altier, un fin sourire de circonstance aux lèvres et mes doigts sui effacent machinalement un pli sur ma robe, pli qui n’a jamais existé que dans mon besoin de contrôle. C’est lors de ce genre d’événements, lors de ces moments ou la foule observe que je me rends compte à quel point je peux ressembler à ma mère. Femme soumise, docile et silencieuse que l’on expose à son bras pour faire partie de ceux que l’on nomme gens de bien. Les familles que l’on montre en exemple, un père, une mère et des héritiers. La mascarade est facile mais complétement trompeuse. Rien que notre nom tâche de sang cette image. Les Chastel chassent, les Chastel tuent, c’est dans leur nature la plus profonde, la plus instinctive. Au fond de moi la louve grogne, elle gratte mon esprit me rappelant à chaque instant que ce masque ne fait que pourrir mon âme davantage. Que jamais je ne serai ni cet être docile ni cette femme devenue mère. Je ne peux que me mentir à moi-même et maintenir une image que je sais complétement fausse. La louve est moi, la bête est en moi et ça rien n’y personne n’y changera rien pas même les aimables commentaires d’un ami. Mais je joue le jeu, comme je le fais depuis ma naissance sans plier, sans protester, même si les cartes sont marquées et que l’avenir est tracé. Oui je le connais, j’ai appris à le connaître avec le temps, nous nous sommes apprivoisés. Au fond même avec l’approbation du roi lui-même Camille douterait toujours de lui. Je mords dans le chou et le déguste avec plaisir hochant simplement la tête à son explication sur la mystérieuses disparition de son plateau. C’est assez peu convainquant mais qu’elle importance après tout ? J’essuie ma bouche, ôte une miette et esquisse un sourire taquin. Dois-je comprendre que lorsque les beignets seront de sortis au salon de thé j’aurai l’occasion de te voir arboré des tenues chamarrés ? Non pas que le noir ne lui sied pas à ravir mais en tant qu’amis j’aimerai qu’il retrouve davantage de gaieté et les couleurs pouvaient aider. Je suis certaine que le… mais il est bousculé et je suis coupé dans mon élan. Mais le Dauphin prends la parole et me salue. Une légère révérence respectueuse et un Votre altesse. Paroles largement suffisante quand on a comme moi quelques soucis avec les ronds de jambe. Et puis il ne s’adresse à moi que parce qu’il s’adresse à Camille avec qui je parlais… avant. Avant d’être remise gentiment à ma place de femme de décoration. Un pas en arrière pour leur laissé tout le loisir de conversé tranquillement, sans déranger. Alors que mon regard se pose sur les mines étonnées des convives qui voient arrivés le gui. Entendre une conversation sans réellement l’écouter est tout un art que je maitrisais à la perfection mais je ne peux retenir un sourire amusé lorsque Camille se retrouve en position fort gênante avec Louis saint-Clair. Si je ne peux retenir ce sourire un brin moqueur je dois bien avouer qu’il se sort très bien de ce moment perturbant. Un bruit retenti non loin de nous. La chute d’un plateau. Je fais un pas en avant pour entre apercevoir ce qu’il se passe, ne connaissant que trop bien l’odeur familière qui se cache là-bas. Veuillez m’excuser, je reviens. Dis-je aux hommes qui n’avait de toute façon aucun besoin de moi dans leur conversation. La curiosité plus que l’envie de contrôler la vie de mon frère aîné. Juste quelques pas de plus pour apercevoir deux visages l’un contre l’autre et reculé pour leur laissé de l’intimité et rejoindre Camille. Je me rapproche de nouveau du buffet pour prendre un verre et le gui profite de cet instant pour me lier avec un invité surprise. L’odeur ne m’est pas familière, ni la couleur des cheveux ou des yeux. Mais il peine à montrer sa gêne. La situation l’angoisse et les battements de son cœur s’accélèrent. Il rougit mais parvient à surmonter son appréhension. Je me nomme Caitline et qui ais-je l’honneur d’embrasser sous le gui ce soir ? Inutile de rajouter Chastel, inutile de le faire fuir face au grand méchant loup. Je n’étais pas vraiment surprise par la présence du gui ce soir et les masques permettaient bon nombres de détournement de la bienséance. Aussi après avoir entendu son prénom je m’approchais de lui tentant d’abréger ses souffrances en lui évitant un contact trop long avec une personne qu’il ne connaissait pas et qui semblait déjà le mettre mal à l’aise, moi. J’allais simplement déposer un baiser sur sa joue, d’ailleurs par jeu, plutôt juste à la commissure de ses lèvres...
Citation :
Caitline tente de faire sourire Camille, ils sont coupés dans leur conversation. Elle salue Louis et s’excuse pour aller vérifier un détails (VUUU !!!!) elle retourne voir Camille près du buffet et se retrouve sous le gui avec Berlioz, elle engage le mouvement pour l’embrasser sur la joue… mais…
C'est presque trop beau pour être vrai. Tu n'avais rien eu à faire, le travail était déjà fait. Plus qu'à cueillir Marianne comme une petite fleur. Des promesses de Normandie plein les doigts. Ceux qui la tiennent fermement. Plus fort encore, quand un sanglot la secoue sous tes doigts. Tu regretterais presque, quand elle s'éloigne, que son corps s'arrache au tien. Sauf que tu ne sais pas ce qui est mieux entre sa proximité ou le spectacle qu'elle t'offre. Son masque qui tombe, ses larmes qui coulent aussi doucement qu'elle vient les rattraper dans leur fugue sur ses joues. Sauf qu'on vient la pousser de nouveau contre toi, dans tes bras. Tu la rattrapes. Comme tu la rattrapes toujours, depuis trop longtemps. Sauf que les gentils garçons, finissent toujours derniers, hein ? Heureusement que tu n'es pas un gentil garçon. L'une de tes mains vient tuer une larme contre sa peau, en imbibant la tienne. Jusqu'à ce que le rêve se termine. Elle va cherche Pimprenelle et t'as presque envie d'y aller avec elle, de t'assurer qu'elle ne t'échappe pas, ce soir, qu'elle n'aille pas s'échouer dans les bras d'un autre méchant. Elle ne le voit vraiment pas, comment t'es dingue d'elle, quand t'embrasses sa joue humide, quand tu lui souffles ton : « Reviens vite... » Plein de tendresse, plein d'envie de la posséder. Parce qu'elle ne le sait pas encore, mais elle est à toi. Même quand elle quitte tes bras, lâche tes doigts, que tu grognes un peu en la regardant partir.
T'as envie de la suivre, t'as peur de tout gâcher. Tu ne veux pas bouger, de peur de la manquer, sauf que c'est déjà long, sauf que tu t’emmerdes déjà. Que le vide de son absence te mord déjà le ventre. Merde. Ton regard parcourt la salle, rien d'intéressant en vue. Tu soupires, remet ton masque, redeviens le diable, même si, apparemment, vous êtes deux, maintenant. Ton regard cherche un verre, une bouteille, quelque chose pour noyer son absence et ta contrariété de ne pas déjà l'avoir enlevée pour l’emmener en Normandie. Tu pars, à la quête des verres que t'as vu passer. Arrive à la hauteur du plateau, en prend un, te fichant bien de ce que c'est, tu l'apportes à tes lèvres. Finalement, t'es peut-être mieux dans ta nouvelle position, t'as une meilleure vue sur la sortie d'où Marianne reviendra. Sauf qu'au même moment, y'a le gui qui choisi de te déconcentrer. Choisissant ta voisine immédiate. Merde. Il aurait pas pu apparaître cinq minutes plus tôt, ce connard ? Et pourtant, tu reconnais très bien la dame qui se tient à tes côtés. Non seulement par la douce tiare qu'elle porte, mais parce que disons que, tu connais assez bien sa silhouette. Ça te fais doucement rire. Parce qu'il ne disparaît pas, le gui, il s'obstine. « Un baise-main serait presque ridicule. » Que tu te penches à son oreille pour lui souffler. Ton regard de félin vérifiant la sortie d'où viendrait ta précieuse, cherchant le mari et le fils de madame des yeux. Oh, est-ce que tout le monde ne s'en doutes pas un peu, de toutes façons. Après tout, tu travailles pour elle, officieusement.
Il va se chercher un verre et en descend une bonne partie.
Il se retrouve près de @Anastasie Lupin quand le gui apparaît au dessus d'eux.
Il la taquine, surveillant les alentours.
Invité
✧Invité✧
✧ Parchemin envoyé Lun 28 Jan - 15:32 ✧
Je ne relève pas parce que dans notre jeu il n’y avait ni gagnant ni perdant, juste des échanges, simples, divertissants et amicaux, pour nous oui. C’est vrai c’est la première fois qu’il me fait danser et pourtant nos mouvement sont coordonnés, fluides comme s’il s’agissait d’une vieille habitude. Nous avions vraisemblablement reçu la même éducation à ce sujet. Sans doute. J’observe quelques secondes ma robe puis relève mon regard pour m’accrocher au sien. Ce n’est pas tous les jours le bal de noël. A un bal une femme se devait d’être présentable et de mettre en avant ce qui pourrait plaire à un futur époux même si je n’étais absolument pas en chasse de quoi que ce soit. Et puis n’étais-je pas assez âgée pour montrer légèrement mes atouts ? Il y avait ce soir des robes bien plus extravagantes bien plus courtes ou décolletées mais il avait raison sur un point, je n’avais pas pour habitude de porter des robes trop féminines, peu pratique avec mon métier. Mon baiser le surprend. Jusque-là rien d’anormal, nous n’avions jusqu’à très récemment jamais eu ce genre d’échange mais au fond comme beaucoup de chose nous concernant le geste avait été naturel, pas du tout calculé. Ni sur l’instant ni maintenant. J’allais devoir suber les conséquences de mon manque de réflexion. Parce qu’il a perdu son sourire taquin et qu’il arbore à la place un sourire de circonstance que je ne connais que trop bien sur les lèvres de mon jeune frère. Jeune frère qui avait disparu de mon champ de vision. Il rapproche son visage de moi et son murmure me fait sourire et son baiser lui me fait rougir jusqu’aux oreilles. Je me mords la lèvre inférieure avant de caresser du bout des doigts sa nuque pour attirer de nouveau son attention sur moi et pas sur les autres danseurs qui semblait le captiver. Je le savais, Toulouse. Pas de Monsieur Rosier, juste Toulouse, juste lui avouer, même s’il devait se moquer, que j’avais choisi de l’embrasser. Un choix parfaitement délibéré de ma part, pas juste une envie passagère, un grain de folie ou une quelconque obligation. Le gui n’avait fait que titiller mon envie même si j’avais bien du mal à me l’avouer à moi-même. Après tout il était des plus étranges que j’ai ce genre d’envie après presque 20 ans à se chamailler comme des enfants. Peut-être que les masques aidaient. Personne ne nous pointait du doigt, personne ne nous observait et surtout personne n’attendait plus quoi que ce soit de nous deux. Le Rosier et la Montrose sont deux collègues n’est-ce pas ?
Citation :
Séraphine se ment à elle-même.
Séraphine Montrose
✧dans les rues de Paname✧
Missives royales : 36 Date d'arrivée : 15/11/2018
✧ Parchemin envoyé Lun 28 Jan - 23:29 ✧
Au bal masqué
#OHÉOHÉ
Il est laissé seul face à lui-même Basile, abandonné par sa cavalière. Il n’a même plus la notion de qui était même sa cavalière. L’esprit se délite. L’esprit part en miette. Ce n’est pas l’alcool, pas complètement du moins. C’est aussi la faute d’un cœur qui va partir en vrille, et le laisser à demi-mort sur le sol. Mais pas encore, pas tout de suite, pas maintenant. Debout penaud devant le buffet, c’est un verre à la main qu’il regarde s’éloigner la tignasse rousse qui lui servait de compagnie. Seul, il porte la coupe à ses lèvres, il n’y a que ça à faire : boire. C’était ce qu’il lui restait ça rendait la soirée supportable pour lui, et moins douloureuse. Il avait presque hâte de croiser son père, désinhiber par l’alcool peut être parviendrait-il à lui dire ses quatre vérité. Etait-ce une solution de lui rentrer dans le lard ? Une solution sur le long terme, sans doute pas, une solution permettant de se dégager d’un poids sur le moment peut être. Mais, s’il était d’une humeur joyeuse en arrivant, la joie de Basile laissé face à lui-même n’était plus. Il se sent seul et regarde vaguement autours de lui, la vision dangereusement floue. Il pousse un soupire, et dépose la coupe sur le buffet sans regarder, sans faire attention.
Il s’éloigne de la foule, cherchant de l’air. Il avait cruellement besoin d’air Basile, il détestait cette sensation de suffoquer. Pourtant, il respirait très bien. Le cœur s’affolait déjà sans qu’il ne s’en rende compte, laissant à désirer l’oxygénation de ses muscles. C’était sans doute pour cela qu’il avait comme l’impression d’avoir des jambes en cotons. Quand il passe une porte pour se rendre dans les coulisses – alors qu’il cherchait la sortie, mais son sens de l’orientation avait foutu le camp – une sorcière vêtue de noire lui rentre dedans, elle semble pressée de partir aussi. Basile se retient de lui dire que la sortie c’était de l’autre côté, sans savoir qu’il se trompe. La démarche un peu maladroite, il pousse ce qui se trouve être les portes d’une cuisine improvisée. ‘Oups.’ Lâche-t-il quand il se rend compte que ce n’était définitivement pas la sortie. ‘Eh merde.’ Il baisse les yeux sur une sorcière qui semblait ne pas être au meilleur de sa forme. ‘Mademoiselle, tout va bien ?’ Demande Basile, toujours bien élevé même dans de pareilles circonstances. Il ne connaissait pas Palmyre Fronsac, il préférait avoir la délicatesse de dire un ‘Mademoiselle’ flatteur plutôt qu’un ‘Madame’ vexant. Il lève les yeux pour voir apparaitre au-dessus d’eux ce gui magique. Soit.
Il lui tend la main, telle un gentleman qu’il était parfois. ‘Puis-je ?’ Demande-t-il poliment avant de lui baiser la main à la façon des grands de ce monde. Basile était un exemple même d’élégance à la Française doublé d’un petit con arrogant, mais personne n’est parfait. Quand ses lèvres viennent baiser le dos de sa main, quand il se baisse pour le faire. Soudainement, le monde se met à tourner autour de lui. Beaucoup diront que c’est la faute de l’alcool. Mais, c’était plus grave que cela, Basile lui-même aurait préféré que cela soit dû à ces verres de trop. Le monde de Basile tourne, et vacille. Il a cette douleur lancinante dans le bras qui tenait la main de Palmyre, ce souffle qui se bloque. Il a froid. Terriblement froid. Il chute sur le sol, entrainant peut être la ravissante mais triste demoiselle aux yeux clairs dans sa chute, il n’en sait rien. il garderait cette sensation de froid, cette sensation de ne voir que du flou, et finalement, un grand vide noir, obscur. Et rien d’autre que le néant.
Résumé a écrit:
- Basile est abandonné à son sort vers le Buffet. - Peu d'humeur à festoyer, il cherche un peu de calme. - Il tombe sur Palmyre, et le gui fait des sienne, poliment, il opte pour un baise main avant de faire une crise cardiaque.
Basile parle en cc9966
Basile Montrose
✧dans les rues de Paname✧
Missives royales : 65 Date d'arrivée : 15/11/2018
✧ Parchemin envoyé Dim 17 Fév - 23:49 ✧
Au bal masqué
#OHÉOHÉ
Il se fichait bien des gens, à vrai dire, Rafael n’avait de considération pour personne, sauf pour son maître et lui même. Il avait une personnalité construite sur des omissions, comment pouvait-il avoir de la considération pour qui que ce soit ? Il ne savait même pas qu’il était vraiment. Comment pourrait-il ? Comment pourrait-il se construire avec si peu d’information ? On lui avait appris à se passer d’un passé, il n’y avait que l’arrogance pour parvenir à cacher des failles. Il n’y avait que la froideur pour empêcher les gens de creuser un peu plus. Il n’avait pas envie de se sociabiliser avec ces français. Il faisait un effort parce que c’est drôle de mettre mal à l’aise celle belle jeune femme. Elle était belle, assurément. Il avait oublié qu’il s’agissait de sa propre soeur, cette Palmyre qu’il avait aimé le plus sincèrement du monde depuis sa jeune vie. Il la vit être mal à l’aise, et il s’en réjouissait. Malsain. Une femme blonde pose alors sa main sur l’épaule de la brune. ' Palmyre… Calme-toi. ' C’était donc son prénom. En fait, il s’en fiche. Ca aurait pu faire un déclic… mais non. Ca ne fait rien. La mémoire est verrouillée au plus profond de ce qu’il est… inaccessible. 'C’est Odette.' C’était donc son prénom. En fait, il s’en fiche. Ca aurait pu faire un déclic… mais non. Ca ne fait rien. La mémoire est verrouillée au plus profond de ce qu’il est… inaccessible. 'Avec qui tu es venue ? ' Ca y est, ces bonnes-femmes parlaient beaucoup trop et la conservation devenait intéressante au possible. Le sorcier allemand se retient de bailler. ' Palmyre je t’ai trouvé ! ' Trop de français d’un coup, trop pour lui. A en juger par les vêtements de cet homme, il semblait royal. Ces crétins royaux qui étaient venus quémander de l’aide à Grindelwald. ' Faites la sortir par Merlin tout puissant, elle suffoque. ' Et alors ? Elle n’était pas capable de prendre ses décisions par elle même cette brave Palmyre. 'Vous l’excuserez, mon amie n’est pas des plus à l’aise en société...' Il cache un bâillement - enfin pas vraiment. Il se fiche d’être convenable. Il s’en fiche d’être convenable avec ces maudits français. Mais, la dite ‘Palmyre’ s’en va lâchant un, 'Ex...excusez-moi.' La voilà qui le laisse seul avec… cette blonde. Odette s’il avait retenu le nom. Il aurait dû. Il aurait pu, cette femme, il l’avait aimé, il l’avait réellement aimé, et il l’avait oublié. Comme le reste. Comme tout le reste.
‘Sauvage, serait plus approprié comme terme.’ Lâche-t-il un sourire arrogant. Il se retrouve seul avec cette femme face à lui, élégante, séduisante. Il ne pouvait voir qu’une partie de son visage, mais ce qu’il voyait ravissait les yeux pour son plus grand plaisir. Pour son plus grand plaisir, le gui apparaît sur leur tête. ‘Eh bien.’ Dit-il. S’il fallait le faire, allons-y. Il n’était pas pudique. Il n’avait jamais été de ce genre là, ni dans cette vie, ni dans la précédente. Ce n’était pas dans sa personnalité, s’il avait oublié ses souvenirs,ça n’avait pas changé ce qu’il était dans le fond. Il s’approche d’elle, la dominant de quelques centimètre. une odeur qui est familière, étrangement. Un parfum qui ne lui est pas inconnu, un relent d’une ancienne vie. Ses lèvres l’appellent indéniablement, sans qu’il ne sache dire pourquoi. S’il est doux dans son approche, le contact électrisant de ses lèvres contre les siennes laisse place à un peu plus de fougue, à bien moins de délicatesse, il y a même un brin de brusquerie dans ses gestes. La main qui ne tient pas la coupe de champagne vient se perdre dans ses cheveux, lui permettant de soutenir ce baiser qui aurait sans doute pu être bien furtif. Mais soit. Les règles, les coutumes, les habitudes, ce n’était pas vraiment pour lui.
Citation :
- Rafael s'ennuit avec ces demoiselles qui parlent... trop. Enfin surtout une. La blonde. - La gui apparait au dessus d'eux, et le sorcier se penche vers la blonde pour l'embrasser. Non ce n'est clairement pas un gentleman. Du tout.
Rafael parle en ff3333
Skander Lazarevitch
✧pour le plus grand bien✧
Missives royales : 8 Date d'arrivée : 01/11/2018
✧ Parchemin envoyé Mar 19 Fév - 22:40 ✧
Bal Masqué à l'Opéra
๑ à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ๑
1927, Les musiciens enchainaient leurs morceaux sur l'estrade de l'opéra. Emplissant les lieux d'une musique douce et envoutante. L'opéra était le seul endroit qui pouvait faire coexister magie et art. Et si tout semblait suivre le programme sans le moindre accroc, l'agitation commençait doucement) prendre place dans la cuisine. La musique se coupa tandis qu'un membre du ministère vint prendre place à côté du sapin. Pointant sa baguette à sa gorge pour faire une annonce. " Sorciers, Sorcières, je dois malheureusement annoncer une triste nouvelle..." Si le silence prenait doucement place, on pouvait voir une certaine inquiétude marquer le visage de l'homme. " La soirée va devoir se terminer plus tôt que prévu." Il ponctue sa phrase d'un faible souffle. Les portes s'ouvraient doucement. pour laisser les sorciers retourner chez eux, si certains semblaient quelque peu surpris ou déçus, d'autres avaient du mal à retenir une certaine satisfaction à la nouvelle.